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Lowfi-Kings

A hard night s day

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Pour enregistrer "A hard night's day", cette formation allemande a reçu le concours d’une des figures emblématiques du blues autrichien : sir Olivier Mally. Il assure le chant et gratte un peu sa guitare. Le line up des Lowfi-Kings implique Jan ‘Chuck’ Mohr à la guitare, Martin Bohl à l’harmonica (habituellement, il se réserve le chant), Dirk Vollbrecht à la basse et Björn Puls à la batterie. Auparavant, le groupe répondait au patronyme de The Chargers et comptait un elpee à son actif, « Hypercharged », un disque paru sur le label Stumble. Sir Olivier participe régulièrement à différents projets ; mais possède néanmoins son propre band : Blues Distillery, un ensemble déjà responsable d’une bonne quinzaine d’albums.

Toute cette équipe réunie pratique un blues sans compromis. L’impact de leur musique est direct. La voix de Mally est rugueuse, âpre. Les mots s’échappent du plus profond de sa gorge. « Life ain’t to hard » ouvre parfaitement les hostilités. L’harmonica de Bohl est omniprésent. Sir Olivier crie son désir de rencontrer une « Nighttime woman ». Cet appel réveille Chuck qui signe sa première sortie sur les cordes. Les Kings abordent une version attachante et dépouillée du « Who’s been talking » de Howlin’ Wolf. Le timbre de la voix d’Olivier est ténébreux. Une sensation de désespoir accentuée par le son de guitare réverbéré. La musique semble constamment empreinte de retenue. Elle ne s’affole jamais, même dans l’exercice du boogie. A l’instar de « Skippin », une plage signée Buddy Guy. Peu de compos personnelles dans le répertoire du combo. Une exception qui confirme la règle : « Can’t wait to see my baby ». La voix entraîne les autres musiciens tout au long de ce très bon Chicago shuffle. Très saignant, par ailleurs. Bien mis en évidence, Mr Bohl opère la synthèse des grands harmonicistes. Et je pense tout particulièrement à Little Walter, Sonny Boy Williamson ou Junior Wells. Tout naturellement, la section rythmique assure le tempo. Leur version du « Walking dog » de Rufus Thomas est particulièrement réussie. Ce morceau nous entraîne au cœur des bayous louisianais réputés pour leur climat chaud et humide. Une situation qui semble inspirer Chuck sur les cordes. Les Kings apportent une touche swing et jazz sur le « Your mind is on vacation » de Mose Allison. Jan caresse ses cordes légèrement, délicatement, doucement. Nos bluesmen teutons véhiculent ainsi leur blues de plage en plage ; et signent un tout bon slow blues : « The last tear ». Un fragment qui lorgne manifestement vers le west coast blues. A cause du jeu d’harmonica, dont le style semble hérité en ligne droite de Georges Smith. Cet album s’achève, en toute simplicité, par « Evil », une compo signée Willie Dixon et popularisée jadis par Howlin’ Wolf. Une adaptation qui sied bien à Sir Olivier, dont le timbre vocal typé, indolent, râpeux, rappelle le géant de Chicago…