Goudi et Lubna Azabal dansent le tango de l’ennui…

Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole. Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’. Lubna adore les…

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L’humanisme angoissant de Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand sortira son nouvel opus studio, « The Human Fear », ce vendredi 10 janvier 2025. Enregistrées aux studios AYR en Écosse, les 11 chansons de « The Human Fear » font allusion à des peurs humaines profondément ancrées et qu’en les surmontant et…

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Glasstrees

Astral pojection (Ep)

Glasstrees c’est le nom d’une jeune formation originaire de Rugby en Grande Bretagne.

Et Rugby est une ville du comté de Warwickshire en Angleterre centrale, bien sûr connue pour son Collège, où le rugby a été inventé dans les années 1820.

Apparemment « Astral Pojection » (sans ‘r’ après le ‘p’, même si le titre maître s’intitule « Astral Projection », allez comprendre…) serait son troisième Ep, des disques enregistrés entre juillet et septembre 2024.

Quelque part entre slowcore et shoegaze, la musique évolue inévitablement sur une rythmique lente, voire mid tempo, et la voix flotte sur des sonorités tour à tour grinçantes ou atmosphériques.

Extrait de cet Ep, « In the waves » est en écoute

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Sun Mahshene

A place we’ve never been

Fondé en 2018, Sun Mahshene est un sextuor réunissant des musiciens issus d'Irlande, du Royaume-Uni et de Pologne.

Son premier elpee, « A place we’ve never been », a été masterisé par Mark Gardener du groupe Ride.

Eclectique et diversifié, son mélange audacieux de rock alternatif, d'électronique ambiante et de shoegaze est balayé par une tempête de guitares acidulées. Une forme de post-shoegaze qui se manifeste par ses mélodies mémorables et ses paroles perspicaces. D’ailleurs, le titre de l’album, « A Place We've Never Been », est particulièrement bien choisi, car sur le plan thématique, il associe des caractéristiques lyriques telles que l'évasion, les rêves et l'insatisfaction de la vie moderne face la résilience et la persévérance.

Enfin, en ‘live’, la formation jouit d’une solide réputation…

Extrait de l’album, « New shores » est en écoute ici 

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Softsun

Unholy Waters (single)

Écrit par

Fondé en 2023, SoftSun est un trio réunissant le guitariste Gary Arce (Yawning Man, Fatso Jetson), la chanteuse/bassiste Pia Isaksen (Pia Isa) et le drummer Dan Joeright (Earth Moon Earth).

Pia a grandi en Norvège, alors que Gary Arce et Dan sont établis dans le désert de Mojave, en Californie du Sud.

Son premier opus, « Daylight in the Dark », sort ce 8 novembre. Et le single qui le précède, « Unholy Waters », donne une petite idée du style pratiqué, qui navigue quelque part entre dronegaze et post-rock. La ‘lyric’ vidéo est disponible ici

Leurs environnements influent manifestement sur leur musique. Ainsi, les sonorités cinématiques et oniriques de la guitare d'Arce accentuent le contraste entre la lourdeur de la musique et son profil mélodique, d’autant plus que c’est la basse qui balise l’ensemble. Enfin, éthérée, la voix de Pia lévite un peu à la manière d’Elizabeth Frazer, chez Cocteau Twins.

Softsun : « Unholy waters » …

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sadplanet

Heroine (single)

Fondé en 2023, sadplanet est un quintet londonien réunissant Kyra Ho (chant), Nick Rainey (guitare), Aiden Knowles (guitare), Jeff Baker (batterie) et Dan Lawrence (basse).

En superposant des sonorités de guitares oniriques, des synthés tourbillonnants et des harmonies vocales douces sur une solide section rythmique et grâce à son refrain accrocheur, « heroine » constitue un excellent exemple des frontières expansives des genres shoegaze/dream pop, et de la manière dont ils peuvent être repoussés.

Chatoyant et multidimensionnel ce titre met en exergue un mélange unique de shoegaze et de dream-pop avec des éléments indie et électroniques.

