Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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Dour Festival 2004 : samedi 17 juillet Spécial

Écrit par Sébastien Leclercq et Grégory Escouflaire
&

A force de faire la fête au café-tente Douwe Egberts jusqu'à 4h00 du mat', on se réveille la tête dans le c… et on rate les premiers groupes : désolé donc pour Tom Sweetlove, Chili Kumquat et The Van Jets (idem le lendemain pour Ikara Colt et Mirrorball). A voir les têtes des festivaliers rougies par le soleil, on se dit d'ailleurs qu'on est loin d'être les seuls. C'est ça, Dour : tu dors pas la nuit, et le matin t'es frais comme un pinson (mort).

Heureusement, il y a les rappeurs français de Svinkels pour réveiller les plus las : avec leur hip hop de kermesse, ces types ont mis un beau souk, en attendant la prestation de TTC… à 3h00 du matin. Leur répertoire se divise en deux catégories de titres : les chansons « glou glou » (l'alcool, etc.) et les chansons ‘prout prout’ (…). Svinkels, c'est donc du rap de branleurs, qui ne se prend pas au sérieux et nous change des clichés gangsta du genre « Seine St Denis Style ». Même Richard Gotainer est un fan, c'est dire.

Puis sprint direction la Magic Tent, qui propose une affiche costaude signée Nameless (oui, euh, le site concurrent), avec d'abord Velma, un trio suisse dont le dernier album (« Ludwig ») est une splendeur. On en avait parlé à sa sortie, et pourtant ces Helvètes sont restés coincés dans l'anonymat le plus complet. Mais leur prestation à Dour aura sans doute tôt fait de changer la donne : accompagnés d'un type à lunettes (constatation n°1 : ils portent tous des lunettes) préposé aux images (n°2 : il bidouille un écran avec un crayon digital), les trois zouaves débutent leur set par une chansonnette sans envergure. Le chanteur est habillé d'un gilet de fils à papa et gesticule comme un gosse en balade dans les champs (n°3 : ces types sont bizarres). Puis ils s'arrêtent, restent immobiles et muets pendant cinq bonnes minutes (n°4 : vous avez dit « bizarres » ?). Et la machine repart avec l'impeccable « Cube » et ses échos post-rock/shoegazing du plus bel effet. Hypnotisant et lénifiant comme un trip sous mescaline (on suppose). Parfois, le batteur s'emballe et manque de passer pour un fan de métal (le guitariste, pour un fan de Slowdive). Si leur look et leurs cabotinages jurent avec la musique, c'est sans doute pour mieux encore la mettre en avant (… ou peut-être pas, en fin de compte). En tout cas le public semble avoir aimé, même si sans l'image leur musique planante (et sophistiquée) n'aurait sans doute pas eu le même accueil. L'un des meilleurs concerts du festival.

Quant aux fans de rock mutant, ils étaient au ClubCircuit Marquee pour Creature With The Atombrain, une excroissance de Fifty Foot Combo, qui jouait quelques heures plus tard. Creature…, c'est un peu le pendant obscur du groupe de surf-rockab' gantois : trois types enrubannés de plastique kraft (une folie par cette chaleur !) qui jouent du rock instrumental cramé aux entournures, limite heavy metal. Etonnant, mais totalement anecdotique…

