Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Meimuna

L’importance du calme, du silence et de l’introspection…

Écrit par

Si Meimuna est un genre d'insectes hémiptères de la sous-famille des Cicadinae (famille des Cicadidae, les cigales), c’est également le patronyme de Cyrielle Formaz, un choix destiné à illustrer au mieux le courant musical dans lequel elle se distingue aujourd’hui.

Après cinq Eps très remarqués, elle nous propose « C’est demain que je meurs », un premier album découpé en 10 chansons qui inspirent et s’inspirent de la vie de la jeune femme. Mais, pas que !

Alors qu’elle revient d’une tournée en Autriche et Allemagne, la jeune dame se livre à une interview d’une authenticité rare.

L’artiste y aborde son ouvrage ambitieux entre réconfort et douceur, depuis sa Suisse natale, mais tout en restant loin des diktats commerciaux de la société consumériste qui l’entoure.

Cyrielle, tu as opté délibérément pour le patronyme ‘Meimuna’, référence à cette cigale qui symbolise la renaissance ou encore la métamorphose dans de nombreuses cultures. J’imagine que cet idiome en dit long sur ton parcours de vie, de femme et d’artiste ?

Oui, effectivement, j’ai choisi ce pseudo en 2017. J’aime beaucoup cette symbolique portée par de nombreuses cultures différentes. La renaissance et la métamorphose reviennent souvent, effectivement. Cette cigale peut passer jusque 25 ans sous terre, à l’état de larve, pour ensuite sortir de terre et mourir en fin de journée.

Après 5 Eps, tu proposes un long playing étrangement intitulé « C’est demain que je meurs ». Et contrairement à ce que laisse sous-entendre ce titre, il célèbre le renouveau. Un paradoxe entre l’onirisme d’un rêve et la difficulté d’une vie qui mérite d’être vécue ?

Il s’agit d’un album qui parle clairement de la fin du monde. Ou plutôt de la fin des mondes. Cette chanson, en particulier, aborde pour thématique la fin de notre monde physique, affichant en filigrane une notion écologique. Les autres traitent d’autres types de fin, comme celle de l’enfance ou d’une relation au sens large du terme. Si le deuil est effectivement présent de manière protéiforme, cet album célèbre avant tout la renaissance, l’espoir et la réconciliation. Je souhaitais avant tout une direction lumineuse, pas du tout déprimante. Nous vivons suffisamment dans une société anxiogène et inquiétante. Moi-même, je suis très angoissée face au quotidien. En tant que musicienne, je me dois d’amener de la douceur, de l’espoir et du réconfort. Partant, je crois que l’objectif est atteint.

Un opus confectionné en compagnie d’une équipe hors du commun : Ella van der Woude, Randal Dunn au mix et Heba Kadry au mastering. Comment se sont déroulées ces rencontres ?

Randal Dunn et Heba Kadry sont deux techniciens qui n’ont pas du tout influé sur les choix artistiques. J’ai collaboré étroitement avec Ella van der Woude, une compositrice de musiques de film. Elle a habité durant quelques années à côté de mon domicile, et plus exactement à Sion, dans le canton du Valais, en Suisse. C’était une amie. On se voyait tous les jours pour faire de la musique. Je lui ai demandé de produire l’album, d’écrire les arrangements et de lui donner une couleur. L’écriture des chansons me revient. Ella m’a surtout aidée à fournir une texture aux chansons, à leur conférer une ambiance singulière. Travailler avec une personne qui bosse dans le milieu des musiques de film permet de transmettre, évidemment, une couleur cinématographique. Il était important pour moi de communiquer aux morceaux un coté sensoriel où l’imaginaire prend le dessus. C’était une coopération importante à mon sens car, comme j’ai réalisé mes Eps précédents, on rentre vite dans des automatismes. Cette grande dame m’a permis de sortir de la routine.

Un disque au cours duquel, tu te mets à nu, en proposant des textes personnels et introspectifs. L’intime est-il politique et doit-il être dévoilé ?

