Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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Evanescence

Evanescence (Cd + Dvd)

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Depuis l’énorme succès rencontré par son premier album, « Fallen », qui s’est écoulé à plus de 17 millions d’exemplaires, Evanescence n’a cessé d’écumer les routes, et de chambouler maintes fois son line-up. Amy Lee y fait figure de leader incontestée.

On se demandait sérieusement si on entendrait encore parler de ce combo, aux allures d’éphémère machine à hits. Ce troisième album vient balayer nos doutes. La belle est parvenue à s’entourer d’un solide groupe, et d’un producteur chevronné, en la personne de Nick Raskulinecz (Rush, Alice in Chains…) Le concours de Will Hunt, batteur récemment aperçu chez Black Label Society, n’est pas étranger à une approche nettement plus heavy que celle opérée chez « The Open Door », deuxième effort pas convaincant pour un cent. Ici, les compositions sont pêchues et extraordinairement bien arrangées. A l’instar de « The Other Side », caractérisé par ses interventions de cordes très discrètes ou encore « Lost in Paradise », et son intro au piano. Si le refrain de « My Heart is Broken » s’avère entêtant, « Made of Stone » pourrait parfaitement s’écouler en format single.

Mais inutile de chercher ici des tubes comparables à « Bring me to Life » ou « My Immortal », car il n’y en a pas. Pourtant, le combo signe le meilleur et le plus authentique de ses albums. Une bien belle prouesse dans un style musical où la concurrence devient de moins en moins rude.

 

Evanescence

The Open Door

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Les fans –ados pour la plupart– trépignaient d’impatience et commençaient à trouver le temps long depuis la sortie du cd/dvd « Anywhere but Home ». Enfin, le voilà ! Le groupe d’Amy Lee revient sur le devant de la scène avec un deuxième album studio taillé pour les radios. Tous les titres vont y passer. Le combo lancé en 2003, grâce à l’apparition du titre « Bring me to life » sur la BOF de Daredevil, continue sa lancée dans son univers à la croisée des chemins de la pop et du rock gothique. Les arrangements sont toujours aussi pompeux, la production bétonnée et les mélodies demeurent sirupeuses et calibrées pour toucher les adolescentes en mal de sensations fortes. « Lithium » est le sosie presque parfait du mégatube « My Immortal » sur « Fallen ». Tous les ingrédients sont réunis pour transformer l’opus en or et en platine. Mais ici, tout est si bien formaté que l’on peine à croire en l’honnêteté du combo originaire de Little Rock. Alors que les Gathering, Within Temptation et autre Nightwish n’ont eu d’autres choix que de se battre becs et ongles pour défendre une musique nouvelle et foncièrement honnête, Evanescence débarque et remporte un succès fulgurant dès son premier effort. En utilisant une recette élaborée par des groupes majoritairement européens, mais en arrondissant les angles pour séduire les programmateurs des radios ‘branchées’, la bande à Amy Lee a finalement accouché d’un goth FM. Habillé d’une pochette sombre mais esthétique, « The Open Door » en deviendra probablement un des albums de référence. Préparons nous à un matraquage médiatique. Mais finalement, c’est quand même beaucoup plus sympa de se réveiller au son de la voix sensuelle de Miss Lee que d’enfiler ses pantoufles en écoutant Patrick Bruel, non ?

Evanescence

Anywhere But Home (Cd + Dvd)

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En 2003, le succès phénoménal du groupe américain Evanescence s'est concrétisé par l'album "Fallen" ; et une flopée de singles, dont le superbe "Going Under", a envahi le top 50 belge. Le secret de cette percée inattendue ? Un metal gothique et mélodique particulièrement soigné, agrémenté de ballades pianistiques aux senteurs celtiques, le tout dominé par des riffs gras et surtout par la voix envoûtante d'Amy Lee. Evanescence ne faisait que reprendre une formule déjà bien en vogue chez nous grâce à des combos tels que Within Temptation ou Lacuna Coil. Mais la classe était au rendez-vous. Cadeau pour ses fans, "Anywhere But Home" propose un CD live enregistré sur sa tournée européenne en 2004. Un disque qui réunit les titres les plus connus, un inédit et une reprise de Korn. Cerise sur le gâteau, pour le prix d'un simple CD, le package offre un DVD du même concert, enregistré au Zenith parisien, et ponctué de scènes de coulisses et de clips. Le produit est alléchant. Filmé sous de nombreux angles, le concert en met plein la vue et réserve de très bonnes surprises comme la prestation solo d'Amy Lee sur l'émouvant "My Immortal". D'aucuns estiment qu'il était peut-être un peu tôt pour un groupe qui n'a qu'un album à son actif de s'adonner déjà à l'exercice de l'album live, mais on constate au fil du concert que les membres du combo prennent réellement du plaisir à jouer ensemble. Enanescence ne serait-il donc pas un groupe préfabriqué ? Un groupe semblable à bon nombre de formations pseudo metal qui débarquent par bateaux entiers des USA…

Evanescence

Evanescence, quand le métal se fait aérien

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Le phénomène Evanescence a gagné la Belgique. Propulsé par la B.O. du film Daredevil, l'élégant " Fallen " est disque d'or chez nous, fait relativement rare pour un groupe de métal. Comment définir la musique d'Evanescence et surtout expliquer son succès en ces jours où la majorité des groupes américains pour teen-agers se la joue punk en voiture de luxe? Présenté comme le premier album fusionnant rock gothique et néo métal, " Fallen " s'apparente davantage à la scène européenne des groupes à chanteuses (Within Temptation, Portishead, Lacuna Coil...) qu'à la mouvance des Sum 41 et autre Good Charlotte. Superbement ficelée, et gonflée par une grosse production, la musique hybride d'Evanescence est enrichie par des cordes judicieusement posées, de belles mélodies au piano, et une voix aérienne, celle de l'envoûtante Amy Lee.

