La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Chroniques

Thurston Moore

Psychic Hearts

Premier album solo pour le leader de Sonic Youth, qui jusqu'à présent avait toujours concrétisé ses expériences individuelles à travers la formation circonstancielle Dim Stars. Pour enregistrer "Psychic Hearts", Thurston Moore a reçu le concours du drummer de SY, Steve Shelley, ainsi que de Tim Foljahm, qui joue avec Steve et Jad Fair dans un autre projet tout aussi circonstanciel répondant au nom de Mosquito. Sur "Psychic Hearts", Thurston chante, joue de la guitare mais également de la basse. Quinze titres qui alternent climats indomptables et intimistes, à la limite minimalistes. La réponse américaine au Fall n'a jamais été aussi cinglante dans sa punktitude. Un morceau de plastique découpé en quinze fragments dont un final de près de vingt minutes ; une composition élaborée par paliers avec en plein cœur une explosion de feedback déglingué. Et puis surtout deux morceaux remarquables, le très ‘sonicyouthien’ " Patti Smith math scratch" et le convulsif bruitiste "Hang on". Etonnant!

 

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Ian Moore

Modernday folklore

Groupe fondamentalement revivaliste, le Ian Moore Band souffle le chaud et le froid tout au long de ce "Modernday folklore". Insipide lorsqu'il patauge dans la pop FM sub Chris Rea, voire agaçant par ses dérapages dans le nombrilisme métallique, il se révèle pourtant efficace dans le domaine du blues rock (Robin Trower?), du rhythm’n’blues (Steve Miller, Blind Faith) voire du jazz rock (Chicago Transit Authority), atteignant le sommet de son art lorsqu'il aborde l'urban rock de Thee Hypnotics ou l'ambient folk de Daniel Lanois. Un groupe qui affiche manifestement d'excellentes dispositions, mais qui doit certainement encore apprendre à les définir...

 

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Moom

Toot

S'il n'y avait ce zeste de funk, dispensé de manière très sporadique, nous aurions pu croire que Moom appartenait à la Canterbury School. Celle qui avait donné naissance, voici un quart de siècle, à Caravan, Hatfield & The North, Egg et quelques autres formations du même cru. C'est à dire profilée sur une texture prog rock jazzyfiante, modulée par la section rythmique fluctuante, éclaboussée, d'accords de guitare gémissants, explétifs et détrempé de claviers tentaculaires. Chez Moom, toutes ces spécificités correspondent à ce profil. Mais le quatuor n'est pas issu de la célèbre  cité universitaire, mais bien de Northampton. Et puis il a bien enregistré ce "Toot" en 1995. Un elpee agréable, il faut l'admettre, mais plus que revivaliste ! ...

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Mooch

Starhenge

On ne vous pas obligé d'allumer un pétard. Ni de participer à une séance de yoga. Encore moins d'aller roupiller. Ce n'est toujours pas l'heure de becqueter. Ni le moment de se saouler la gueule. Enrhumés, ne croyez surtout pas que vos secrétions nasales péricliteront. On ne vous a pas conseillé d'écouter ce "Starhenge" au ralenti, ni en accéléré d'ailleurs. Comment voulez-vous, dans ces conditions que cet insecte sonore puisse atteindre ses soixante six minutes de vol? Drôle d'ambient, même après avoir découpé le produit du diptère en six fragments. Vous prenez la mouche? On ne vous dira plus rien...

 

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Moloko

Do you like my sweater

Tout comme Letfield et Tricky, Moloko appartient à la nouvelle vague trip hop qui contamine les night clubs hyper branchés, en Grande Bretagne. Un duo composé du vétéran de la scène post industrielle de Sheffield, Mark Brydon. Et d'une Dublinoise. Roisin Murphy. Vous avez sans doute déjà eu l'occasion d'entendre le superbe single "Where is the what if the why is in why" sur l'une ou l'autre station radiophonique. L'Ep épingle trois versions différentes de cette composition, ainsi que "Party weirdo", dont les sonorités synthetico-aquatiques pourrait aisément alimenter la bande sonore d'un dessin animé de Donald Duck. Les deux fragments figurent bien sûr sur ce "Do you like me sweater". Au total dix-sept morceaux qui ne retrouvent que trop rarement les spécificités spectrales, fascinantes et voluptueuses du single. Et en particulier ce groove sinistrement languissant. Or, privé d'étincelle, ce mélange de funk, de dub, de techno, de jungle et d'ambient ne parvient pas entrer en combustion. Contentez-vous donc du single!

