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Géographie du vide Spécial

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« Géographie du vide » constitue déjà le 18ème album d’Hubert-Félix Thiéfaine ; et pour la circonstance, il a reçu le concours de quelques collaborateurs, dont son fils, Lucas, à la mise en forme. Ce dernier a également composé la musique de « Nuits blanches », une plage dont les sonorités de claviers rappellent celles de Tony Banks (Genesis). Pas une grande réussite, il faut le reconnaître.

Parmi les autres contributions, on épinglera la participation d’Arman Melies sur l’excellent « Page noire », une chanson bercée de mélancolie suave, dont le final se distingue par une intervention au saxophone. Nosfel, ensuite. Pour « Prière pour Ba’al Azabab ». Imprimé sur un tempo électro plutôt monocorde, il souffre d’un refrain qui aurait pu être entonné par Patrick Sébastien. Ou encore J-P Nataf (Les Innocents) lors de l’excellent « Du soleil dans ma rue » que le natif de Dole interprète d’un ton ironique. Parmi les pistes décevantes, citons encore « L’idiot qu’on a toujours été », dont la musique ne colle pas vraiment au texte. Car oui, et c’est quand même une bonne nouvelle, la plume de l’artiste est intacte et nous réserve des poèmes empreints de magie, d’élégance et d’émotion. Ce qui ne l’empêche pas de fustiger notre société à qui il reproche un manque d’humanité, de fraternité, de poésie et d’amour. Et si cet opus souffle le chaud et le froid, notamment à cause de ces arrangements synthétiques qui gâchent certaines chansons (NDR : la guitare, les drums et le piano n’ont heureusement pas été totalement abandonnés !), on retrouve quand même de chouettes compos, à l’instar du saisissant « Reykjavik », de l’entraînant et presque cold wave « Eux », de l’enjoué « La fin du roman » sculpté dans le pop/jazz ou encore de « Fotheringay 1587 » qui relate les derniers jours de Marie Stuart, avant qu’elle ne soit exécutée. Sans oublier le solennel « Combien de jour encore », un titre qui rappelle qu’Hubert-Felix Thiéfaine mérite bien d’être considéré comme l’héritier naturel de Léo Ferré.


 

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