De passage à Tilburg le 18 octobre dernier pour l'unique date, au Benelux, de sa tournée européenne, la nouvelle sensation américaine a enflammé la confortable salle 013. L'occasion de s'entretenir avec le leader Ben Moody peu avant son entrée en scène. (NDR : depuis, Ben a quitté le groupe)

Comment est née ta rencontre avec Amy Lee?

C'était en 1996. A cette époque, j'avais quatorze ans et je fréquentais un camp de vacances d'été, comme le font beaucoup de jeunes américains. Un soir j'ai entendu une magnifique mélodie au piano et une voix superbe. C'était une fille qui jouait, et après avoir attendu la fin du morceau, je suis allé la féliciter et me présenter. Nous avons longuement discuté de musique, je lui ai demandé si elle voulait faire partie de mon groupe car je cherchais une chanteuse. Elle fut tout de suite emballée. Pendant plusieurs années, nous avons composé ensemble, enregistré des démos. Il y a finalement de vieux titres sur notre album " Fallen " qui n'est dans les bacs que depuis mai 2003.

Votre succès a été fulgurant. N'est-ce pas une ascension un peu trop rapide?

C'est possible, mais cela fait tellement longtemps que nous attendons d'avoir cette reconnaissance. Nous avons créé notre propre identité, un son personnel, et c'est cela qui fait toute la différence entre Evanescence et tous ces groupes préfabriqués.

Le style d'Evanescence évoque une certaine scène européenne. Quelles sont vos influences?

Il est vrai que nous écoutons pas mal de musique européenne et nous admirons beaucoup des gens comme Björk ou Portishead. Mais j'ai grandi en dévorant les albums de Motley Crue, de Ratt et de Bon Jovi. Puis il y a eu la vague de Seattle avec Pearl Jam, Nirvana, Soundgarden. Il m'arrive même d'écouter Michaël Jackson, mais si vous achetez notre album, vous pourrez constater que ce n'est pas une influence pour nous.

Estimes-tu qu'Amy Lee soit votre meilleur atout?

Amy représente 50% d'Evanescence. Elle possède une magnifique voix et un charisme indéniable. Elle nous aide à nous faire remarquer, car aux USA, les groupes de rock avec une chanteuse ne sont pas monnaie courante. De plus elle a participé à l'écriture de la plupart des titres de l'album.

Comment se passe votre première tournée européenne et pourquoi avoir boudé la Belgique?

Le monde est si grand! Nous n'arrivons pas à répondre à toutes les sollicitations, mais c'est promis, nous passerons bientôt chez vous. Quant au public européen, il est bien plus réceptif que le public américain. Chez nous, les concerts sont banalisés, tandis qu'ici on sent que les gens n'attendent que ça. Dès que nous entrons en scène nous percevons cette poussée d'adrénaline dans la foule. Quelle motivation pour nous! C'est une sensation nouvelle qui génère une grande force pour chaque membre du groupe.

Merci à Vincent Devos

Evanescence

Fallen

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Présenté comme le premier album de tous les temps à avoir réussi la fusion entre le rock gothique et le néo metal, "Fallen" révèle davantage de points communs avec Lacuna Coil et Within Temptation qu'avec Korn et Soulfly. Propulsé par la B.O. du film 'Daredevil', ce groupe américain commence à envahir les ondes des radios nationales un tant soi peu ouvertes aux nouvelles tendances du rock. Gothique, élégant, aérien, le metal du groupe de la ravissante Ami Lee prend de la hauteur, allie puissance des riffs à la beauté des mélodies, surprend par ses multiples aspects typiquement européens ; à l'image d'un Lacuna Coil, sans nul doute sa principale influence. A contrario de l'Europe, les groupes à chanteuse sont loin d'être nombreux et populaires Outre-Atlantique. Ce qui rend cet opus d'autant plus attrayant pour les amateurs du genre. Superbement ficelées, et gonflées par une production digne d'un Metallica ou d'un Ozzy Osbourne, les onze compositions naviguent entre metal traditionnel et new wave années 80 ; une musique hybride et succulente, enrichie par de belles mélodies au piano et des cordes judicieusement posées. Une belle reconversion pour le guitariste Dave Fortman, ex Ugly Kid Joe, pur produit de la vague metal US de la fin des nineties. Caractérisé par son refrain rappé, le single déjà populaire " Bring Me To Life " est peu représentatif de l'ensemble de l'œuvre ; une œuvre qui contribue davantage à l'épanouissement des liens qui se créent entre le rock mainstream et le heavy metal. Vivement un second album!