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The Ponys

Turn The Lights Out

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« Turn The Lights Out » n’est pas le meilleur album des Ponys. Ceci est dit. N’empêche, l’animal est loin d’être calmé. Depuis « Laced With Romance », signé sur l’écurie In The Red, on connaît ces Ponys : bêtes dangereuses, boostées à la guitare fuzz, biberonnées aux hymnes de My Bloody Valentine, bien plus heureux au galop dans leur garage qu’au trot dans un studio. Les plus médisants argumenteront que cette nouvelle plaque est foutrement léchée. On les renverra sagement au dernier album de Kaiser Chiefs en se resservant une dose de « Turn The Lights Out », excellente fricassée de psychédélisme noisy. Inutile de tourner autour du pot : Jered Gummere et sa bande savent torcher des tubes incandescents. C’est bien simple, en moins d’un titre (on optera volontiers pour « Small Talk »), le son bourdonnant de la basse vous décolle les tympans. Sans peine, la formation nous transporte alors dans ses tourments (« Poser Psychotic »), prônant la dépendance (« Everyday Weapon ») jusqu’à en crever (« Harakiri »). Bouge ton cul, mange de l’avoine et lève le poing : il n’est pas trop tard pour découvrir cette excellente formation. Si ce nouvel album reste moins foudroyant que ces prédécesseurs, les Américains parviennent néanmoins à faucher la concurrence à grands coups de sabots magiques. C’est comme ça. Rien n’y fait : on les aime ces petits Ponys !

The Ponys

Laced With Romance

In The Red, suite : après les Dirtbombs, The Fuse !, Reigning Sound, un nouveau chapitre rock’n’roll pour le label de Detroit. The Ponys, donc, de Chicago : produits par Jim Diamond (des… Dirtbombs), ces canassons-là n’ont rien des Petits Poneys de notre enfance, avec leurs couleurs pastel et leurs yeux mélancoliques. Ici c’est un vrai rodéo en pleine cambrousse américaine, catapultant Iggy Pop (les guitares) aux rênes, et saluant Marc Bolan (les relents glam) ainsi que Robert Smith (la voix) en valeureux cow-boys. Dommage qu’à force de vouloir dompter la bête rock seventies, The Ponys morde la poussière et se prenne des coups de sabots… Un bon cheval, certes (« 10 Fingers, 11 Toes », « Sad Eyes », « I’ll Make You A Star »), mais un vieux cheval : trente ans d’âge et toujours indomptable. Ca vaut toujours mieux qu’un tour au manège, mais les rodéos, ce n’est pas un sale truc de rednecks ?