Enfin, il a été co-produit par Dominic Freeman et Ben Easton, mixé par Ben Easton, et masterisé par le légendaire vétéran du shoegaze Simon Scott de Slowdive,

Le clip consacré à « heroine » est disponible

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Casino Garden

Pretend (single)

Originaire de Wuppertal, en Allemagne, Casino Garden a été fondé en 2017. Un quatuor réunissant le chanteur/guitariste Matthias Wiercinski, la claviériste Helene Ballke, le bassiste Oliver Kroker et le batteur Jonas Schoelen, qui a remplacé le membre originel, Alexander Alaimo Di Loro. A son actif trois elpees, « Slide » (2018 – paru sur cassette), « Get Your Shit Together » (2019) et « Oliver Oliver » (2021). Un quatrième album, intitulé « Transition », sortira ce 8 novembre 2024. En attendant, il a publié un single, « Pretend », qui figurera sur la futur long playing. 

La musique de Casino Garden est le fruit d’un cocktail entre shoegaze, post rock et rock alternatif ; et le tout est agrémenté d’une touche pop

L’intro instrumentale dynamique et entraînante de « Pretend » débouche sur un couplet accrocheur à la douceur mélancolique. Le son est granuleux et la structure à voix basse rappelle le grunge des 90’s…

Le clip consacré à « Pretend » est à voir et écouter ici

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Seventh Dose

Allure (single)

Très peu d’information au sujet de cette formation torontoise qui, avant d’opter pour le patronyme Seventh Dose, répondait à celui de Gleue. Ce changement de nom a également entraîné une refonte du line up. 

Après avoir sorti l’Ep « Delirium », en novembre 2023, dont la première plage, « Drift », constitue un hommage à un des amis du bassiste/chanteur Casper Ostanski, trop tôt disparu, le groupe vient de publier un nouveau single, « Allure »

A l’instar des 4 compos de l’Ep, ce morceau baigne dans une forme de shoegaze bien électrique…

Tous ces titres sont écoute sur le Bandcamp du quatuor, réseau social que vous retrouverez aisément via le cadre ‘Informations complémentaires’, en bas de la page.

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Itches (Belgium)

Two flies in one clap

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D’après les articles récoltés sur le net, la Campine serait devenue fertile en groupes de garage/rock. Itches en est un nouvel exemple. Un trio drivé par Philippe Peeters. Il a composé et enregistré ses démos pendant la pandémie. Chanteur/guitariste, il s’est servi de sa guitare pour reproduire la ligne de basse en l’accordant plus bas…

Et pour la batterie, il a martelé un seau avec un tournevis.

A l’issue du confinement, il s’est adjoint deux musicos : un bassiste et un drummer. « Two flies in one clap » constitue le premier elpee du trio et tuer deux mouches en un clappement de mains, c’est tout à fait possible. Une condition, c’est qu’elles soient proches.

La musique d’Itches pourrait facilement naître du fruit d’un cocktail entre rock, garage, surf, punk primal, lo-fi et pop sixties.

Dans certains refrains, il y a des ‘ooh-ooh’, dans d’autres des ‘lalalala’, un peu comme à l’époque des Faces et des Kinks.

Enfin si certaines paroles caricaturales sont susceptibles de rappeler les Ramones, les références sont plutôt à chercher du côté de Ty Segall, des Black Lips, de Jay Retard et de Jacuzzi Boys

Enfin, caractérisé par ses chœurs paradoxalement drôles et effrayants à la fois, « Level 25 » constitue probablement le morceau le plus pop de l’opus. Il est en écoute ici

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Joe Jackson

La machine à remonter le temps de Joe Jackson…

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Le Cirque Royal est blindé pour le concert de Joe Jackson qui est en pleine tournée ‘Two Rounds Of Racket’. « What a racket » (Mr. Joe Jackson Presents Max Champion in 'What a Racket !' », c’est d’ailleurs le titre de son dernier opus, paru en novembre 2023 