Ce qui est moins drôle, c'est le lynchage de la rappeuse Diam's, sans doute le scandale de Dour, qui ternit son image de festival où règne d'habitude « la tolérance et l'ouverture d'esprit ». Il s'agissait sans doute d'une erreur de programmation : Diam's sur la grande scène, au lieu d'une tente où les fans auraient pu regarder le concert en comité restreint, sans se taper les rires goguenards de crétins à la masse. Qu'on n'aime pas les tubes FM de Diam's, c'est une chose. Qu'on lui balance des bouteilles, de l'eau, de la bière, des boulettes (si !) sous prétexte que sa musique est nulle, c'est idiot. Comme le dira plus tard Jacques de Pierpont en introduisant Negate (du hardcore made in Belgium) à l'Eclectik Dance Hall : ‘Ce qui s'est passé avec Diam's est lamentable. Il y a bien assez de scènes à Dour pour que tout le monde y trouve son compte’. Et il a bien raison. Dommage pour les jeunes fans de la rappeuse, qui sans doute étaient venus spécialement à Dour pour voir leur idole. Elle n'aura joué qu'une chanson. Alors qu'on attendait du grabuge pour Sniper (groupe de rap hardcore aux propos anti-flics), c'est Diam's qui fût victime de la bêtise de certains bourrins du public.

Pour oublier fissa cet épisode fâcheux, rien de tel qu'un petit live de Mike Ladd : on connaît le bonhomme pour son esprit fantasque – les Infesticons et les Majesticons, c'est lui. Deux « posse » hip hop tout droit sortis de son cerveau bouillonnant, se livrant bataille pour la suprématie gangsta, dans un monde factice à la George Orwell… Ou quelque chose du genre. Le dernier album de Mike Ladd s'intitule « Nostalgialator », un album concept à la « Retour vers le Futur », plein de tubes funky lo-fi à la « Housewives at Play » (le premier titre joué ici, alors qu'on croyait que c'était toujours le soundcheck). Groovy tout ça, mais un peu noyé dans les overdubs et la nonchalance ambiante.

C'est qu'à côté s'apprêtaient déjà d'autres rappeurs, ceux de Sniper, précédés d'une réputation toute faite d'anarchistes du verbe. Résultat des courses : police sur le qui-vive, et pétard mouillé. Sniper n'a rien du méchant groupe de rap qui veut bouffer du flic : de la poudre aux yeux, qui aura eu le mérite de leur offrir un sacré coup de pub.

A contrario, les Texans d'Explosions in the Sky méritent bien leur réputation de groupe post-rock le plus incendiaire de ces derniers mois : c'est la sixième fois cette année qu'ils passent sur nos terres pour délivrer leur rock instrumental de montagnes russes (tension/détente, formule qui marche toujours chez les fans de Mogwai et de GY !BE). A force de témérité et d'excellentes prestations scéniques, ces Américains ont bâti chez nous un réseau de fans qui ne cesse de s'agrandir. C'est qu'il faut les voir, se jeter sur leurs guitares en suant de grosses gouttes, comme si rien d'autre n'importait à leurs yeux que les décharges électriques de leurs manches en fusion. Le public, d'ailleurs, ne s'y est pas trompé : triomphe, à la grande surprise du groupe, qui sait maintenant où se trouve sa véritable terre d'accueil. Pendant une heure, Explosions in the Sky aura livré son meilleur concert belge. Et le meilleur concert du festival. D'une force tellurique incroyable, d'une émotion grandiose. Explosions in the Sky, c'est de la bombe, et on ne s'en lasse pas.

Karate et Agent 5.1, c'est une autre histoire : les premiers jouent un rock faiblard et le cul entre deux chaises (slowcore/indie), les deuxièmes rappellent, au fond, qu'Hooverphonic a fait de bonnes chansons (si, si).

Tant qu'à faire, mieux vaut aller jeter une oreille au set de Magnus, alias Tom Barman et CJ Bolland. Une chose est sûre : Tom Barman adore se montrer, paradant sur la scène en remuant du bassin, pour le plus grand bonheur des nombreuses pépettes fans de dEUS. Il chantonne un peu les tubes dance de Magnus, se colle aux danseuses en mini-jupe qui l'accompagnent sur scène dans ses délires nombrilistes (et cocaïnomanes). En ce qui nous concerne, il y a un truc qui cloche : d'un coup, les fans de rock (et donc de dEUS), qui d'habitude exècrent la techno pouet pouet, se mettent à danser. Comme si la seule vue sur scène de Barman les convainquaient que la dance flamande (parce que c'est de ça qu'il s'agissait), c'est cool. C'est surtout ridicule. Les deux zouaves auraient mixé de la bonne techno qu'on aurait rien eu à redire : tant mieux pour tout le monde, si ça peut amener les puristes de la chose rock à écouter de l'électro. Sauf que CJ Bolland mixe comme DJ Bobo à La Rocca, et ça c'est horrible. Une heure plus tard, le duo mixait au bar Douwe Egberts, dans l'indifférence la plus totale : ne manquait plus à l'appel que les apaches du Carré et leur flotteur de pêche fluo dans la bouche… « No more shit music », Mr Barman : faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.