 

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Mojave 3

Ask me tomorrow

Vous aimez Tarnation ? Vous aimerez Mojave 3. Deux nouvelles signatures de 4AD, dont le style est fort proche. Inspiré par Cowboy Junkies. Même si celui du combo en question se révèle plus atmosphérique, plus mélancolique. Sorte de country en état de léthargie propice aux climats feutrés, intimistes, ténébreux (Leonard Cohen?) délicatement délayés dans des mélodies à l'instrumentation vulnérable, presque minimaliste (House of Love?) et aux harmonies vocales opiacées, bouleversantes, réminiscentes des Everly Brothers...

 

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Joni Mitchell

Turbulent Indigo

Écrit par

Bien que responsable de dix-sept albums à ce jour, Joni Mitchell, née Roberta Joan Anderson, s'est surtout distinguée sur la scène musicale entre 1967 et 1975. Une époque au cours de laquelle, elle apportera sa contribution à l'immortalisation du rêve hippie (Woodstock). Son meilleur elpee remonte d'ailleurs à 1971. "Blue". Un disque raffiné à la poésie austère. Par la suite, elle se tournera vers un style de composition plus complexe, plus sophistiqué, profilé sur le blues, la musique classique ou le jazz. Aujourd'hui, Joni a de nouveau des choses intéressantes à dire. Et elle nous les confesse tout au long de son dernier album. Jadis, elle croyait que ses chansons pouvaient changer le monde. Aujourd'hui, elle constate avoir prêché dans le désert. "Turbulent Indigo" reflète ce cri de désespoir. Un opus, puissant, coléreux et amer dont le titre maître retentit comme le credo de sa vie artistique, alors que le remarquable "Sex kills" diffuse un message lourd de signification...

 

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Mistigri

Mistigri

Il est néerlandais et joue de la guitare. Elle est de souche brésilienne, chante et se réserve les percussions. Ils vivent en Belgique et appartenaient à la formation Sweeties, tout début des eighties. Pour compléter le line-up du groupe, ils ont engagé un drummer et un bassiste. Eponyme, ce disque constitue leur premier album. Vous avez sans doute déjà eu l'occasion d'apprécier le single "La chanson de la forêt". La plupart des titres de l'opus sont taillés dans la même structure mélodique. Des chansons pop contagieuses, vivifiantes, lacérées de cordes de guitare ‘larsenées’, croustillantes, crues, effilées, noisy même, mais à la manière de Dominic Sonic ; et parfumées par la voix claire, candide, sensuelle d'Ariane, dont le timbre semble s'immiscer entre les inflexions de Lio et de Vanessa Paradis. Des chansons exprimées dans la langue de Voltaire, mais aux lyrics assez simplistes. Ce qui n'empêche pas le morceau de plastique de s'avérer très agréable. Niagara rencontre Mary Goes Round!

 

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The Mission

Neverland

Première constatation, Craig Adams a quitté le navire, laissant Wayne Hussey seul au gouvernail. Et puis Mission est revenu à un style plus sombre, plus cold, laissant même apparaître des traces très marquées de ‘curisme’, comme sur les excellents "Raising Cain" et "Heaven knows". Le reste nous donne l'impression d'une plus grande accessibilité, d'une plus grande finition dans la production. Et pourtant, c'est Wayne en personne qui s'en est chargé. Un disque d'excellente facture, mais qui ne génère plus grand chose de révolutionnaire... Ce groupe a-t-il, d'ailleurs, vraiment encore une mission dans le rock contemporain?

 

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Misery Loves Co

Misery Loves Co

Clawfinger et Misery Loves Co appartiennent à la même scène underground suédoise. Hardcore pour être plus précis. Auto-titré, ce morceau de plastique constitue son premier album. Un disque âpre, impétueux mais dénué de la plus élémentaire subtilité. Plus Killing que Joke, sorte de Nerve batave qui se mue en Pantera paroxystique... Quel carnage!

 

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