Pas de première partie, c’est Joe Jackson qui s’en charge. En mode piano/voix. Au cours de ce premier acte, il va nous proposer 11 morceaux dont 8 versions de ses plus grands succès et 3 reprises de titres signés The Kinks, Harry Fragson (*) et enfin Albert Chevalier (**)

Le rideau rouge est fermé et Joe Jackson débarque en costard bleu/violet sur chemise blanche. Il s’installe en avant-scène et est déjà chaleureusement applaudi, avant même d’entamer son récital. Le public est suspendu à ses lèvres. L’artiste ouvre hostilités par « Dave », une plage issue de son elpee paru en 2019, « Fool ». Il enchaîne par « Take It Like A Man » (Volume 4 ». Manifestement, il remonte le temps. Chaque chanson interprétée est plus ancienne que la précédente. « Stranger Than Fiction » (« Laughter and Lust ») nous replonge dans les 90’s et « Real Men » ainsi que « Steppin' Out », extrait de son disque phare paru en 1982, « Night and Day », dans les 80’s. Et sa version cool et originale de cette compo de power pop aux influences jazz fait mouche auprès de l’auditoire. Votre serviteur en a des frissons partout.

En deux temps trois mouvements, Joe revient aux 70’s, épinglant des compos tirées de son second long playing gravé en 1979, « I'm the Man ». Mais, et c’est remarquable, Joe exprime son envie de continuer à se servir de sa ‘time machine’, bien que nous ayons atteint, alors, les premiers jours de sa production enregistrée. Il retourne dès lors aux sixties à travers sa cover très bien accueillie de « Waterloo Sunset » des Kinks, racontant une histoire sur la façon dont il se rendait souvent à la gare de Waterloo à Londres lorsqu'il était enfant. De mieux en mieux ! Le coup d’œil dans le rétroviseur de Joe passe alors par le cinéma, s’inspirant de sa contribution au film de 2005, « The Greatest Game Ever Played », où il apparaît dans le rôle d’un pianiste, en 1913. On imagine alors les rouages tourner dans l'esprit du musicien ingénieux alors que les fils commencent à s'entrelacer. Joe adapte le comique « Hello, Hello, Who's Your Lady Friend ? », attribué à Harry Fragson, une chanson entraînante de cette période qui s’est muée en hymne de marche populaire pendant la Première Guerre mondiale ; mais elle est surtout interprétée par Jackson avec beaucoup d’humour. Il abrège cependant les couplets les plus coquins et n’en conserve que deux ou trois. De toute évidence, le public aurait aimé une interprétation intégrale de ce morceau.

Zappant l’entracte, Joe ouvre le rideau de la scène pour nous accorder un set à l'ancienne, du style ‘London Town’ (période victorienne), mais sous une configuration DeLorean du professeur Emmett Brown dans la série ‘Retour Vers le Futur’. Et soudain apparait un groupe de 10 musiciens.

Opérant comme directeur musical, Daniel Mintseris prend la place de Joe aux ivoires qui s’installe au centre du podium. Doug Yowell (batterie), Richard Hammond (contrebasse), Susan Aquila (violon), Lourdes (Lou) Rosales (alto), Ricky Roshell (flûte, piccolo), Christa Van Alstine (clarinette, clarinette basse), Jackie Coleman (trompette) et Sam Kulik (trombone et tuba) complètent le line up. 

Habillés de costumes d’époque, les musicos procurent style et savoir-faire à ce spectacle de style ‘music-hall’ anglais du début du XXème siècle. Talentueux, ils apportent couleur et vitalité à cette partie de concert constituée de neuf morceaux entièrement revisités par Jackson, qui s’est ouverte par « What a Racket ! », le titre maître du concept album, et s’est achevée par « The Sporting Life » de Max Champion, une ode amusante à l'abandon du sport. D’ailleurs, lorsque le public ne danse pas sur place, il rit de l'inventivité et de l'humour de Joe.

