Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

logo_musiczine

TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

slift_aeronef_04
mass_hysteria_ab_06

Riddin' around in my V8 Ford Spécial

Écrit par
&

Luke Miles est né en 1925. Au Texas. Mais ce bluesman noir est disparu depuis bien longtemps. A l’âge de 62 ans. En 1987. A l'instar de noms prestigieux comme T-Bone Walker ou Percy Mayfield, il s’est éteint en Californie. Il était surnommé 'Long Gone'. A cause de son premier enregistrement. Un single intitulé "Long gone", paru en 1961, pour lequel il avait reçu la collaboration de Sonny Terry et Brownie McGhee. Dès 1959, il avait accompagné le grand Lightnin' Hopkins. A Houston. Pour y jouer et enregistrer. En 1964, il grave "Country born", un elpee qui sera suivi par quelques 45 tours. Il va même partager un duo en compagnie de George ‘Harmonica’ Smith sur "Hello Josephine" et "Little sweet thing". Enfin, il figure également sur la collection "Blues from Los Angeles", un recueil caractérisé par les débuts de William Clarke et de ses Nightowls!

John Williamson des Superstitions l'avait rencontré en 78. A Long Beach. Lors de la première convention de la Southern California Blues Society. Long Gone Miles était un artiste élégant, souvent vêtu de blanc. Mais affublé de chaussettes rouges. Williamson est parvenu à mettre la main sur des bandes immortalisant un concert accordé dans un petit pub, sis Washington Boulevard, à Venice, la plage à la mode de Los Angeles. Une prestation accordée un samedi après-midi, devant une cinquantaine de personnes, tout au plus. Déjà très affaibli par le cancer qui allait l'emporter, Mike se produisait pour une des toutes dernières fois de sa vie. Pourtant, sa joie de vivre était manifeste, sur les planches. Et les huit titres de ce disque en sont un parfait témoignage.

Luke ouvre son set par un vibrant "Mojo hand", une compo signée par son ami Sam Hopkins. Le timbre vocal est chaleureux. L'accompagnement est parfois approximatif, mais il est bien soutenu par un harmoniciste très alerte. Indolent, "38 Pistol & a V8 Ford" est un excellent downhome blues. Très Chicago blues, il est dynamisé par la slide. On est plongé dans un climat proche du blues et du boogie. Dans l’esprit de Lightnin' Hopkins. Et c'est encore évident sur le rapide "Shake now baby shake". L'alternance entre les tempos rapide et très lents caractérise à nouveau "My little one room country shack", une plage au cours de laquelle un harmoniciste anonyme se met en évidence. Luke embraie par "It's mighty crazy", un boogie qu’il interprète face à un bien maigre public ; puis enchaîne par "Long gone (with my red pajama's on!)", son hymne personnel. En guise de rappel (NDR : c’est également un bonus track), il nous réserve une finale attachante, mais trop brève, "I can't get along with you", proche du swamp blues. Un document!

Informations supplémentaires

Lu 582 fois