Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

logo_musiczine

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Depeche Mode - Sportpalei...
ufomammut_4ad_01

L’écho des chiens dans le sang de la tactique / No re re night fever Spécial

Écrit par
&

 

Pepe Wismeer est un duo drivé par Anne-Laure Therme et Damien Van Lede, une formation responsable d‘une vingtaine d’albums depuis 1999 et dont la musique expérimentale navigue aux confins de l’indus, du dark folk et de l’ambient.

Actif chez Ilitch, Thierry Müller alias Ruth Ellyeri (c’est son anagramme) est compositeur et multi-instrumentiste. Tout aussi expérimentale, sa musique est encensée par des artistes comme Lee Ranaldo (ex-Sonic Youth), Edward Ka-Spell (Legendary Pink Dots), Tim Gane (Stereolab) ou encore Steven Stapleton (Nurse with Wound). 

De la rencontre entre Pepe Wismeer et Thierry Müller ne pouvait naître qu’une solution sonore… expérimentale. C’est manifeste sur « L’écho des chiens dans le sang de la tactique ». Mais davantage tout a long du deuxième disque, « No re re night fever », deux titres (plus de 20 minutes chacun quand même) qui synthétisent le fruit de trois nuits d’improvisation. Et le résultat nous plonge au sein d’un univers qui oscille entre ambient et indus, traversé de sonorités cosmiques. On pense parfois au Floyd circa « More », à Tuxedomoon ou encore à Throbbing Gristle…

Ces références sont disséminées tout au long du premier CD. Auxquelles on pourrait ajouter Wire (« Even Eve », malgré les claviers cathédralesques ainsi que « Et l’on fera venir les chiens », une piste éthérée qui suscite un Mercury Rev), Sophia (ce sentiment de mélancolie accentuée par les cordes de guitare languissantes, tout au long de « I exteem »), le Legendary Pink Dots (le minimalisme synthétique, mais rythmé de « I am Azon ») ainsi que Berlin Blondes. Surtout à cause des voix triturées, incantatoires, maléfiques voire angoissantes. Et si « Pulsyciety » pourrait servir de B.O. cinématographique à une nouvelle ‘Rencontre du 3ème type, se distinguant par un crescendo qui mêle arrangements de cordes classiques et électro, la meilleure plage de l’elpee est incontestablement « Unicyconic icon ». Imprimée sur un tempo krautrock et légèrement teintée d’orientalisme, elle est traversée par des interventions de saxophone free, dispensés un peu dans l’esprit de Steven Brown (Tuxedomoon). Pour public averti uniquement !

Pour découvrir le clip de "Unicyconic icon", c'est ici

Informations supplémentaires

Lu 1392 fois