Un autre truc bizarre (mais sympa) à Dour, c'est le mélange des genres : on l'a déjà dit mille fois. Mais le plus bizarre, c'est encore quand un groupe mélange plusieurs genres dans un même morceau… Surtout des genres qui a priori n'ont rien à faire ensemble. Aereogramme, par exemple : a priori, ces quatre mecs sont de gros métalleux. A priori. Parce qu'en plein milieu de leurs couplets à la Deftones, ces types ralentissent la cadence et hululent comme… Sigur Ros. A les entendre (et les voir), on ne sait donc pas vraiment sur quel pied danser (ou pogoter, c'est selon) : rien que pour ça, il faut les avoir vus. Ce fût sans aucun doute l'un des concerts les plus surprenants de ce festival. Le public, d'ailleurs, fût charmé. Un nouvel album est prévu pour début 2005 (pour les autres, reviews en ces pages).

Il est presque 23h, et l'appel du poumtchak se fait ressentir : ça tombe bien, Erlend Oye est là pour contenter notre envie pressante de plier du genou. En plus Erlend, avec sa bouille de nerd au cœur d'artichaut, ramène pas mal de filles. Aux premiers rangs, il y a tout un banc de jeunes pucelles. Un cartel de femelles…… Plaît-il ? Quoi ? ! ? Mais… non, non : des filles jolies, voilà tout (Musiczine décline toute responsabilité concernant les propos fumeux de ses rédacteurs célibataires). Et la musique ? ‘Un petit trip de Bergen à Detroit, en passant par Berlin et Paris’. Autrement dit : d'abord un peu de tech-house moelleuse avec un Erlend qui chante par-dessus, puis du gros beat qui tape (et des filles qui se lâchent). On a bien aimé, surtout ses lunettes.

On a par contre trouvé le concert de Brant Bjork (ex-Kyuss) un brin décevant : sans doute est-ce dû à sa moustache, et puis à son blues-stoner-rock plutôt convenu.

Quant à Girls in Hawaii, rien de bien neuf si ce n'est qu'il y avait beaucoup de monde venu les applaudir. En un an, les Brainois sont devenus le groupe wallon le plus adoubé de leur génération. Fort est de constater que maintenant ils assurent, qu'ils sont aussi à l'aise sur scène qu'un Erlend Oye entouré de donzelles (ou qu'un Tom Barman en Colombie). Et ce n'est que le début (après la tête d'affiche de Dour, Werchter, Benicassim, le monde ?).

Dernière ligne droite au ClubCircuit Marquee avec Fifty Foot Combo (déchaînés) et Mondo Generator, alias Nick Oliveri, ex-QOTSA. Entouré d'une charmante bassiste à porte-jarretelles, d'un vieux guitariste white trash et d'un batteur absent, Oliveri n'aura pas vraiment convaincu, même s'il a de beaux restes (son organe… vocal, lui permettant de rugir comme un félin ou de chanter des bluettes). L'air fatigué et triste d'avoir perdu de sa prestance (pour rappel, Josh Homme l'a viré de QOTSA parce qu'il en avait marre de ses excès), l'homme au crâne rasé avait l'air de s'ennuyer. Pas grave : nous aussi.

