Manu Chao célèbre l’autre…

Manu Chao, l'icône de la scène musicale mondiale, revient sur le devant de la scène en sortant un nouveau single baptisé "Viva tu". Après plusieurs années d'absence médiatique volontaire, l’artiste nous offre un avant-goût de son prochain opus tant attendu.…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Ty Segall - Sjock 2024

Seasick Steve

Une des dernières icônes du blues encore de ce monde…

Écrit par

Il y a près de 20 ans, Seasick Steve, auteur-compositeur-interprète américain à l’époque méconnu, alors que dans les 60’s c’était un ami de Janis Joplin, livre une prestation magistrale sur le plateau du présentateur britannique Jools Holland. L’homme n’a rien d’autre que son vieux stompbox, petite caisse en bois retournée, et une guitare à trois cordes décrépite. Et pourtant, cette prestation fait l’effet d’une claque, dont l'impact se fait encore sentir près de deux décennies plus tard. Depuis, il a quand même gravé 14 elpees, dont le dernier, « A Trip A Stumble A Fall Down On Your Knees », est paru ce 7 juin 2024.

Le supporting act est assuré par James Dixon. Il est seul, armé de ses guitares, dont une ‘cigar box’ (NDR : il ne s’en servira qu’à une seule reprise). 

Barbu, de longs cheveux bouclés retombant sur les épaules, il prend place sur un cajun. A sa droite, on remarque la présence d’une boîte dont les différents boutons sont destinés à moduler ou amplifier les sonorités de sa sixcordes. Mais également à produire quelques jolis effets. Une cymbalette traîne à ses pieds. Originaire des Cornouailles, en Angleterre, cet homme-orchestre va accorder un set de plus de 40 minutes. Il va nous réserver de larges extraits de son dernier opus, « Trepassing Light », ainsi que son nouveau single « Freight Train », un morceau de country/americana vivifiant. En écoutant sa musique les yeux fermés, on a l’impression de voyager à travers les States, tantôt en traversant les grandes plaines sauvages de l’Ouest américain ou alors en s’enfonçant profondément dans le Bayou. Chouette première partie (la page ‘Artiste’ consacrée à James Dixon est disponible ici

Longue barbe blanche, Seasick Steve aurait pu incarner le père Noël s’il avait opté pour un bonnet rouge plutôt qu’une casquette de couleur kaki. Il est accompagné d’un drummer, mais sans couvre-chef.

Le concert s’ouvre par « My Donny ». Issu de son dernier opus, l’entraînant « Backbone Slip » libère un groove incroyable. Plus de la moitié de la setlist est d’ailleurs constituée de titres extraits de son quatorzième long playing. Un groove qui se révèle hypnotique sur le rythmé « Soul Food » dont les riffs répétés sont découpés dans les accords d’une vieille dobro. « Barracuda '68 » est à la fois fluide, doux et enlevé.

Sympa, attachant et cool, il présente longuement ses compos, change de guitare entre chacune d’entre elles, sauf pour les deux morceaux qu’il interprète d’affilée à la ‘cigar box’ et qu’il est fier d’exhiber.

On a droit au quart d’heure amoureux de Steve. Il place sa guitare dans son dos, se lève de son siège et scrute attentivement les premiers rangs. Il cherche une jolie fille et l’invite à monter sur les planches. Il la prie de s’asseoir à sa gauche sur un baffle puis, comme il est toujours bien vert, commence à lui faire la cour. D’abord, à travers une vanne, en signalant que la dame fête son anniversaire. Ce qui déclenche l’hilarité dans l’auditoire. Il empoigne sa guitare et lui confie amoureusement qu’il s’appelle Steve. La chanson terminée (« Walkin' Man, Abraham »), il l’embrasse et demande à un roadie de lui apporter un vinyle qu’il dédicace ; et, en petit fûté, lui communique son adresse e-mail personnelle. Votre serviteur a déjà assisté au même scénario, à trois reprises. C’est devenu un rituel lors de chaque concert. En outre, Steve frotte et lisse souvent sa longue barbe lorsqu’il manipule la foule.

Mais les spectateurs sourient et dansent sur sa musique allègre, contagieuse, et dont les morceaux s’achèvent régulièrement par une rafale de percussions.

