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L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

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Chroniques

Laurie Anderson

The ugly one with the jewels and other short stories

Enregistré au printemps dernier, lors du concert accordé au Sadler's Wells Theater de Londres, cet album met en exergue des extraits de son livre "Stories from the nerve bible", bouquin consacré à vingt années de carrière artistique. Dix-huit fragments, parmi lesquels figurent plusieurs extraits de son opus concocté en octobre dernier, "Bright Red". Mais pas de chant. Laurie effectue une lecture vivante de ses textes en s'accompagnant tantôt d'un clavier, tantôt d'un violon. Le minimalisme est ici poussé à l'extrême, puisque cinq plages seulement bénéficient d'un apport instrumental complémentaire. Notamment "Maria Teresa Teresa Maria", sur laquelle Brian Eno vient donner un petit coup de clavier.

 

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Ian Anderson

Divinities / Twelve dances with god

Écrit par

Compositeur/flûtiste/chanteur/guitariste/showman du légendaire Jethro Tull, Ian Anderson vient d'enregistrer, à la demande d'EMI, un disque de musique totalement instrumentale. De musique de chambre pour flûte et orchestre, si vous préférez. Une formule, à première vue très classique, mais qui par le soin apporté aux arrangements prend une tournure plus contemporaine. Des arrangements que se partagent Leon Philipps, Andrew Giddings, nouvelle pièce maîtresse du Tull, et bien sûr Ian Anderson, qui cumule pour la circonstance les fonctions de producteur. Un excellent exercice de style qui témoigne de l'intérêt porté par Anderson aux différentes formes de religions et de cultures, mais exercice totalement à contre-courant de notre époque. Découpée en douze mouvements, caractérisée par le recours à la clarinette, le hautbois, le violon, le violoncelle, la harpe, le cor, la trompette et bien sûr les différentes flûtes que se réserve l'artiste, cette œuvre se rapproche davantage des envolées atmosphériques ‘mikeoldfieldiennes’ que du format classico/rock épousé par le célèbre single "Bourée" en 1969. A conseiller vivement aux mélomanes dont l'horloge n'est plus que "Living in the past"...

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The Amps

Pacer

Lorsqu'en 1992, nous apprenions le split du mythique Pixies, nous ne pensions certainement pas que Kim Deal mènerait sa barque avec autant de succès. Bien sûr, la carrière solo de Frank Black peut être jugée de très intéressante. Quant aux deux autres, Joey Santiago et David Lovering, ils sont tout simplement tombés dans l'oubli. Voici donc le retour de Miss Deal. Pas pour un nouvel album des Breeders (prévu pour le début de l'année prochaine) mais au sein d’un nouveau groupe. The Amps. Constitué de musiciens empruntés à différentes formations. Des Methods, des Tasties, de Killjoys et bien sûr des Breeders. Du beau monde finalement, laissant augurer un excellent album. Et nos espérances n'ont pas été vaines, car "Pacer" est véritablement superbe. Plus instantané que les Breeders et plus puissant que les Pixies! Douze fragments crépitants, brûlants, sulfureux. Douze compositions empreintes de mélancolie, d'amertume, d'innocence et de colère. Du plus fragile, à l'instar du titre maître, au progressif "Dedicated", en passant par l'irrésistible single "Tipp city", "I am decided" coécrit avec Robert Pollard (Guided by Voices), le sombre "Mom's drunk" et le ‘breedersien’ "Bragging party". Sans oublier "Hoverin" dont le rythme ‘deusien’ (Cocorico!), machinal, explosif, fustige les guitares à la fois distordues et pétillantes, "First revival" à la simplicité désarmante, "Full on iddle", rock 'n roll semi-hispanique, semi-américain, réminiscent d'un certain Pixies, et "Breaking the split screen barrier" plutôt alternatif. Enfin, deux singles potentiels, "Empty glasses" et "She's a girl" dont les mélodies incandescentes et languissantes nous font véritablement tourner la tête! Dommage que cet elpee ne dure que trente-trois minutes...

