OXES est une formation issue de Baltimore, dans le Maryland. Elle s’est forgée une certaine popularité au sein des milieux indépendants, au début des années 2000. A cause de ses performances ‘live’ étonnantes, et puis de son sens de l’humour particulièrement aiguisé (NDR : enfin, c’est ce que raconte la presse spécialisée). Aux States, ce groupe est considéré comme un des représentants les plus éminents de la scène math-rock-noise américaine. Pas étonnant qu’il ait été signé par le label indie African Tape.
« #1 » et « #2 » sont deux disques qui devraient d’abord intéresser les aficionados du band. Surtout quand on sait que l’un des deux guitaristes s’est établi en Italie.
En fait, on est ici en présence d’une remise au goût du jour de leur maxis, mais sous la forme de deux disques distincts, le tout enrichi de remixes.
Le premier single s’intitule « Crunchy Zest ». Une version que le combo destine aux stations radiophoniques. Hypnotique, cette adaptation nous rappelle le rock célébré par Shellac en 1999. Si le remix disco du titre maître a fière allure, la plage qui clôt l’œuvre tire excessivement en longueur. Plus que dispensable !
Titre phare, « Orange Jewelryist » constitue le second single (NDR : pour que votre info soit complète, sachez que les deux plaques sont vendues séparément). Sous sa mouture ‘radio’, la compo démontre le potentiel noise du combo. Ce disque épingle également deux covers, dont une totalement stérile (« Teils and Reflected Necklace Rmx ») et une version ‘radio’ du titre maître, qui étale tout le potentiel noise du groupe, avant de s’achever par un titre électro.
Bref, il faut être inconditionnel ou collectionneur pour vouloir se procurer absolument ces deux plaques. D’autant plus qu’elles ne recèlent, en tout, que deux ou trois morceaux intéressants. C’est un peu cher pour si peu. Franchement, vous auriez plutôt intérêt –si vous ne vous les êtes pas encore procurés– à privilégier les premiers opus. Ou alors attendre la parution de leur prochain…