Je m’interroge beaucoup sur le positionnement politique. Est-ce que l’intime est politique ? Je le pense, oui ! Proposer de la musique calme, douce ou de niche et amener du silence dans notre quotidien grâce à des textes poétiques et introspectifs, est aujourd’hui une forme de posture et d’engagement qui va à contre-courant de ce dont on nous bombarde au quotidien. Il n’y a plus jamais de silence, de temps de réflexion ou de calme. Ça bouge tout le temps. Il suffit de regarder les informations, elles pullulent sans arrêt. La musique n’a de sens à mon égard que si elle est construite par des musiciens et avec des instruments organiques. En ‘live’, j’aime m’en entourer. Soit l’antithèse de ce que l’on constate le plus souvent sur les scènes musicales rivées à tous ces samples et musiques électroniques. Ce n’est ni une critique, ni un regret ; ce type de musique a une raison d’exister au même titre que n’importe quelle autre. Mais personnellement, je préfère de loin m’entourer de vraies personnes et de vrais instruments. Ce qui se traduit par plein d’aspects dans ce projet. J’aime aussi réaliser des choses à la main qui prennent du temps et exigent de l’application et du soin comme des dessins animés. C’est une forme d’engagement que j’aimerais défendre. Aujourd’hui, il faut reprendre du temps, accueillir du calme, du silence et de l’introspection au quotidien. C’est important !

Au risque de connaître cet effet pervers d’être perçue comme autocentrée…

L’album est hyper autocentré, c’est vrai. Mais ce sont des chansons qui parlent de moi et c’est ce que je sais faire de mieux ! Aborder d’autres sujet me cataloguerait comme impostrice, car je manquerais d’honnêteté. Je crois que dans l’intime, il y a quelque chose de très universel. On est toutes et tous traversés par les mêmes questions, les mêmes blessures avec différentes forces et des niveaux inégaux. A la fin des concerts, les gens viennent parfois me voir car ils se sont identifiés aux textes. Même si l’album est autocentré, il entre en résonnance avec le public.

Un album en français, à l’exception d’une petite incursion dans la langue de Shakespeare sur l’angélique « Lullaby for a satellite ». Pourquoi cette parenthèse inattendue ?

Elle est dédiée à mon chat et m’est très vite apparue, car je souhaitais qu’elle prenne une dimension universelle. Au début, je rencontrais des difficultés face à ce choix particulier. Je ne l’assumais pas. Une manière parmi tant d’autres de me cacher peut-être. C’est une berceuse, elle réconforte. C’est un animal qui sort beaucoup. Je ne compte plus les blessures qu’il s’est infligées, ni le nombre de fois où je l’ai amené chez le vétérinaire. Et quid de ses tentatives de suicides avortés ? Je lui conseille de rester à la maison, que tout va bien se passer en prenant soin de lui. Une chanson facilement exportable en réalité chez n’importe quel animal ou être humain parce que simplement écrite et facile à comprendre. Mais, je ne suis pas convaincue de réitérer l’opération, sous cette forme en tout cas, car l’anglais est une langue que je maîtrise un peu moins.

J’ai beaucoup aimé « Eve V. (battre des records) », un vibrant hommage rendu à une figure du show business des années 80 et 90, Lolo Ferrari, morte sans avoir jamais existé, malgré une vie passée sous les projecteurs. Alors que son décès date de près d’un quart de siècle, puisqu’elle est décédée en 2000, il faut admettre qu’aujourd’hui, la souffrance et les désillusions restent fort présentes. Quel est ton regard face à cette (sous)évolution sociétale ?