Au grand complet, la formation accorde un rappel de deux titres, dont le morceau phare « Is She Really Going Out with Him », issu du premier album de Joe, datant de 1979, « Look Sharp ! », et « Worse Things Happen At Sea », une autre composition futée de Max Champion (***). Mais certains micros sont tombés sur les planches, un problème technique qui va retarder cette interprétation. Néanmoins, fidèle, la foule attend patiemment que tout rentre dans l’ordre, afin de profiter au max de tout ce que Joe pourrait lui réserver…

Photos Vincent Dufrane ici

Setlist : Partie 1 - En solo piano/voix (45 minutes) : « Dave », « Take It Like A Man » (Joe Jackson Band song), « Stranger Than Fiction », « You    Can't Get What You Want (Till You Now What You Want) », « Real Men », « Steppin' Out », « It's Different For Girls », « On Your Radio », « Waterloo Sunset » (The Kinks cover), « Hello, Hello, Who's Your Lady Friend ? » (Harry Fragson cover), « My Old Dutch » (Albert Chevalier cover).

Setlist : Partie 2 - The Music of Max Champion : « (Ouverture) : Why, Why, Why ? », « What A Racket ! », « The Bishop And The Actress », « Health & Safety », « Think of the Show ! - A Thespian's Lament », « Dear Old Mum - A London-Irish Lament », « Monty Mundy (Is Maltese) ! », « Never So Nice in the Morning », » The Sporting Life »

Rappel : « Is She Really Going Out With Him ? », « Worse Things Happen At Sea »

(*) Léon Philippe Pot, dit Harry Fragson, né à Soho (Londres) le 2 juillet 1869 et mort à Paris 10e le 30 décembre 1913, est un auteur-compositeur-interprète belge qui a connu le succès tant en langue française qu’anglaise.

(**) Albert Chevalier (souvent cité comme Albert Onésime Britannicus Gwathveoyd Louis Chevalier) ; (21 mars 1861 – 10 juillet 1923), était un comédien de music-hall, chanteur et acteur de théâtre musical anglais. Il s’était spécialisé dans l'humour cockney basé sur la vie de marchand de rue à Londres à l'époque victorienne. Vu ses aptitudes et sa capacité à écrire des chansons, il est devenu connu de son public comme le ‘lauréat des marchands de rue’.

(***) Max Champion est un chanteur de Music-Hall de l’époque victorienne qui a connu un certain succès, dans le Londres profond, avant la guerre 14-18). Il aurait enregistré vers 1911-1913, selon certaines ources. Le personnage a été perdu, probablement tué pendant la Première Guerre mondiale, et sa musique a été ‘oubliée’ jusqu'à ce que Joe dépoussière la partition et enregistre son ‘hommage’.

(Organisation : Live Nation)

 

XO

Spirit looking out (Ep)

« Spirit Looking Out » constitue le troisième Ep de XO, un duo originaire de Portland, réunissant les frères jumeaux Jake et Jeff Turner. Cette sortie servirait de période de transition pour les frangins, tout en révélant l'évolution de leur musique. Profondément personnel, ce voyage sonore capturé à travers leur musique invite les auditeurs à explorer les émotions complexes tissées dans chaque piste.

Et en mélangeant des éléments de shoegaze, emo, slowcore et de dream pop, il crée une expérience sonore captivante.

Issu de cet Ep, « Falling » est disponible sous forme de clip vidéo ici

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Ferri-Chrome

Under this cherry tree

Ferri-Chrome est constitué de musiciens actifs sur la scène nippone, depuis les années 90.

« Under this cherry tree » constitue son troisième elpee. Il paraît chez Testcard, un label indie japonais qui distribue essentiellement des artistes issus du pays au soleil levant responsables d’une forme de twee pop (NDR : la twee pop est un sous-genre du rock alternatif, plus particulièrement de l'indie pop, caractérisé par des mélodies légères et des paroles souvent naïves). Et justement, la musique de Ferri-Chrome mêle twee pop et shoegaze alors que les mélodies semblent hantées à la fois par Lush, Pale Saints et Ride.

Découpé en 11 plages, ce nouvel opus recèle des reprises de The Field Mice et Exlovers, ainsi que le single de 7 pouces « Another Space-Time », paru en 2023.

Issu de « Under this cherry tree», « Platinum » est en écoute

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