Et l'on s'est aussi ennuyé pendant le set des 2 Many DJ's, en gros le même qu'à Werchter : à la place de Bowie les Dewaele ont ici débuté avec… Slayer, puis ont enchaîné par « NY Excuse » (leur tube elektroklash à eux), « Rocker » d'Alter Ego, « Song 2 » de Blur et ainsi de suite. Pas qu'on n'aimait pas à Werchter (cfr review), mais une fois ça suffit : à croire que les frérots Dewaele préparent leurs mixes à l'avance, sur DAT ou CD… Quant au « battle » prévu entre eux et James Murphy, on n'a toujours pas saisi : il était où, James Murphy ?

On aurait donc mieux fait d'aller voir RJD2, mais heureusement il restait TTC, notre groupe de rap français préféré, spécialiste des cadavres exquis et des répliques dadaïstes à la sauce b-boy. Le deuxième album de ces joyeux drilles sort à la rentrée, et dire qu'on l'attend avec impatience est un doux euphémisme. « Dans le club », un pastiche du fameux tube de 50 Cent, est déjà dans les bacs. Pour l'heure, on aura dansé encore une fois sur « (Je n'arrive pas à) danser » (forcément), « Toi-même », « Elémentaire » et « De Pauvres Riches », dans une ambiance de feu. A 4h00 du matin, on se pose enfin. Demain c'est dimanche… Journée de repos ? Non : fiesta bérurière et pogos à gogo.

G.E.

 

Sébastien y était également…

Difficile de réaliser le compte-rendu détaillé d'un festival qui s'étale sur 4 jours, et pas moins de 7 scènes. Il faudrait en effet afficher une condition physique olympique et manifester une motivation irréprochable pour parvenir à être dans tous les bons coups. Certains groupes auraient ainsi mérité d'être plus hauts dans l'affiche. Et je pense tout particulièrement aux Bollock Brothers ou aux Chameleons. Mais bon, d'autres ne sont montés sur scène qu'à 1 heure du mat'. Première grand surprise du samedi : le soleil. Si par tradition, le soleil est montois lors du Doudou, il faut reconnaître qu'il est souvent présent lors du festival de Dour ; même si pour cette édition l'une ou l'autre averse orageuse, mais de brève durée, est venue quelque peu perturber la manifestation...

A côté des traditionnelles communautés punk, ska, hard, gothique ou reggae, présentes en masse au festival, on pouvait également remarquer ce samedi un grand nombre d'aficionados de rap ou hip-hop. Et pour cause Diam's était au rendez-vous. Sur la scène principale ! Attendue par de nombreux ados, elle entame son set par « Incassable ». Un titre pas vraiment approprié… « Vas-y crie le si t'as la haine… » scande-t-elle durant cette chanson. Certains spectateurs, qui ne semblent guère l'apprécier, commencent alors à lui balancer divers projectiles. Face à cette réaction inadmissible, Diam's vide les lieux. Elle n'y remettra plus les pieds. A la grande déception de ses fans. La rappeuse n'aura donc pas eu l'occasion  d'achever le couplet de sa chanson : « J'vis la violence, j'ai encore peine à y croire ». Mais en coulisse, elle doit encore se demander ce qui lui est arrivé ; surtout à la suite de l'accueil qui lui avait été réservé lors du dernier festival Couleur Café, en juin. Elle n'était sans doute pas obligée de prendre la fuite, et aurait pu faire preuve de répondant face à ses détracteurs. Mais comment ne pas condamner l'attitude intolérante de ces quelques « hooligans ». Il s'agit d'ailleurs peut-être des mêmes énergumènes qui avaient fait fuir Patrick Juvet quelques années plus tôt.