Lorsque Eve Vallois est décédée, j’avais 6 ans. A la maison, nous avions un livre de caricatures. Je me souviens aussi vaguement d’images diffusées à la tv de cette bimbo. Lolo Ferrari paraissait pathétique, à cause, notamment, de son énorme poitrine qui lui a d’ailleurs valu une mention dans le livre des records. On en riait beaucoup. Une situation à la fois drôle et gênante. En discutant avec des amis, nous nous interrogions un jour quant aux circonstances de son décès. L’idée de se plonger dans sa biographie m’est alors venue pour découvrir que sa vie était d’une tristesse abyssale. Une femme manipulée par son entourage, y compris par son mari qui avait endossé la casquette de manager et l’a forcée à commettre des actes horribles. Ce qui lui a causé un abandon total de sa famille. Une sombre histoire de rejet et de manipulation. Cette femme s’est donné la mort dans des circonstances très obscures alors qu’elle n’avait que 36 ans. Les soupçons se sont portés sur celui qui partageait sa vie, mais, faute de preuve, il a été relaxé. Elle repose désormais dans le cimetière de Roumiguières à Grasse, dans le sud de la France. Un journaliste du Monde a investigué. Elle est enterrée dans une tombe anonyme couverte de roses artificielles poussiéreuses. Imaginer cette femme qui, durant toute sa vie, a tenté d’être vue et aimée, sans y parvenir, m’a brisé le cœur. Alors que son seul souhait était de rencontrer un peu de gloire et d’amour dans le regard des autres. Je souhaitais lui rendre un hommage. Une chanson qui, pour une fois, n’est pas autocentrée, mais s’adresse au plus grand nombre puisqu’elle se réfère à la manière très actuelle d’objectifier les femmes, de les jeter en pâture aux médias ou d’espérer les voir tomber. A l’heure actuelle, certains se nourrissent encore d’événements atroces et s’en délectent. J’aime cette chanson par son prisme très actuel, universel et très personnel.

En défendant l’image des femmes de cette manière, ne risques-tu pas d’être taxée de féministe ?

La position des femmes dans la musique est une situation qui me préoccupe énormément. Je me produis parfois en ‘live’, soutenue uniquement de femmes. Je suis une fervente défenseur des femmes dans les musiques actuelles et sur les scènes.

Fille d'un professeur d'art et d'une musicienne, tu baignes dans l’art et la culture musicale depuis ta tendre enfance. Si j’imagine que le milieu dans lequel tu as évolué a permis cette carrière musicale, qui rêvais-tu de devenir enfant ?

A vrai dire, enfant, je n’aspirais pas spécialement à devenir musicienne. J’ai cependant toujours aimé écrire des histoires, des poèmes ou réaliser des bandes dessinées. Je rêvais de devenir globe-trotter également et plus particulièrement journaliste afin de pouvoir voyager dans le monde entier et raconter les histoires des autres. Et puis assez vite, je me suis mise à écrire mes propres chansons. L’idée d’en faire un métier est arrivée lorsque j’avais environ 18, 19 ans.

Très jeune, tu as connu un succès d’estime et critique chez Macaô, un quintet aux accents rock, qui lui permet d’assurer, notamment, les premières parties de Zaz, Patrick Bruel ou Polnareff. Le projet dont on parle aujourd’hui est très différent. Tout comme la manière dont tu fonctionnes, alternant les moments solos et le besoin de collaboration. Y a-t-il, en filigrane, une envie de sortir de ta zone de confort ?

Oui, peut-être. Mais en même temps, je me sens de plus en plus sécurisée lorsqu’en tournée, je suis accompagnée de musiciens. Honnêtement, jouer en solo est un exercice difficile, une formule que j’apprécie moins car elle est énergivore. La musique doit être partagée. Lorsque nous sommes plusieurs sur les planches, pouvoir se regarder, se sourire et porter ensemble un message me réconforte.

J’ai écrit seule pendant longtemps. Ici, je ressens le besoin d’écrire pour d’autres. Un jour, peut-être, mon album ne sera constitué que de featurings. Qui sait ?

Dans une société où pop ‘mainstream’, hyper lisse, surproduite et distribuée par les géants de l’industrie musicale est légion, comment parvient-on à imposer un style doux, ouaté et épuré ?

C’est une bonne question ! Je pense qu’aujourd’hui, non seulement les gens ont besoin de douceur. C’est un genre qui coexiste avec d’autres styles. Il y a peut-être dans cette quête, une volonté de revenir vers quelque chose de plus organique. Le folk est un style apprécié. Des artistes comme Pomme ou encore November Ultra récoltent un joli succès s’estime et critique. En ce qui me concerne, je n’imagine pas faire autre chose, même s’il s’agit d’une musique de niche. Tourner dans des stades n’a jamais été un objectif. Se produire dans de petits clubs à travers toute l’Europe me va très bien.

