Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (3 Items)

Bert Jansch

Un box pour Bert Jansch

Écrit par

Earth Recordings sort une édition limitée de 4LP/8CD consacrée à Bert Jansch enrichi d’un livre de 40 pages. L’anthologie recèle 147 titres rares et inédits - des spots en direct, des sessions et des concerts complets diffusés à l'origine par la BBC.

Guitariste légendaire, Bert Jansch a inspiré des musiciens comme Paul Simon, Neil Young, Led Zeppelin et d'innombrables revivalistes folk.

Plus d’infos ici

 

 

Bert Jansch

Crimson moon (reissue)

Écrit par

Décédé en octobre 2011, Bert Jansch avait 57 balais quand il a gravé « Crimson Moon ». C’était en 2000. Pour concocter cet opus, l’Ecossais avait reçu le concours de Johnny Marr (The Smiths, Electronic, etc.) et Bernard Butler (Suede) aux grattes électriques. Cependant, les deux musicos n’y rivalisent pas de déflagrations flamboyantes. Leurs interventions sont bien sûr électriques. Elles enrichissent la texture des compos. Mais aussi subtiles qu’efficaces, elles ne s’imposent jamais. Tout ceci dans un cadre défini par la guitare sèche, le plus souvent jouée en picking par Bert, et dont le doigté tout comme le feeling sont incomparables.

Dans l’histoire du rock, Bert Jansch est une véritable légende. Il a ainsi influencé, parmi les plus célèbres, rien de moins que Jimmy Page et Neil Young. Excusez du peu !

Son aventure la plus marquante, il va la vivre au sein de Pentangle, en compagnie de John Renbourne, de la chanteuse Jacqui McShee, du contrebassiste Danny Thompson (NDR : qui va notamment bosser ensuite, en compagnie de Nick Drake, John Martyn et Tim Buckley) et le batteur Terry Cox. Dans quel style ? Le folk/rock ! Mais un folk/rock baroque et teinté de jazz.

Bref, ce « Crimson moon », qui vient dont d’être réédité, est une œuvre à part dans la longue discographie de Jansch. Bien sûr, on y retrouve quelques plages réminiscentes de son aventure chez Pentangle, à l’instar de « My Donald », une cover de Owen Hand remontant à 1964, au cours de laquelle sa fille Loren se consacre aux vocaux, un peu à la manière de Jacqui. Puis l’un ou l’autre titre plus acoustique, comme l’allègre « Neptune’s daughter », qu’il interprète seul à la sèche. Du blues aussi. Sans oublier le titre maître traduit en bossa nova. Et si son fils, Adam assure les parties de basse sur quelques morceaux, la quintessence de l’œuvre procède justement des interventions électriques, mais tellement raffinées de Johnny et Bernard. Même que l’allègre « Going home » aurait pu figurer au répertoire de Dire Straits. Et si Bert n’a pas une voix inoubliable, lorsqu’elle devient nasillarde, ses inflexions sont désarmantes et sincères tout en rappelant celles de Bob Dylan…

Superbe !

Bert Jansch

The Black Swan

Écrit par

‘Bert Jansch est à la guitare acoustique ce que Jimi Hendrix représentait pour la guitare électrique’. Cet éloge provient de la bouche de Neil Young, loin d’être un manchot lui-même. Jansch, personnage légendaire s’il en est, a influencé et inspiré, au cours des années, tellement de musiciens qu’il serait bien trop long et fastidieux de les énumérer ici. Ce qui nous intéresse par contre, c’est de constater que son aura illumine aujourd’hui encore le faciès poupon de nombre de nos contemporains et pas des moindres. Ainsi, Devendra Banhart, Beth Orton, David Roback (Mazzy Star) ou Otto Hauser (Vetiver, Espers) se sont bousculés au portillon pour avoir le plaisir tant convoité de figurer au dos de la pochette de leur idole. Bien leur en a pris, car le moins que l’on puisse dire, c’est que Bert Jansch n’a perdu ni la main, ni l’inspiration. Une seule écoute de « High Days », où le maître et sa guitare se retrouvent en tête à tête, suffira à convaincre les tympans les plus bouchés des environs. A tomber ! Voici donc venu le moment de saluer le boulot de Noah Georgeson (Banhart et Newsom) à la coproduction (et à la basse gironde sur l’entraînant « Texas Cowboy Blues »). Un travail d’orfèvre digne de celui de Rick Rubin pour monsieur Cash. Les musiciens sont dans la pièce avec nous. Sans blague, il suffit de tendre la main pour toucher les fesses de Beth Orton.

La demoiselle honore d’ailleurs d’une vraie présence (Devendra n’assure qu’une dispensable deuxième voix sur un titre) trois des moments les plus flamboyants de l’album. Pour le plus grand ravissement des oreilles, non pas un mais deux banjos (aah, le banjo) pointent le bout de leur nez en fin de parcours et c’est tout le chemin qui s’éclaire. Coup d’œil par dessus l’épaule, de bout en bout le voyage ne fut qu’allégresse et la guitare, faut-il le préciser, une compagne d’une rare beauté. Un plaisir de tous les sens.