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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Imposter Spécial

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« Imposter » constitue le troisième album de Dave Gahan et du producteur de musique électronique Rich Machin des Soulsavers qui, pour la circonstance, ont bénéficié de la collaboration d’une bonne dizaine de musicos. Pour cet elpee, le chanteur de Depeche Mode a choisi d’adapter des chansons de ses artistes préférés, des morceaux auxquels il inocule sa propre sensibilité.

Il y privilégie une majorité de ballades, souvent enrobées de chœurs (gospel), dont « Smile », une chanson écrite par Charlie Chaplin, popularisée par Nat King Cole, et dont la nouvelle version pourrait agrémenter les veillées de Noël. Ou encore « Always on my mind », qui a fait l’objet de multiples versions, dont les plus célèbres demeurent sans doute celles d’Elvis Presley et de Willie Nelson.

L’hymnique « The dark end of the street », un vieux standard soul (James Carr) est nappé d’orgue Hammond, dans l’esprit du slow ‘tubesque’ « A Whiter shade of pale » de Procol Harum. 

Marc Lanegan signe l’excellent « Strange religion », un titre country/folk (cette pedal steel !) que Dave interprète d’un ton désabusé. Et « Where my love lies asleep » (Gene Clark) est de la même veine.

Malgré ses chœurs et ses claviers rognés, « Lilac Wine » (un titre signé feu Jeff Buckley) reste relativement minimaliste, mais n’atteint pas le niveau de l’original.

Fragile, mais indolent, « A man needs a maid » (Neil Young) accroche surtout par sa mélodie.

Plus intéressant, « Metal heart » (Cat Power) monte progressivement en intensité, bénéficiant d’arrangements et de textures lumineuses.

Rowland S. Howard (au cours de sa carrière, il a collaboré avec un tas de musicos ; mais a surtout milité au sein de Birthday Party, en compagnie de Nick Cave, de These Immortal Souls et de Crime & The City Solution) avait composé « Shut me down » alors qu’il était en phase terminale d’un cancer. Sa cover est à la fois douce-amère et déchirante…

DG&S nous propose une mouture plus rock et marécageuse de « Not dark yet », une composition issue de la plume de Bob Dylan.

Compo dépouillée de PJ Harvey, « The desperate kingdom of love » est ici traduite en ballade électrique brûlante.

Elmore James est crédité du blues « I held my baby last night ». Fleetwood Mac en avait réalisé une version très personnelle. Dave Gahan et ses Soulsavers l’on traduite en blues/rock grinçant.

Un bel exercice de style, mais qui aurait sans doute mérité quelques titres un peu plus percutants.


 

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