Finalement, si je résume le fond de ta pensée, la création est la prémisse de la liberté ?

Oui, bien sûr. Tu as parfaitement résumé les choses.

Tu as tourné en Chine au Canada, en passant par l’Allemagne et l’Europe de l’Est. Chanter en français exige le plus souvent de précision dans les textes. Comment le public étranger perçoit-il cet univers musical ?

Je rentre d’une tournée en Allemagne et en Autriche. Jouer sur des territoires non francophones permet de cerner le degré d’accueil du répertoire. Pour chaque compo, j’explique en anglais ce qu’elles signifient. Certains publics sont sensibles à la musique, aux ambiances ou à ce qu’ils devinent. Mais d’une manière plus générale, à chacun sa définition. Les choses ne nous appartiennent plus, une fois que nous les avons partagées. Si les gens s’approprient les chansons, tant mieux. La musique dépasse le langage, elle permet de se connecter les uns avec les autres et à se comprendre.

Il y a la musique, les textes évidemment, mais aussi une expression graphique très présente. Peux-tu me décrire l’artwork de cet opus ?

(Elle montre la pochette de son LP) On y devine une apocalypse. J’ai voulu une pochette très colorée, de façon qu’elle apparaisse vivante. On y voit des oiseaux voler en cercle, un loup-chien, une source, et en filigrane, cette notion de renaissance. Il y a aussi ce volcan qui, par définition, est très destructeur puisqu’il arrache tout sur son passage, mais dont le magma est extrêmement riche. Après un incendie, la nature revient plus belle et plus fertile. J’aime la puissance de cette image. Je me suis aussi dessinée dans un cercueil. Certains y verront une envie d’y rester, d’autres d’y sortir. Une métaphore pour dire ‘au revoir’, à bientôt pour de nouvelles aventures. Enfin, on y aperçoit également un florilège d’insectes et de fleurs. L’artwork évoque le deuil, mais pas seulement, puisqu’il s’agit surtout d’explosion de vie, de renouveau et de nouveau départ.

J’avais une interprétation différente pour les oiseaux. J’imaginais qu’ils allaient tout droit vers le feu pour s’immoler…

Oui, c’est possible aussi, chacun son interprétation finalement.

Je ressens chez toi cette volonté de faire les choses parfaitement. Mais à vouloir sans cesse améliorer les créations, ne risques-tu pas de perdre en spontanéité ?

Oui, complètement ! La perfection est parfois la pire des ennemies. A force de vouloir l’atteindre, le frais et l’instinctif finissent par se perdre. Pour y parvenir, j’essaie de me fixer des deadlines et d’être plus à même de maîtriser le travail. Je dirais aussi que l’imperfection donne de l’intérêt à ce que l’on fait. Comme tu le signalais, nous baignons dans des productions parfaites, surproduites, où le travail de l’humain est devenu tout à fait secondaire. L’émergence de l’intelligence artificielle accentue ce phénomène. Lorsque tu écoutes un morceau et que tu entends ces petits craquements et les cordes friser, c’est finalement ce qu’il y a de plus joli.

J’aime beaucoup la symbolique que renvoie ta première chanson, « Au temps des coquillages », une compo qui traite de la nostalgie de l’enfance lorsque, petit, on n’a pas de soucis et que tout va bien. Si tu pouvais parler à la petite fille que tu étais, que lui dirais-tu ? Et par extension, que dirait cette petite fille à la jeune femme d’aujourd’hui ?

Je crois tout simplement qu’elle n’y croirait pas du tout ! Si seulement, elle pouvait imaginer un seul instant que je lui dise que tout va bien se passer, que dans vingt ans elle fera de la musique son métier qui lui permettra de voyage dans le monde entier et d’y accorder des concerts.

Tu es suisse d’origine et tu as vécu en Belgique, comment une artiste étrangère perçoit-elle notre plat pays sous le prisme musical ?

Vivre dans un petit pays présente des avantages comme des inconvénients. Il faut composer avec les moyens du bord. Il y a moins de concurrence aussi, on sera donc peut-être propulsé plus rapidement. En Belgique, comme en Suisse, la difficulté majeure réside dans l’exportation de son talent vers l’ailleurs. A contrario, il existe une entre-aide plus importante. C’est d’ailleurs une constante depuis quelques temps. Auparavant, les gens se tiraient plus facilement dans les pattes.

