Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Chroniques

Sttellla

Sttellla / L'avenir est à ceux qui s'éléphanteau

Les deux premiers opus de Sttellla réunis en un box de deux compact discs. Trente titres parmi lesquels vous retrouverez avec beaucoup de plaisir les classiques "Dracula", "Non! Non! Jean François", "Le tango du frigo", "Quelle heure reptile?", "Aglae", "Zorro" et bien d'autres. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, sachez que Jean Luc et Mimi Fonck ont décidé de remonter le duo et bien sûr d'enregistrer un nouvel album. ‘Nous la tendons d'ailleurs avec un pas science’...

 

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The Stranglers

The sessions

Depuis le départ de Hugh Cornwell, les aficionados des Stranglers traînent misérablement leur spleen. Pourtant, Paul Rodgers et John Ellis se sont parfaitement intégrés au nouveau line up. Mais la musique a perdu ce feeling vindicatif, insidieux, menaçant, garage, qui le distinguait de tous les autres groupes. Voici pourtant quelque chose qui devrait jeter un baume sur le cœur de tous ces broyeurs de noir. Une compilation. Mais pas n'importe quelle compilation. Concentrée sur une période sise entre 77 et 82. Soit les meilleures années du groupe. Elle exhume des versions inédites. Exécutées lors de sessions d'enregistrement le 7 mars 77, le 13 septembre de la même année et enfin le 11 février 1982. Les deux premières sessions épinglent des exercices de style commis antérieurement aux morceaux définitifs. Huit chansons qui seront reliftées avant d'être reproduites sur « Rattus Norvegicus » ou « No more heroes ». En l'occurrence "Hanging around", "I feel like a wog", "Goodbye Toulouse", "Something better change", "No more heroes" (of course!), "Burning time", "Dead ringer" et puis surtout le très controversé "Bring on the nubile", dispensé ici dans sa mouture originelle ; c'est à dire celle qui, à l'époque, avait provoqué une levée de boucliers de la part des ligues féministes... La dernière session adopte une technique inverse, puisque "The man they love to hate", "Nuclear device/Genetix" et "Down in the sewer" ont été épurés de leurs overdubs, arrangements superflus et artifices de studio, particulièrement prolifiques sur "La folie" et "The raven". Et la décantation est tellement efficace que les sept minutes trente de "Down in the sewer" prennent ici une toute autre dimension. Live! La scène, véritable objectif poursuivi par ces sessions. La scène, là où les Stranglers ont écrit leurs lettres de noblesse...

 

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Stereolab

Refried ectoplasm Switched on volume 2

"Refried ectoplasm" n'est pas un nouvel opus de Stereolab, mais une collection de raretés et de singles parus en édition limitée ainsi que de compositions qui n'avaient pas été retenues lors de la sortie de l'un ou l'autre album précédent. Et paradoxalement, cet elpee est probablement le meilleur commis à ce jour par la bande à Laetitia Sadier. On y retrouve ainsi, rassemblés en treize titres, toutes les formes d'expérimentations réalisées par le groupe dans le domaine de la pop. Avant-gardiste, muzak, ambient, post kraukrock, velvetienne, minimaliste, lo-fi et même funk, elles explorent l'intensité répétitive et la force hypnotique du son. Un son blême, clinique, cérébral, alimenté par des cordes de guitares horizontales, des accès de basse émoussés, des claviers technologiquement tombés en désuétude (moog, farfisa, etc) et parcouru en contrepoint par la voix flottante, semi comateuse de Laetitia. Superbe!

 

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Stepchild

Stepchild

Avec leur mélange atmosphérique de jazz, de soul, de gospel, de hip hop et de funk, ces héritiers spirituels d'Eath Wind and Fire, Newbirth et autre Sly & the Family Stone n'iront pas plus loin que la bande FM. Le genre de mixture qui nous pompe l'air!

 

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Stanford Prison Experiment

The gato hunch

Des potes à Rage Against the Machine! Mais qui ne partagent qu'un seul point commun : leur goût très prononcé pour le hardcore. Leur nom a déjà bien suscité la controverse. Un souvenir douloureux dont les States se seraient bien passé : le traitement infligé aux étudiants de l'université de Standford au cours des sixties... Le quatuor californien vient de signer sur le fameux label de Dave Allen, World Domination. Et cette collaboration vient de se concrétiser sous la forme de cet opus. Leur deuxième album. Produit par Ted Nicely (Jawbox, Shudder to think, Girls Against Boys), il dispense une énergie intense, punkysante, injectée de frustration et de colère. Une forme d'adrénaline pure dont les épanchements viscéraux rappellent ni plus ni moins les Sex Pistols. Post Fugazi!

 

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Squeeze

Ridiculous

Fondé à Deptford en 1974, Squeeze semble frappé par un ostracisme indécrottable. Depuis onze albums, nous nous évertuons à clamer haut et fort que cette formation est injustement sous-estimée. Bien sûr, les singles "Goodbye girl", "Up the junction" ou "Pulling the mussels from a shell" ont récolté un certain succès. Mais à ce jour, aucun elpee n'est parvenu à passer à travers un relatif anonymat. Ce qui est une profonde injustice! Car l'œuvre de Squeeze s'inscrit dans la tradition pop insulaire la plus pure.

