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Accept

Blind Rage

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Accept sonne un peu comme une injonction dans la liste des nouveautés de Nuclear Blast. Vu son pedigree, ce groupe peut laisser présager un bon produit… ou pas. Il faut parfois se méfier des groupes prolifiques. Leur premier album, éponyme, date de 1978. Sous la houlette de Udo Dirkschneider, Accept est parvenu à se hisser, au fil de sa discographie, à la hauteur de groupes comme Iron Maidon ou Manowar qui ont marqué de façon bien plus populaire le heavy des années 80. Après son départ en 1996, on pensait Accept disparu. C’était sans compter sur Wolf Hoffmann qui relance la machine à composer et dégotte Mark Tornillo au poste de chanteur. 2010 sonne le grand retour. La formation publie « Blood Of The Nations », suivi en 2012 par « Stalingrad ». Deux albums bien accueillis par la presse spécialisée.

Le band nous propose aujourd’hui « Blind Rage », sa quatorzième publication. Accroché par le clip promotionnel « Stampede » et la pochette bovine à faire fuir le syndrome de Creutzfeldt-Jakob, je me lance dans l’écoute de ce dernier ouvrage. Le moins que l’on puisse dire c’est que le son est vintage ! Chœurs, riffs, bonne basse, refrains mélodiques, toute la panoplie y est ! Accept fait ce qu’il sait faire depuis trente ans. Pas de grandes surprises ! On remet le couvert sur des recettes qui fonctionnent. Parfois un peu trop même : sur « Final Journey », il nous confirme leur amour de la musique classique. Après avoir intégré l’hymne national russe et la « Lettre à Elise » de Ludwig, il nous refait le coup en adaptant « Le Matin » de Grieg. On a de la chance que ce soit la musique classique qui les fascine et pas les comédies musicales. On aurait peut-être eu droit à une intégration métal de Luc Plamondon… Bref, si l’ensemble de la production tient la route, elle flirte parfois avec de l’auto-plagiat. Et ce taureau me direz-vous ? Vous ne trouverez sur cet album aucune référence à une révolte attendue ni au titre « Blind Rage ». Wolf Hoffman en dira juste que la pochette était choisie avant la production. Dans le fond « Blind Rage » c’est comme un plat préparé : la mention ‘photo non-contractuelle’, ne reflète pas le contenu » qui aurait dû y être apposé.

Ne soyons pas méchants pour le plaisir de l’être, « Blind Rage » est un ensemble bien fait et sympathique mais il ne restera pas gravé dans vos mémoires. Quant à votre serviteur, paraphrasant le Grand Jacques, il ajoutera tout simplement : « Au suivant ! »