Autres rebelles français, Sniper débarque précédé d'une réputation sulfureuse. Pourtant, ils bénéficient du soutien inconditionnel de NTM, dont on se souviendra qu'ils ont déjà participé au festival, au cours des années 90. Mais quelle controverse l'invitation de ces Parisiens a-t-elle pu déclencher : menaces de mort adressées au bourgmestre de Dour, débat médiatique et politique, pétitions en tout genre, le tout pour un groupe qui commence à peine à percer chez nous. Enfin, force est de constater que toute cette polémique médiatisée, et amorcée en France sous le régime Sarkhozy, aura finalement été bénéfique à Sniper, si l'on en juge le public qui se pressait devant la Last Arena. Vu le sort réservé à Diam's, les pires craintes étaient donc à prévoir. Faut dire que la dégaine des membres du groupe, ainsi que le déploiement de forces de l'ordre en coulisse et dans le public (NDR : en civil, afin de ne pas échauffer davantage les esprits) n'étaient pas de nature à calmer la situation. Dès le début du set, Le DJ lance un appel au respect et à la tolérance. Sans doute par crainte de recevoir également des bouteilles à la figure. Et dès qu'il hurle « Faites du bruit pour Diam 's ! », on craint une nouvelle réaction fanatique des hooligans. Il n'en sera rien. La sauce prend instantanément ; et le public suit. Aux textes, pas spécialement relevés « La France », « Tournante » ou des slogans tels que « Tu me trouves vulgaire ? Eh, nique ta mère » vient toutefois s'ajouter des prestations de DJ et MC révoltés (NDR : et excités, malgré leurs substances relaxantes qu'ils fument en coulisse). Des interventions qui relèvent une prestation parfois surchargée par les basses. Finalement ils n'étaient pas aussi méchants qu'on ne les avait annoncés. Et la clôture de leur set, rehaussée par la présence de tous leurs amis invités sur les planches, n'aura fait que confirmer ce qu'on pensait de cette polémique : une tempête dans un verre d'eau. D'autant plus, que de mémoire de festivalier, les prestations de Public Enemy, Assassin ou encore NTM n'avaient pas soulevé autant de contestation.

Autre genre, mais pas forcément autre public : la programmation avait judicieusement pensé à aligner Pleymo à côté de Sniper. D'ailleurs, deux ans plus tôt, cette formation avait presque volé la vedette à Agnostic Front. Certes, on sent une vague, dite de néométal, proche de Korn, mais aussi une dose de rap « à la française » (le producteur de NTM leur a d'ailleurs filé un coup de main), rejoignant ainsi les autres Lofofora, Silmarils ou encore Mass Hysteria qui sont également tous passés par Dour, dans le passé. On les avait déjà vus 2 ans plutôt sous la tente hardcore. Habillés de salopettes de couleurs différentes, ils ressemblaient à de petites figurines en plastique. C'est d'ailleurs de là que vient leur nom. Si Pleymo semble avoir évolué depuis la sortie de son troisième album (« Rock »), à l'écoute de leur tube, on aurait pu ajouter le terme pop. Les Français entament leur set très énergiquement, sur un ton qui rappelle leurs deux premiers albums. Mais le concert s'essouffle assez rapidement ; et seuls les ados semblent encore ravis ou alors les jeunes filles pour qui le look du groupe ou le charme de Mark (le chanteur) suffisent amplement. Le manque d'inspiration est flagrant. Et que dire lorsque Mark propose d'imiter purement et simplement le « Braveheart » de Sick Of It All (NDR : la comparaison avec ses derniers, ô combien louangés, en restera là !) ! Certes il est amusant de voir ainsi la foule se séparer en 2 et se rentrer dedans, dans la joie et la bonne humeur. Mais ce type de spectacle a, comme on dirait, un coup de déjà-vu. La fin de leur concert m'a même rappelé celui accordé par Kyo un an plus tôt, lorsque tous les jeunes fans ont entamé en chœur « Divine excuse ». Il en faut pour tous les goûts et tous les âges, me rétorquerez-vous. Mais pour la qualité faudra repasser…

S.L.

Informations supplémentaires

  • Date: 2004-07-17
  • Festival Name: Dour
  • Festival City: Dour
  • Rating: 0
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