Tunisienne de naissance et New-yorkaise d’adoption, Emel Mathlouthi à publié l'album "Everywhere We Looked Was Burning", ce 27 septembre dernier.
La majorité des titres sont interprétés en anglais, une langue qui s'est imposée à elle quand elle s’est installée à New York, où elle a découvert la poésie très imagée de Rainer Maria Rilke et T.S Elliott et a repensé à la place importante prise par le rock et le folk durant son adolescence. Elle loue une maison à Woodstock et commence à écrire en s’inspirant de la nature ainsi que de la beauté et des luttes de notre époque.
Pour ce nouvel opus, elle a reçu le concours d’une pléiade de producteurs, dont Steve Moore (Zombi), (LowerDens), Chris Tabron (Beyoncé, Common, The Strokes) et Marta Salogni (the xx, Björk, Frank Ocean) …
L’exemple le plus frappant de ce processus est peut-être le morceau « Merrouh » : un des rares titres en arabe tunisien sur l’elpee s’achevant dans une tempête rythmique générée à partir de samples reproduisant bourrasques, vagues et crépitements de feu.
Issu de cet LP, le clip de « Rescuer » est disponible ici