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The Knife

Silent Shout: An Audio Visual Experience

Écrit par

Après la sortie d’un « Deep Cuts » frais mais inégal, le duo suédois est revenu sur le devant de la scène. L’an dernier. Lors d’un « Silent Shout » surprenant de noirceur. Afin de soutenir cet excellent essai, The Knife a parcouru l’Europe en 2006 pour une tournée de quelques dates, qui s’est notamment arrêtée chez nous au festival Pukkelpop. Un événement si l’en est ; la formation se faisant plutôt rare sur les planches. Encore plus dark, encore plus surprenant, « Silent Shout : An Audio Visual Experience » retranscrit respectueusement l’ensorcelante prestation des frangins Dreijer. Au niveau audio, hormis quelques titres brillamment dépouillés de leur candeur initiale (« Heartbeats », « Pass This On »), la version CD n’apporte pas grand-chose à l’ensemble, certaines compos sonnant exactement comme sur le disque originel (« We Share Our Mother’s Health », « The Captain »). Le Dvd constitue par contre une véritable mine d’or. Outre le concert et son incroyable mise en scène qui laisse pantois, il recèle également l’intégralité des clips de la formation. Un véritable régal pour les yeux.  Des ‘kitchissimes’ « NY Hotel » et « You Take My Breath Away » aux petits joyaux techniques incarnés par « Silent Shout » ou « Like A Pen », il faut reconnaître que la qualité des vidéos, à l’instar des compos du tandem, a bien évolué au cours du temps. Enrichi d’un amusant court-métrage de 5 minutes intitulé « When I Found The Knife », « Silent Shout : An Audio Visual Experience » fera pleurer de rage tout fan ayant manqué cet événement fabuleux !



The Knife

Silent Shout

Écrit par

Dès les premières secondes de son cri silencieux, The Knife donne le ton : on entre dans une toute autre dimension. Une dimension ombrageuse, perverse et suintante où la délicatesse qui enveloppait le tube « Heartbeats » (repris récemment par José Gonzales) n’a plus lieu d’être. Plongé dans l’obscurité des compositions de ce nouveau recueil, l’imprudent qui se serait laissé emporter dans ses méandres de sons hypnotiques aura pour seul guide la voix de Katrin Dreijer Andersson. Une voix aigre-douce, se jouant du sort de l’auditeur et ne l’éclairant qu’aléatoirement d’une faible flamme d'espérance (« Na Na Na », titre crétin pour un morceau envoûtant). Une fois perdu dans l’univers insalubre de la formation scandinave, difficile d’en sortir indemne. Pour en trouver l’issue, il faudra inévitablement y parcourir aussi bien les contrées les plus hospitalières (« The Captain », « Marble House ») que les chemins les plus tortueux (« We Share Our Mother’s Health », « Neverland »). Au bout de 48 minutes et 42 secondes, on respire. Le voyage a beau donner l'impression de durer des heures, personne ne s’étonnera de vouloir retenter l’expérience au plus vite.

The Knife

Deep cuts

Du synthé cheap eighties et la voix d’une pipette qui imiterait Kate Bush : voici The Knife, duo électro-kitsch de Suède qui croit que les Bangles sont à la mode. De l’eurodance poussive et maladroite, qui nous ferait presque regretter les samedis de kermesse et ces auto-scooters : en plus ici y a pas de floche – mais en même temps un tour gratuit ça donne même pas envie. Heureusement que parfois Olaf et Karin (c’est leur nom) se rendent compte que trop de pommes d’amour tue la mélodie : le beat une fois discret, on ose enfin ranger nos Boules Quiès (« This Is Now », très Dot Allison, « Handy Man », très Playgroup). Sinon c’est écœurant comme la chenille qui démarre à l’envers : la prochaine fois qu’on écoutera un disque des Knife, on prévoira le sac plastique. Mieux vaut rester prudent.