Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

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Jinder

I'm alive

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Ce jeune chanteur/compositeur et conteur anglais n’est âgé que de 25 ans. Avant de se lancer dans une carrière en solitaire, il a participé à différents projets. Dont un duo partagé en compagnie de son ami Olas, également compositeur. En 2004, le tandem avait d’ailleurs commis un album intitulé "The best of days ahead". Et puis, à ses débuts, il avait milité au sein d’un groupe rock répondant au patronyme de Candlefire. Sa carrière en solo l’incite à se produire un peu partout en Angleterre, et particulièrement au club ‘Troubadour de Londres’ où il se fait remarquer par le manager du label Folkwit. Il entre en studio pour enregistrer son premier elpee "Willow park", un disque paru en 2005. Il accomplit alors une tournée en Europe et aux States ; puis en mars 2006 retourne en studio. Pour la circonstance, il reçoit le concours de ses amis dont Melvin Duffy, préposé à la pedal steel guitar dans le backing band de Robin Williams. Il bénéficie en outre de la collaboration de Stephen Darrell Smith, son ancien partenaire chez Candlefire. Il s’y réserve les claviers, l'accordéon et assure la production.

"I'm alive" est une œuvre largement teintée de folk. Un disque qui s’ouvre par "Hill country". Dylanesque, country folk, énergique, cette plage est caractérisée par la présence d’une pedal steel vivifiante. Le spectre de Zimmerman hante également le superbe "A song to myself". On croirait presque entendre une de ses compos interprétées à la manière des Byrds, la voix de Jinder épousant le timbre de Jim McGuinn, pour la circonstance. Un climat prorogé tout au long de "Train in your voice", une ballade tendre enrichie par l'orgue Hammond et la pedal steel. Pourtant Jinder est loin de plagier son maître. Il possède son propre style. Sa voix est angélique. Il nous entraîne dans un univers empreint de poésie et de beauté, à l’aide de mots simples. Ses lignes mélodiques sont efficaces. Ce goût pour l’esthétisme alimente des ballades comme "Travellin' song", "Townes's blues" ou encore "Hazel county". Parfois, sa candeur et sa tendresse me rappellent Donovan, un chantre folk anglais qui a sévi au cours des 60s. Et "Cicadas café" en est la plus belle illustration ! "1922 blues" s’ouvre judicieusement au folk blues. La machine est cependant susceptible de s'emballer. A cet instant, tous les musiciens se serrent les coudes. Et je pense tout particulièrement au country honky tonk "Life" ; mais aussi à "In my time of dying", plage impressionnante par sa démarche dramatique. Pour la circonstance, les cordes libèrent toute leur puissance. Redoutable, le timbre de Jinder monte de deux crans et tutoie l’intensité d’un Robert Plant. Le tempo accélère. Et s’abandonne dans un boogie folk, franchement d’excellente facture. En finale, "Shake me" emprunte les rythmes à la Bo Diddley. Ils mènent la danse ! La section rythmique pousse les guitares vers l'emballement final, avant l’éruption…