Il y a deux ans, Schneider TM nous gratifiait d'une reprise amusante du fameux " There is a light that never goes out " des Smiths : un exercice de style apparemment vain, mais qui laissa des traces (prémices de l'elektroklash ?). Avec ce " Zoomer ", Dirk Dresselhaus fera sans doute moins de vagues : pas que ses morceaux ne soient déplaisants (on pense à du Kraftwerk remixé par Jimi Tenor), bien au contraire… Seulement voilà, l'Allemagne, en deux ans, a enfanté d'un autre trublion à l'élégance rare, dont l'électro-cabaret (dixit lui-même) frappe plus notre imagination : Gonzales. Tant qu'à mélanger joyeusement bleeps canailles, voix sous acide et refrains pop, un " Presidential Suite " ferait mieux l'affaire. " Zoomer " arrive certes en bon deuxième avec ces petits tubes d'électro-pop minimalistes ; mais rien ne sert de courir : Schneider TM n'impressionne plus autant qu'en singeant Morrissey. Comme le dirait notre ami fan d'Oscar Wilde : " Some Germans are biggers than others ".