Il a aussi le don de mêler son blues à d'autres styles. Et le résultat est très réussi. On épinglera encore « Funky Music », une composition dont les paroles sont explicites : ‘Le blues m'a appelé / Toute ma vie…’ Une belle illustration de sa passion demeurée intacte pour ce style musical… Une superbe soirée comme on souhaiterait en connaître plus souvent. Et puis, c’est une des dernières icônes du blues qui crée toujours la sensation.

Setlist : « My Donny », « I Don't Know Why », « Backbone Slip », « Good Morning Little Schoolgirl », « Roy's Gang », « Soul Food », « Summertime Boy », « Walkin' Man, Abraham », « Mona », « Funky Music », « Started Out With Nothin' », « Barracuda '68 », « Let The Music Talk », « Bring It On », « Sun on My Face ».

Rappel : « Thunderbird »

(Organisation : Live Nation)

Eosine

L'éclosion d'une belle rose aux épines vénéneuses...

En marche vers un succès qui semble d'ores et déjà acquis, Eosine, le groupe de shoegaze originaire de Liège, fêtait, au Botanique (Bruxelles), le 'release' de son premier Ep paru chez Mayway Records, “Liminal”. Dans une Rotonde pleine à craquer, la formation emmenée par la talentueuse Elena Lacroix a, non seulement confirmé l'essai mais, en outre, a montré qu'elle possède une énorme marge de progression...

Dans la setlist, on retrouve, bien sûr, les 4 titres issus de “Liminal” : “Digitaline”, “Plant Healing”, “UV” et “Progeria” ; cependant, et c’est une surprise, tous les autres morceaux sont inédits. Et, pour être franc, ils sont époustouflants. L’expression sonore évolue toujours dans un style combinant shoegaze, post punk, dream-pop et inspiration mystique et/ou celtique mais le spectre musical est clairement en expansion grâce à des touches prog, krautrock, grunge et, par moments, carrément 'doom'.

Pour ce nouvel avatar d'Eosine, Elena est accompagnée de Dima Fontaine, qui militait auparavant au sein du groupe liégeois Naked Passion. Guitariste et chanteur, il apporte une palette musicale très riche et renforce parfaitement le travail vocal d'Elena. A leurs côtés, Benjamin Franssen à la batterie et Guillaume Van Ngoc à la basse, constituent une excellente section rythmique.

Ce qui frappe le plus, c'est la puissance de plus en plus affirmée du groupe en ‘live’. Le côté shoegaze éthéré est rehaussé, sur les planches, par une énergie brute et une maîtrise étonnante des pulsions et des flux. La formation alterne les moments aériens et les envolées rythmiques les plus féroces.

“Digitaline” est un bel exemple de cette versatilité. Joué à la fin du set accordé au Cinquantenaire, en juin dernier, le morceau est ici placé en lever de rideau et il permet de découvrir le registre du combo. Il se termine par une diatribe vocale hallucinante d'Elena, éructant comme une possédée au bord de la scène. L'ange habillé de blanc s'est déjà transformée en démon. Le tout, devant un public médusé, enthousiaste et hypnotisé. Après un seul morceau, la messe est déjà dite... On sait que l'ambiance va être torride !

Première compo inédite, “Limewood” reflète l’incontestable évolution. Tous les musiciens portent des tenues immaculées mais les tonalités sont de plus en plus sombres. Elena confiera plus tard qu'elle se met à nu dans ses nouvelles chansons. Les émotions qu'elle éprouve sur les planches l'entraînent parfois dans des moments de violence et de souffrance, au cours desquels elle part en transe et écartèle sa voix jusqu'à en tirer de véritables ‘grunts’. Son amour de la musique 'doom' (sludge, post-metal,...) est ici révélée au grand jour! Et puis, quelques secondes plus tard, elle abandonne sa Fender pour danser avec douceur et sensualité tandis que le rythme ralentit pour introduire “UV”. De toute évidence, le quatuor a mis à profit ses récentes résidences pour peaufiner les enchaînements et la mise en place de son show.

