Ces joyeux drilles papillonnent quelque part entre le psychobilly des Cramps, mais sans son climat sinistre, et le fun de Madness purgé de son ska. Ils ratissent même très large, puisque tout au long de ce disque, ils n'hésitent pas à s'enivrer de country, de roots, de boogie et même de rhythm’n’blues. Fatalement, quelques coups de guitare se perdent au beau milieu du jeu de quilles, un peu comme lorsque Lucky Luke décide de faire quelques cartons (cartoons?) au milieu du saloon (salon?). C'est sans doute la raison pour laquelle notre héros de bande dessinée a pris l'habitude de fredonner ce célèbre ‘I'm poor man's dream... pardon... lonesome cowboy’...