Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

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Boris Maurussane

Social kaleidoscope

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Pour enregistrer son premier opus, Boris Maurussane a reçu le concours d’une flopée de collaborateurs. Dont des musiciens de jazz et symphoniques. Des choristes aussi, deux drummers et un bassiste. Boris, multi-instrumentiste, se charge des guitares (électriques, acoustiques, à 12 cordes ; de la basse aussi), des synthés et du chant. Notamment.

Et pour cet elpee, il a choisi pour titre une métaphore imaginée par Marcel Proust dans ‘La recherche du temps perdu’. Un long playing qui puise son inspiration dans l’école de Canterbury (Robert Wyatt, Caravan, Hatfield & The North), la pop baroque (The Zombies et les Beach Boys, tout particulièrement pour les harmonies vocales), le jazz (John Coltrane), l’avant-gardisme classique (Debussy), la musique traditionnelle brésilienne (samba, bossa nova, etc.), la pop sophistiquée (Stereolab, The High Llamas), la prog post moderne (Todd Rundgren), le space rock (Pink Floyd) et pour rester dans l’air du temps, l’électronique.

Une œuvre particulièrement riche qui reflète la volonté de l’auteur-compositeur-interprète de bousculer le kaléidoscope sociopolitique en créant des liens nouveaux entre les individus, en leur rendant la parole et puis en suscitant la méditation au cœur de la nature. Tout un programme !

Boris Maurussane

Le kaléidoscope social de Boris Maurussane…

Écrit par

Le premier album solo de Boris Maurussane, "Social Kaleidoscope", a été conçu comme dans l’esprit du "Smile" des Beach Boys, mais en s’inspirant davantage de la pop canterburienne (Robert Wyatt, Caravan) ou baroque (The Zombies, Montage), le jazz (John Coltrane), l’impressionnisme (Debussy) et la musique populaire brésilienne.

Au final, compte tenu de sa voix et de son univers mélodique et harmonique, sa musique lorgne de plus en plus vers Stereolab. En découle un psychédélisme ouvragé, incarné et rythmique, grâce notamment à la présence des batteurs Jean Thevenin (François and the Atlas Mountains, Jaune, Orouni...) et Stéphane Bellity (Ricky Hollywood, Juliette Armanet, Melody’s Echo Chamber, Halo Maud...)

Les textes, en anglais, énigmatiques de prime abord, révèlent à bien les lire des obsessions assez personnelles : la méditation au cœur de la nature et le retour aux réalités foncières. Mais également le rapport au temps, l’attente, le souvenir, la nostalgie, le fantasme ainsi que l’expectative, qu’elle soit amicale, amoureuse, sociale, politique ou autre…

Extrait de ‘La Recherche du temps perdu’ de Proust, "Social Kaleidoscope" est ici appliqué à l’un des objectifs de la musique qui est de susciter un bouleversement dans la société, de renverser le kaléidoscope social, par les liens nouveaux qu’elle crée entre les individus ; en résumé, une tentative de redonner un poids social, politique, aux musiciens et aux auditeurs.

Entre ces textes et la musique s’instaure un dialogue, où les développements instrumentaux sont autant de travellings, de longues descriptions, où la structure des chansons est narrative.

Le clip est à découvrir ici