Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

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Trust (France)

Soulagez-vous dans les Urnes

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Pour en savoir plus à propos de la reformation du porte-drapeau du hard rock ‘bleu blanc rouge’ des années 80, nous vous renvoyons à notre rubrique ‘interviews’. Des propos qui ont été recueillis avant la sortie de ce nouvel album enregistré en public lors du festival de Bobital. « Soulagez-vous dans les Urnes » recèle douze titres ‘live’, ainsi que trois nouveaux morceaux particulièrement médiocres, heureusement refoulés en fin de parcours. « Chaude est la foule », « la Mort rôde » et « Sarkoland » sont totalement dépourvus d’intérêt. Ambiance hip hop, guitare groovy, refrains misérables, boîte à rythmes… on est bien loin du redoutable « Répression ».

Le matériel live est nettement plus intéressant, même si l’ensemble n’attaque plus aussi brutalement qu’à l’époque glorieuse de la bande à Bernie Bonvoisin. La setlist est composée de quatre titres du premier album, cinq extraits de « Répression », un de « Trust IV », et trois du moins populaire « Europe et Haines ». Un choix plutôt bien équilibré. Le medley qui réunit « Préfabriqués » à « L’Elite » n’aurait jamais été interprété à Bobital. C’est ce que rapporte l’article d’un magazine français spécialisé dans le rock lourd. Bricolage de studio ? Possible, mais le résultat est explosif. Plus complet, le DVD du même nom contient des incontournables comme « Les templiers », « Ton dernier acte » et « Sors tes Griffes ».

 

 

 

Trust (France)

Trust, plus antisocial que jamais

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Le plus célèbre groupe hard français se reforme ! Pour assurer la promo d'un album live et d'un DVD, six dates - seulement - ont été programmées dans l'Hexagone. Depuis la dissolution de Trust, Bernie Bonvoisin s'est essayé, parfois avec succès, à la chanson française, mais aussi au cinéma - l'excellent « Hiver 54 : l'abbé Pierre » - et à l'écriture de bouquins revendicatifs. Libre de certains engagements, et séduit par la proposition alléchante d'un promoteur français, le leader de Trust a rappelé ses anciens complices pour un unique concert qui s'est déroulé le 8 juillet dernier lors du festival de Bobital. Provoquant un raz-de-marée chez les fans de la première heure qui ont redécouvert sur scène un groupe dont les riffs acérés et les textes révoltés ont accompagné leur jeunesse.

De passage au Splendid de Lille, Bernie et son guitariste Nono nous ont décrit le contexte de cette reformation tout en évoquant quelques anecdotes. « Cela avait quelque chose de vertigineux de jouer devant autant de monde après autant de temps », confesse le chanteur. « L'alchimie entre nous était parfaite, et en plus, nous avons joué avant nos idoles Chuck Berry et Jerry Lee Lewis. Ce concert à Bobital a été le déclic. Nous nous sommes dit que c'était un peu bête d'avoir répété pour un seul concert, alors nous avons décidé de nous reformer pour quelques dates, avec la sortie de ce dvd en perspective ».

Les auteurs de l'‘Elite’, de ‘Bosser huit heures’ et de l'indémodable ‘Antisocial’ gardent des souvenirs amers d'une soirée pour le moins agitée en Belgique, un pays que les membres de Trust ont visité au début de leur carrière. « Je me souviens d'un concert que nous devions donner en 79 ou 80 dans une salle pourrie à Mouscron ». (NDLR : après recherches, il s'agissait en fait d'anciens locaux de l'Union Industrielle, sis au quartier Saint Piat de Tournai). « Nous sommes arrivés et rien ne fonctionnait. L'endroit était insalubre, des fils électriques pendaient de partout et le compteur était dans un état pitoyable. Impossible de jouer dans ces conditions. Nous avons donc décidé d'aller jouer au foot sur un parking aux alentours. La récréation a vite dégénéré et les flics nous ont embarqués. On a passé la nuit au poste ! ».

Malgré cette fâcheuse mésaventure, Bernie, authentique timide comme toutes 'les grandes gueules', dresse un portrait plutôt flatteur d'un pays dont il semble bien connaître certains de ses aspects culturels. « En Belgique il existe une ouverture d'esprit qu'on ne retrouve pas ailleurs. Vous avez une scène très riche au niveau musical, mais aussi sur le plan cinématographique. Il y a des concerts tout le temps, et les cinémas programment des films d'auteurs. Malheureusement nous ne jouerons pas en Belgique cette année, mais j'espère que les Belges se déplaceront à Lille. J'ai déjeuné récemment en compagnie de Benoît Poelvoorde, un type que j'adore. On aimerait bien bosser ensemble ! » En dépit de notre insistance, nous n'en saurons malheureusement pas plus sur l'éventuelle collaboration entre les deux fortes personnalités.

Le 13 décembre prochain, le public du Zénith retournera plus de vingt ans en arrière, à l'époque où les fans de rock français étaient partagés entre l'enthousiasme d'un Téléphone discipliné et la rage au ventre d'un Trust plus proche d'AC/DC que des Stones. « Nous jouerons nos classiques bien sûr, mais aussi quelques nouveaux titres qui apparaissent sur le CD et sur le DVD live. Et un hommage sera rendu à AC/DC. Je serai accompagné par Nono bien sûr, mais aussi par notre légendaire bassiste Vivi, le batteur Farid et le petit dernier, Easy Diop, un musicien noir qui apporte du groove à notre musique. Ce qui fait de Trust le groupe le plus multiculturel que je connaisse », se réjouit le chanteur dont la nouvelle devise est ‘Soulagez-vous dans les urnes’, titre du CD et du DVD disponible dans les bacs depuis quelques jours. Parmi les morceaux inédits, l'explicite ‘Sarkoland’ démontre à lui seul que le combo qui n'a jamais roulé pour aucun parti politique de l'Hexagone n'a rien perdu de son sens de la provocation.

 

Trust (France)

Still a live

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Enième témoignage public pour le combo de Bernie Bonvoisin et du guitariste Nono, "Still a live" a été enregistré durant la tournée hexagonale de l'album "Ni dieu, ni maître" sorti en avril 2000. Formé en 1977 et surnommé à l'époque "Le gang de la banlieue ouest", Trust a connu ses années de gloire avec des titres rageurs, à mi-chemin entre le punk et le hard, tels que "L'élite", "Antisocial", "Le mitard" ou "Les templiers". Si ces derniers figurent bel et bien sur cette nouvelle livraison publique, évoquant l'aspect résolument métal du groupe français dans les eighties, on se rend compte à l'écoute des morceaux plus récents comme "Reac prendre à vivre", "Le temps efface tout" et "La tounga" que Trust a emprunté une direction totalement différente dans la deuxième partie de sa carrière. Flirtant avec la chanson française et même avec la variété la plus douteuse, le combo a pris certaines distances par rapport à son public d'origine et a perdu son âme par la même occasion. La pêche n'y est plus, la foi a disparu, le mythe s'est éteint. On ne s'étonnera guère que le split soit passé totalement inaperçu au sein de la confrérie métal.