Pendant “Cherry Pink”, encore une nouvelle composition, Pyo, alias Karel Piot, le musicien bruxellois qui avait assuré la première partie, rejoint Elena sur le podium afin de partager un duo vocal endiablé. Après le très beau “Progeria”, le moment est venu de redécouvrir ce morceau inédit (NDR : bien qu’il ait déjà été interprété lors de précédents concerts) et très ambitieux : “Incantations”. Il démarre dans une forme de douceur shoegaze qui évoque Slowdive mais, très vite, Elena se remet à trembler et on devine qu'elle va, à nouveau, entrer en transe. En effet, les guitares explosent et la ‘succube’ se remet à cracher son venin, avec une violence indescriptible. On croirait entendre un morceau de Lethvm, le groupe de post-metal belge de Bois-de-Villers, avec lequel Elena a collaboré. Ensuite, le climat retourne au calme et elle quitte la scène, tandis que Dima Fontaine chante une mélodie apaisante. Mais c'est de courte durée, car la belle revient en courant depuis les coulisses, comme une furie, pour crier au-devant de la scène, sans micro... Un moment d'une rare intensité...

Cependant, l'apothéose doit encore arriver. Un dernier inédit, “No Horses”, va mettre tout le monde sur les genoux. Plus expérimental, il est tout d'abord calme, dans l’esprit de Björk et Cocteau Twins ; mais, suivant un format désormais bien établi, le chaudron entre petit à petit en ébullition avant une nouvelle éruption ! Elena scande frénétiquement ‘I am Lost and Found’ en criant de plus en plus fort, pour finalement se lancer carrément dans un ‘stage diving’ ! Un moment inoubliable !

Finalement, le concert n'a duré qu'une heure mais il a libéré une puissance phénoménale ! Le premier album du groupe est attendu impatiemment. Il paraîtra l'année prochaine sur Mayway Records, qui héberge déjà les excellents Haunted Youth. Passionné par le monde végétal, Eosine est une plante en pleine croissance et ce soir, on a assisté à l'éclosion d'une belle rose aux épines vénéneuses...

Pour consulter les autres articles (interviews, chroniques de disques, etc.) consacrés au band, cliquez sur le nom de l’Artiste dans le cadre ‘Informations complémentaires’, ci-dessous.

Si vous souhaitez écouter les interviews en podcast dans l'émission ‘WAVES’, c’est ici pour Eosine et pour le projet solo d’Elena, Tokyo Witch.

Setlist :

Digitaline
Plant Healing
Limewood
UV
Cherry Pink
Progeria
A Scent
Incantations
Above
No Horses

(Organisation : Botanique)

Crédit photo : Christophe Dehousse

Mo Dotti

Opaque

Originaire de Los Angeles, Mo Dotti est une formation drivée par la guitariste/chanteuse Gina Negrini, Le patronyme fait référence à Assunta Adelaide Luigia Modotti, dite ‘Tina Modotti’. Née 17 août 1896, à Udine, en Italie, cette actrice, photographe et militante révolutionnaire est décédée le 6 janvier 1942.

Après avoir gravé une série de singles, Mo Dotti vient de sortir son premier elpee, « Opaque », un disque dont la musique à la fois shoegaze et noisy semble héritée de Chapterhouse, Cocteau Twins et le My Bloody Valentine de « Sunny Sundae Smile ». Mais Mo Dotti a le bon goût de se démarquer de ses contemporains, en se forgeant une identité propre. Et dans l’univers du shioegaze, c’est un véritable exploit !

Les guitares fuzzées, acides ou joyeusement discordantes, le drumming offensif, la ligne de basse groovy et des arrangements complexes alimentent une solution sonore lumineuse alors que la voix éthérée de Gina fixe les accroches des superbes mélodies.

Extrait de l’elpee, « Pale blue afternoon » est en écoute ici 

Podcast # 54 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

knitting

Some kind of heaven

Originaire de Montréal, knitting était d’abord le projet de by Mischa Dempsey. Il avait d’ailleurs gravé un Ep éponyme, en 2021, sous la forme de cassette. C’est en groupe (un quatuor) que le band a enregistré son premier elpee, « Some kind of heaven », une œuvre dont la musique se distingue par ses sonorités lourdes, ses textures de guitares fuzzées et impétueuses, ses lignes de basse épaisses et ses effets de batterie ; et le tout est bercé par les chuchotements de Mischa, ruminant des thèmes tels que l'adolescence, la compréhension de soi et le sentiment de ne pas être à sa place.