Doué d'un réel talent d'observateur de la comédie humaine, à l'instar d'un Ray Davies des Kinks, Chris Difford forme avec Glenn Tilbrock un tandem digne des grands songwriters anglais contemporains que sont Elvis Costello ou Paul Weller, mais dans un style qui n'est pas sans rappeler le mythique duo Lennon/McCartney. Parce que lorsqu'on écoute une chanson de Squeeze, on ne peut s'empêcher de penser aux Beatles. Notamment au niveau des harmonies vocales, mais également du sens contagieux de la mélodie. Encore que pour ce "Riciculous", nous aurions plutôt tendance à penser à Tears For Fears. A cause, sans doute, du soin tout particulier apporté aux arrangements. La présence d'une section à cordes sur "I want you" et "Electric train" en est la plus belle illustration. Pourtant, la chanson qui nous a la plus bottée est également la moins sophistiquée. "Temptation for love". Un petit joyau sculpté dans les accords de corde essentiellement acoustiques... Au risque de paraître "Ridiculous", nous ne pouvons décemment que faire l'éloge de cette œuvre. En pure perte? Peut-être pas. Car à force de frapper sur le clou, il finira bien par s'enfoncer (NDR: qui a parlé de plier?). Et puis avec l'avènement d'une nouvelle vague de pop anglaise, emmenée par Pulp, Cast et Menswear, le vent risque peut-être, et enfin de tourner...

 

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Bruce Springsteen

The ghost of Tom Joad

Bruce Springsteen n'a consacré que sept des douze fragments de cet elpee à cet exercice de style minimaliste. Encore que pour les autres compositions, il se limite à quelques bribes de claviers, de piano, de violon, de drums de steel, d'harmonica ou d'accordéon. Enregistré en studio cette fois, "The ghost of Tom Joad" (référence au personnage central du roman de John Stenbeck), "The grages of wrath" raconte en douze fables les désillusions des immigrants mexicains face à la cruelle réalité de l'american way of life. Et en particulier, celles que vivent les Chicanos en Californie. Des contes douloureux, que Bruce ronge de l'intérieur uniquement de sa voix et de ses cordes de guitare acoustique...

 

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S*M*A*S*H*

Another Love song (Ep)

Ils se déclarent les nouveaux Sex Pistols. Semblent aussi convaincus que les Manic Street Preachers d'incarner le dernier grand groupe de rock/punk/pop britannique. Aiment Huggy Bear. Nirvana. Et puis surtout le Clash. Pas parce que le nom de ce groupe mythique rime avec leur patronyme, mais parce qu'ils partagent les mêmes idées politiques. Travaillistes,  dans l'éventualité où votre mémoire ferait défaut. Constamment en tournée, ils n'accordent que des sets de trente-cinq minutes maximum. Et sur ce mini CD, le trio s'est montré aussi pingre. Trois titres live, deux remixes et trois nouvelles compositions. Juste un petit échantillon de l'énergie crue, de l'adrénaline pure, de ce style incendiaire, de ce cynisme et de cette ferveur qu'ils colportent dans leurs hymnes passionnels, venimeux, voire séditieux. Faudrait un album un peu plus consistant pour y voir un peu plus clair. Et puis surtout pour tester la consistance de ces néo punks.

 

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Small

Silver gleaming death machine

A l'origine, cet ensemble répondait au nom de Small 23. Ce n'est que vers 1993, que la formation a décidé de le réduire (!) en Small. "Siver gleaming death machine" constitue déjà le cinquième elpee de ce groupe yankee. Issu de Caroline du Nord. De Durham, pour ne rien vous cacher. Hüsker Dü, Superchunk et Mega City Four tourmentent plus que probablement l'imagination de Small. Basiquement punkcore. Explosif, vivifiant, échevelé. Mais redessiné un profil post grunge. Celui de Smashing Pumpkins. A cause des harmonies vocales rauques, glamourisées. Mais également du phrasé de guitare luxuriant, torturé, gémissant. Une seule entorse, le final "Top of the hill"; sorte de mélopée lancinante, lugubre, presque morbide, hantée par l'esprit de Come. Mais traduite dans un langage masculin. Faute de Thalia Zedek...

 

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Slowdive

Pygmalion

Depuis que Brian Eno a collaboré avec Slowdive pour l'album "Souvlaki", la musique de ce quintet de Reading a pris une étrange coloration. Ses expérimentations soniques, à l'origine inspirées par My Bloody Valentine, Loop et Spacemen 3, sont ici encore poussées plus loin dans l'ambient extatique. Dérive dans le vide où flotte mystérieusement une électricité cristalline, translucide et des vocaux murmurés, presque somnolents. Une seule composition échappe à cette torpeur, à cette léthargie, "Rutti". Dix minutes au cours desquelles Slowdive parvient à se diffuser dans la pureté du son, un peu à la manière d'un Pale Saints ou même de Durutti Column. Une petite déception!

 

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