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Avey Tare

Eucalyptus

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Après avoir publié « Painting With », les membres d’Animal Collective sont retournés à leurs projets parallèles. Et Dave Portner, alias Ave Tare, nous propose seulement son deuxième opus solo, « Eucalyptus », un disque qui fait suite à « Down There », sorti en 2010. Car outre ses desseins en solitaire, l’artiste a également gravé plusieurs oeuvres en compagnie de Panda Bear ou de Kria Brekkan.

Bien que baignant dans le psyché/folk expérimental, la musique d’Ave Tare se rapproche très fort de celle d’Animal Collective. On y retrouve cette précision dans l’art de superposer les nappes de synthés, des chœurs et/ou des bruitages saugrenus. Et puis, sa voix, reconnaissable entre mille. Cet elpee est essentiellement partagé entre plages mélancoliques, minimalistes (« Season High »), et plus rythmées, à l’instar de « Jackson 5 ». Et puis l’une ou l’autre perle mélodique dont il a le secret dont l’excellent « Ms.Secret ». Malheureusement, certaines pistes bruitistes, ne présentent strictement aucun intérêt, si ce n’est celui de créer des intermèdes… qui rattrapent l’animal.

Bref, intéressant quoique inégale, cet LP mérite une écoute attentive et surtout répétée, avant de pouvoir en apprécier toutes les subtilités… 

Ave Tare se produira au Botanique, ce 10 décembre. Un spectacle qu’on peut déjà décréter comme expérience unique à vivre…  

 

Avey Tare

Down There

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Suppose qu’il n’est pas nécessaire de vous présenter Avey Tare. Ce personnage, est en effet parvenu à révolutionner la musique, au cours des dernières années ! Et pour cause, derrière ce patronyme se cache en effet David Portner, membre fondateur d’Animal Collective, aux côtés de Panda Bear et Geologist, une formation dont l’influence sur la musique moderne n’est plus à démontrer

« Down There » constitue le premier elpee solo de la tête chercheuse de Baltimore. Depuis 2003, il avait quand même publié quelques singles, en solitaire.

« Laughing Hieroglyphic » est parcouru de beats bizarres. La mélodie est féroce, à l’image du masque de crocodile qu’il arbore lorsqu’il se produit seul, sur les planches. Bonne nouvelle, la voix d’Avey n’est pas noyée sous une myriade d’effets. Elle est claire et bouleversante. Mais on se demande, cependant, parfois, si les sessions ne se sont pas déroulées sous l’eau. Le voyage sous-marin d’Avey Tare est riche. Expérimental, électronique, il est truffé de samples. Fruit de ses élucubrations enfumées (psychotropes ?), mais aussi brillantes qu’intelligentes, il évoque autant les Beach Boys (pour les harmonies vocales) qu’Aphex Twin (pour les beats aliens et minimalistes). On est parfois envahi par un sentiment d’inquiétude. Un peu comme si on approchait de la fin du monde (« Heather in the Hospital » et « Cemeteries » abordent le sujet du cancer de sa sœur suivant une démarche proche de celle adoptée par The Antlers). Une musique des ténèbres pour danser seul. Moins contemplatif mais plus sombre que les œuvres individuelles de Panda Bear, « Down There » est tout aussi grandiose.

Les fans d’Animal Collectif devraient apprécier cet opus pas toujours facile d’accès, mais tout à fait audible, de quoi rassurer les non-initiés.