 

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Marc Almond

Treasure box

Sur les vingt-cinq titres gravés sur ce double CD, dix relèvent du répertoire de Marc, commis entre 88 et 90, c'est-à-dire les années EMI. Le reste est partagé entre remixes et démos inédites issus de la même période. Depuis "The stars we are" à "The desperate hours" en passant par " Waifs and strays", "Tears run rings" et quelques autres. Bref un véritable "Treasure box" pour tout ceux et toutes celles qui sont sensibles à la voix déchirée et bouleversante de l'ex-leader de Soft Cell...

 

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The Elastic Purejoy

The Elastic Purejoy

Dave Allen s'est surtout illustré au cours des eighties au sein de Gang Of Four et de Shriekback comme bassiste. Depuis, il a tâté au journalisme, fondé son propre label ‘World Domination’, et puis tenté de monter l'un ou l'autre groupe, mais sans grand succès. Sa dernière aventure au sein de Low Pop Suicide est d'ailleurs toujours d'actualité. The Elastic Purejoy n'est donc pas le nouveau combo de Dave, mais un album solo, pour lequel il s'est entouré de quelques potes et de musiciens de studio. Première surprise, il a délaissé sa basse pour se consacrer au chant. Enfin presque, puisque sur trois titres, il n'a pas pu s'empêcher de s'emparer de son instrument de prédilection. Deux fois sous forme acoustique et une fois dans son style traditionnel. Question de renouer avec le funk blanc de son prestigieux passé. Produit par Ian Caple (Tindersticks), ce disque est tout à fait remarquable. Et si les deux covers ("Soul And Fire" de Lou Barlow et "Stiff" de Brian Eno), le floydien "Witness" ainsi que les lancinants, savoureusement électriques, presque ‘crazyhorsiens’ "An Element Of Doubt" et surtout "You Are My PFM", tiennent le haut du pavé, les autres compositions qui flânent dans le jardin secret de Sebadoh, Private Idaho voire de Go Betweens ou se penchent sur la littérature de Samuel Beckett et de Robert Hughes, ne manquent pas d'éloquence...

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Deee Lite

Dewdrops in the garden

Ce groupe de ‘dance’ était parvenu à décrocher un Award en 1992 aux Iles Britanniques, pour s'être impliqué en faveur de la défense de l'environnement, par le biais du single "I had a dream I was falling through a hole in the ozone layer". Deux ans plus tard, Deee Lite semble ne plus avoir grand chose à nous dire. "Dewdrops in the garden" est ainsi truffé de références gratuites aux drogues. A moins qu'il ne vous invite à glander comme sur les chansons "Stay in bed, forget the rest" ou "Picnic in the summertime" qui a par ailleurs bénéficié d'une gravure en single. Dans ces conditions, difficile d'ingurgiter ce cocktail aseptisé de funk, de soul, de dub, de jazz, de house, de sexe et d'ecstasy...

 

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Frank Zappa

Strictly commercial - the best of...

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Entre 1964 et 1993, Frank Zappa a commis plus de 40 elpees, à travers lesquels il a multiplié les expériences musicales parmi les plus riches et les plus aventureuses de l'histoire de la rock music, tout en observant un formidable commentaire social du rêve américain. Au cours de sa trop brève existence, ses différentes formations –la plus célèbre demeurant, bien sûr les Mothers of Invention– accueilleront quelques uns des meilleurs musiciens et vocalistes du rock, du jazz et de la soul. George Dukes, Jean-Luc Ponty, Flo & Eddie, Aynsley Dunbar, Ian et Ruth Underwood, Chester Thompson, Roy Estrada, Adrian Belew figurent parmi ses plus illustres collaborateurs. Cette compilation posthume réunit les succès les plus involontaires de Zappa. Un choix qui ne reflète son œuvre que superficiellement, mais qui devrait permettre aux novices de pénétrer en douceur dans le monde fou-fou-fou de ce personnage hors du

