OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Vanishing Twin

L’après-midi inconnu de Vanishing Twin…

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Vanishing Twin publiera son nouvel elpee, « Afternoon X », ce 6 octobre 2023. 

Conçu à partir d'un équilibre ludique entre humour et rigueur, chaque membre embrassant le rôle de multi-instrumentiste et le processus plutôt que le résultat, « Afternoon X » poursuit la trajectoire d'exploration qui a défini ses récentes sorties. En quête d'ouverture créative et d'une palette élargie de références et de sources, les motifs métronomiques et cycliques de Magaletti et la pulsation des lignes de basse de Mukai restent au cœur du son, mais ces rythmes enracinés forment désormais la base de la recherche d'une plus grande gamme tonale, texturale et structurelle.

Issu de cet LP, le single « Marbles » est disponible sous forme de clip

 

Vanishing Twin

Ookii Gekkou

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Fondé à Londres, en 2015, Vanishing Twin est une formation drivée par l’ex-Fanfarlo, Cathy Lucas. « Ookii Gekkou » (Trad du japonais : ‘puissant clair de lune’, si les bases de votre serviteur sont toujours correctes) constitue son troisième album.

La cheffe de gang est soutenue par Valentina Magaletti (NDR : elle milite également chez Bat for Lashes et au sein du backing group de Gruff Rhys), Susumu Mukai (aka Zongamin), Phil M.F.U. (Man From Uranus) et Elliott Arndt.

Inspirée par Stereolab (entre autres…), la bande se nourrit de jazz psyché (« Zuum »), de tropicalisme, d’afro-funk (« Phase One Million ») ou encore de psychédélisme expérimental (« The Organism »). L’expression sonore navigue donc très loin des eaux fréquentées par Taylor Swift (NDR : attaque gratuite mais ça fait du bien parfois) même si des traces de pop subsistent çà et là (« Wider Than Itself ») permettant à l’ensemble de respirer. Les compos s’avèrent, cependant, suffisamment légères pour ne pas rendre l’écoute trop complexe ou lourde. Belle et vivifiante découverte.

Vanishing Twin

The age of immunology

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Formation cosmopolite, Vanishing Twin réunit le bassiste Susumu Mukai, aka Zongamin, mieux connu comme producteur électro/funk, mais également associé au sein du projet Floating Points, le drummer Valentina Magaletti, qui a notamment apporté sa collaboration à Bat For Lashes et Neon Neon de Gruff Rhys, le flûtiste/percussionniste Elliott Arndt, un cinéaste avant-gardiste, le préposé aux machines et synthés Phil MFU (Man From Uranus), un ex-Broadcast, et enfin la chanteuse Cathy Lucas. Soit un Japonais, un Italien, un Britannique, un Français et deux Britanniques. C’est cette dernière qui a choisi le patronyme du band, soit celui d’un syndrome médical qui définit l’absorption d’un ou de plusieurs jumeaux dans l’utérus, pendant la grossesse, par le survivant de ce phénomène. Qu’elle a vécu et dont elle se sent coupable. Quant au titre de l’elpee, « The age of immunology », il s’inspire du titre d’un livre signé par l’anthropologue A. David Napier. Publié en 2003, cet essai tente de démontrer qu’une société qui cherche par tous les moyens de se défendre contre ce qui lui est extérieur court à sa perte.

Atmosphérique, la musique de Vanishing Point évoque tour à tour Broadcast (of course), Stereolab, Can (NDR : morceau d’ouverture, « KRK » nous replonge même dans l’univers du « How much are they ? » du célèbre trio Holger Czukay, Jah Wobble et Jaki Liebezeit, malgré des percus latinos voire tribales), Pram, Sun Ra et même Tuxedomoon. Entre électro, funk, (free) jazz, krautrock, B.O. de film, psychédélisme, avant-pop, library music et cosmic noise, les compos –souvent complexes, parfois enrichies d’arrangements de cordes– nous entraînent au cœur d’un monde vaporeux, mystérieux, anxiogène, propice à la méditation, au cours duquel chaque artiste chante ou déclame une partie de la chanson dans sa langue maternelle (NDR : la version du « Planète sauvage » d’Alain Goraguer est dévolue à Elliott, le Parisien). Cathy se réserve cependant l’essentiel des vocaux, des vocaux placides, célestes ou spectraux. Sur l’une ou l’autre plage, on croise tantôt un violon, une flûte, un cuivre, un piano électrique, une ligne de basse caoutchouteuse ou encore de la guitare, mais tous ces instruments organiques se fondent parfaitement dans un ensemble aussi surprenant que cohérent.