Les quatre musicos ne sont pas des néophytes. Dempsey a milité chez The Lonely Parade. Il se réserve la composition et se consacre au chant ainsi qu’à la guitare. Il est maintenant épaulé par Sarah Harris (Property, Amery) à la sixcordes également, Piper Curtis (Sunforger) à la basse et Andy Mulcair (Power-Buddies, Marlaena Moore) à la batterie.

Inspiré par des groupes de rock alternatif des 90’s comme Nirvana et Hole, mais également par les plus contemporains Wednesday, Momma et DIIV, Dempsey souhaitait un son plus profond et intense que tout ce qu’il avait proposé auparavant.

Extrait de cet opus, « Spirit Gum » bénéficie d’un clip vidéo. Mischa décrit cette compo comme suit :

‘« Spirit Gum » parle de la façon dont les émotions humaines peuvent déformer un espace physique, et de l'impact que peut avoir sur vous le fait de ne pas vous sentir chez vous, dans votre propre espace…’ Et il est disponible

Podcast # 54 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Phantom Handshakes

Sirens at golden hour

Avant la pandémie, Matt Sklar et Federica Tassano militaient au sein de deux formations différentes, à Brooklyn. Le premier était bassiste de Parrot Dream, et la seconde assurait les lyrics et le chant chez Sooner après avoir sévi auprès d’un combo de post rock italien baptisé Monêtre.

Lorsque le lockdown a été décrété aux States, les tournées ont été annulées et les membres des groupes se sont retrouvés seuls, incapables de répéter ou d'enregistrer ensemble.  Matt et Federica n’ont pas échappé à cette paralysie.

Matt raconte comment il a essayé de s’en sortir :

‘J'ai commencé à enregistrer des démos instrumentales chez moi lorsque la quarantaine a commencé, et j'ai trouvé qu'elles sonnaient bien, alors j’ai voulu les partager. Je ne suis pas chanteur, alors j'ai demandé via le web, si quelqu'un était intéressé par une collaboration vocale. Et notamment sur Craigslist (un site américain de petites annonces créé par Craig Newmark, en 1995). Federica les a écoutées, et c'est ainsi que la collaboration a commencé…’

La nature prolifique de ce projet a ainsi permis à Matt et Federica de traverser cette période.

Hypnotique, la musique de Phantom Handshakes nous entraîne au cœur d’un rêve éveillé propice à la méditation au cours duquel la voix enchanteresse et vaporeuse de Federica souffle comme une brise légère…

Extrait de « Sirens at golden hour », « Apart » est disponible sous forme de clip

Podcast # 54 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Chime School

The boy who ran the paisley hotel

Chime School, c’est le projet d’Andy Pastalaniec, un Californien originaire de la Bay Area, à San Francisco. Connu pour rôle de batteur au sein de groupes comme Flowertown, Seablite et The Reds, Pinks & Purples et inspiré par son amour pour l’indie-pop des années 1980 et 1990, il est sorti de ses fûts et ses cymbales pour fonder Chime School

Après avoir gravé un premier album –un éponyme– en 2021, il propose son second, « The Boy who ran the Paisley Hotel ».

Andy l’a enregistré au sein de son home studio, dans la ‘City by the Bay’. Un opus au climat sombre dont la musique se déploie lentement et patiemment.

Bien qu’il rende hommage aux groupes de l’indie pop britannique, le long playing est ancré dans la scène contemporaine de San Francisco, reflétant à la fois l’histoire de la ville et les réalités actuelles.

Les sonorités subtilement discordantes dispensées par des guitares semi-acoustiques à 12 cordes s’intègrent parfaitement aux rythmes de drums synthétiques et aux arrangements pop complexes tout en préservant les accroches pop mélodiques.

Les textes mêlent introspection personnelle et observations sociopolitiques dans le sens large du terme. Pastalaniec y explore également les thèmes de la mémoire, de la distraction et de l’action collective, en utilisant souvent des images qui reflètent son intérêt pour la photographie. Les mots sont soigneusement rédigés, offrant un regard nuancé sur les expériences individuelles et collectives.

Extrait de l’opus, « Say hello » est en écoute ici 

Podcast # 54 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Lucy Kruger & The Lost Boys

Concours Botanique (Bruxelles) : 2 x 2 entrées à gagner pour le concert de Lucy Kruger & The Lost Boys du 13 novembre 2024

Écrit par

Lucy Kruger & The Lost Boys se produiront le 13 novembre 2024 au Witloof Bar du Botanique.