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Neil Young

Mirror Ball

En 1993, Neil Young et Pearl Jam se payaient une jam mémorable à l'occasion de la remise des MTV Music Awards. Une collaboration retransmise par la chaîne musicale qui allait déboucher sur la promesse de recommencer l'expérience, mais pour un véritable album. Ce "Mirror Ball" constitue donc le fruit de cette rencontre. Première constatation: toutes les compositions relèvent de la plume de Young, le cinq de Seattle jouant ici le rôle de backing group dévolu dans le passé au célèbre Crazy Horse. Mais quel backing group! Et malgré le quart de siècle qui sépare le ‘loner’ du quintet de Seattle, on a davantage l'impression d'être en présence d'une équipe soudée que d'un patriarche entouré de ses fils spirituels. Coproduit par Neil et Brendan O' Brien, cet opus dispense onze fragments tout bonnement remarquables. Depuis l'hymnique "Song X" jusqu'au grésillant, distordu, élaboré en cascade "Scenery", en passant par le spectral "Act of Love", le fragile mais rigoureux "Big Green Country", le vulnérable "I'm the Ocean", le lancinant "Truth be known", le presque ‘rollingstonien’ et single "Downtown", le mensonge hippie trempé dans le regret et l'amertume "Peace and Love" et le crépitant "Throw your hatred down" circa "Everybody knows this is nowhere". Le tout épicé de deux brefs intermèdes alimentés par l'inévitable orgue à soufflets, "What happened today" et "Fallen Angel". Une constante: l'intensité électrique. Torturée, distordue, marécageuse, blanche, savoureuse, que Neil, Stone Gossart et Mc Cready extirpent littéralement de leurs guitares. La section rythmique est d'une précision et d'une efficacité sidérantes. Et puis bien sûr, il y a la voix gémissante de Neil qui inocule à chacune des mélodies cette sensibilité irrésistible. Un must, cela va de soi!

 

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The Young Gods

Only heaven

Il a donc fallu attendre trois bonnes années pour voir naître le nouvel opus studio de ce trio helvétique. Et l'attente n'aura pas été vaine, car le résultat va au-delà de nos espérances. Seulement, il se révèle beaucoup plus atmosphérique, éthéré, fiévreux, ne laissant exploser son intensité qu'en de plus rares occasions. Pas sur le remarquable single "Kissing the sun", qui semble avoir accumulé la somme des spécificités du tempétueux "TV Sky". Envolées d'orchestrations wagnériennes, tempo implacable, tribal, samplers organiques et puissants parviennent ainsi à remuer les entrailles du rock. Eléments que l'on retrouve dispensés plus parcimonieusement sur "Only heaven", laissant une plus grande place aux climats menaçants, étranges, pathétiques qu'irradie le vocal grandiose, opératique, passionnel de Franz Treichler. Et si "The Dreamhouse" peut se faire dangereusement convulsif, les seize minutes trente-quatre de "Moon revolutions" nous entraînent dans un univers cosmique, vertigineux, floydien circa "Meddle". Enregistré, comme par le passé, sous la houlette de Roli Mosiman, cet elpee constitue un nouveau pas en avant pour la musique hybride des Young Gods. Mais est-ce vraiment "Only Heaven"?

 

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Gary Young

Hospital

Expérimentations ou élucubrations? Difficile de se prononcer sans le recours à une radiographie. Une chose est sûre, l'ex-drummer de Pavement peut enfin donner libre cours à son tempérament fantaisiste. Et il ne s'en prive pas pour l'extérioriser sur "Hospital". Amorcé par un pastiche de "Batman", rebaptisé pour la circonstance "Plant man", il opère tantôt suivant un schéma acoustique institué par Chris Knox, tantôt selon une méthode propre aux Residents, tordant aussi bien les cordes de guitare, les samples, les percussions que les bruitages, pour en extraire une substance totalement délirante. Docteur, est-ce grave? Non, mais ça se soigne!...

 

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