Lucy Kruger & The Lost Boys est un ensemble berlinois d'art-pop responsable de performances atmosphériques intenses. Dirigée par l'artiste d'origine sud-africaine Lucy Kruger (guitare et chant), sa musique est à la fois intime et anguleuse, bourdonnante et onirique par moments, entraînante, directe et à la limite du désespoir dans d'autres. Elle est délibérément conflictuelle.

Son dernier elpee, « A Human Home », est paru ce 31 mai 2024. La voix de Lucy a également figuré sur des albums récents de Swans, The Underground Youth et The Frank Popp Ensemble.

Plus d’infos ici

Les organisateurs vous proposent de gagner 2 x 2 entrées.

Comment vous la procurer ? Complétez le formulaire et répondez à la question suivante avant le samedi 8 novembre 2024

Vous devez vous connecter avant de pourvoir participer au concours. Si vous n’avez pas d’identifiant et de mot de passe, vous devez d’abord vous inscrire.

Les gagnants seront avertis personnellement et recevront leurs tickets par e-mail. 

Pour participer, c’est

 

 

 

Tramhaus

The first exit

Écrit par

Formation rotterdamoise, Tramhaus a emprunté son patronyme à un magasin de pitas sis dans cette ville portuaire.

Le quintet vient de sortir son premier album, « The first exit ». Un titre de circonstance !

Post punk, sa musique est caractérisée par un drumming serré, des changements vocaux intrigants et de nombreuses variations de rythme, mais également par la symbiose entre les deux guitares. Toutes deux se répondent constamment et puis anticipent de manière inattendue.

Frénétique, « The Cause » ouvre l’elpee. Un jeu de questions-réponses s’instaure entre le chanteur Lukas Jansen et la guitariste Nadya van Osnabrugge,

Imprimé sur un tempo saccadé, « A Necessity » reflète les états d’âme, tour à tour enragés ou stylés, des guitares

Mélancoliques, « Once Again » et « Beech » abordent les thématiques de l’identité, l’isolement et la quête de sens dans un monde qui semble souvent hostile.

Subtilement surf mais plus cold, « Once again » libère une énergie implacable, menaçante, chargée d’émotion brute, réminiscente des prestations ‘live’ du band.

L’opus s’achève par « Past Me », une chanson qui traite du combat intérieur pour ne pas perdre la raison.

Tout au long de l’elpee, le chanteur alterne cris primaux caustiques et phrasé déclamatoire. Dans le premier cas, on a l’impression qu’il tente de rugir comme Frank Black (Pixies), mais il ne parvient qu’à s’égosiller, à l’instar de Brian Johnson chez AC/DC. Dommage, car lorsqu’il déclame à la manière de James Smith (Yard Act) voire de feu Mark E. Smith (The Fall), sa voix passe parfaitement la rampe.

Podcast # 53 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Anotherr Heaven

See you later (Ep)

Issu de Minneapolis, Another Heaven est une formation qui pratique du sludgegaze, soit un sous-genre musical né de la fusion entre ‘sludge metal’ et ‘shoegaze’,

Né des cendres de Hollow Boys, poids lourd de la gloom-pop, ce quatuor est susceptible de créer une ambiance immersive et introspective.

Depuis 2017, il a gravé cinq albums, plusieurs singles et Eps, dont le dernier, « See you later », recèle 8 plages, si on compte le bonus track. Un disque dont les lyrics traitent de la mort, de l'instabilité politique, de l'internet, de la dépression, de la toxicomanie et de la vie moderne qui tourne en rond.

Pas d'espoir, pas de lumière, seulement des murs de guitares aux riffs puissants, mais accrocheurs, hérités des 90’s et introduits clandestinement dans l ‘expression sonore…

Extrait de cet Ep, « Dead to the word » est en écoute

Podcast # 53 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Dear Dorrit

Bedroom flood (Ep)

Écrit par

Dear Dorrit est une toute jeune formation originaire de Phoenix, dans l’Arizona.

« Bedroom Flood » constitue son premier Ep, une œuvre au cours de laquelle la formation explore le post-punk en lui attribuant des caractéristiques shoegaze, tout en y incorporant des paysages sonores atmosphériques.

Extrait de cet Ep, « Mid June » est en écoute ici

Podcast # 53 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Page 1 sur 1343