Les Tops de l’année 2024

Écrit par

Vous trouverez ci-dessous les différents ‘Tops’ confectionnés par les différents collaborateurs de Musiczine. Au fil des semaines et jusque fin janvier, ce bilan s’enrichira des avis de celles et ceux (rédacteurs et photographes) qui ne se sont pas encore prononcés à ce sujet

L’émission Inaudible du 8 janvier 2025 sera consacrée aux albums qu’elle a plébiscités pour l’année 2024.

RQC - 95 FM - DAB + 12 B - Radioplayer - www.rqc.be - podcasts : ACAST - Spotify - Deezer

(Facebook Inaudible)

En attendant, toute l’équipe vous présente ses meilleurs vœux musicaux pour l’année 2024.

 

Sébastien Leclercq

Top 5 concerts

(A band called) E  -Witloof bar Bruxelles

Viagra boys - InMusic Zagreb

Amyl and The Sniffers - Ancienne Belgique Bruxelles

Einstürzende Neubauten - De Roma Antwerpen

Fontaines DC - 3Arena Dublin

Top 10 albums

Amyl and the Sniffers - Cartoon Darkness

Arab Strap - I'm Totally Fine With It Don't Give a Fuck Anymore

Nick Cave & the Bad Seeds - Wild God

Yard Act - Where's My Utopia ?

Françoiz Breut - Vif !

Kim Deal - Nobody Loves You More

Porridge Radio - Clouds in the Sky They Will Always Be There for Me

St. Vincent - All Born Screaming

Crack cloud - Red Mile

Dominique A - Quelques lumières

 

Philippe Bauwens (Blackmarquis)

Top 30 albums

1. John Maus - Rarities For The Road (v1 & 2)

2. And Also The Trees - Mother-of-Pearl Moon

3. Beth Gibbons - Lives Outgrown

4. Chelsea Wolfe - She Reaches Out To She Reaches Out To She

5. Сруб (Srub) - Дни урожая (Days of Harvest)

6. The Cure - Songs of A Lost World

7. Kim Gordon - The Collective

8. Zanias - Ecdysis

9. The Chameleons - Tomorrow Remember Yesterday

10. Sylvaine - Eg Er Framand

11. Fontaines D.C. - Romance

12. Idles - Tangk

13. Eivør - Enn

14. Regan & Bricheno - Apparitions

15. Houses of Heaven - Within/Without
 
16. Sacred Skin - Born in Fire

17. Legowelt - A Field Guide to the Void

18. Lescop - Rêve Parti

19. Trent Reznor & Atticus Ross - Challengers (BO)

20. Gesaffelstein - Gamma

21. Broadcast - Spell Blanket (Collected Demos)

22. Molchat Doma - Belaya Polosa

23. The Radicant - We Ascend

24. Einstürzende Neubauten - Rampen

25. Nick Cave - Wild God

26. Underworld - Strawberry Hotel

27. MGMT - Loss of Life

28. TR/ST - Performance

29. Red Lorry Yellow Lorry - Driving Black

30. Alcest - Les Chants de l'Aurore

Top Albums/Eps Belgique

1. Catherine Graindorge - Songs for the Dead

2. Whispering Sons - The Great Calm

3. Eosine - Liminal

4. Double Darkness - City Scars

5. Der Mord - Northern Skies

6. Marc De Backer (Mongolito) - Self-Destruction

7. Ultra Sunn - Us

8. Thot - Delta

9. Moyen - MOYEN : Laurent1980

10. Aziza - Haouaz Gun EP

11. Turquoise - Avant Demain

12. The Names - Volume

13. Warhaus - Karaoke Moon

14. Sylvie Kreusch - Comic Trip

15. Mélanie Isaac - En Attendant Nico

M-xcloud Waves

 

Didier Deroissart

Top 10 concerts 2024 (groupes et artistes internationaux)

Soweto Gospel Choir - Cirque Royal - 23/11/2024

The Last Dinner Party - Cirque Royal - 28/10/2024

Seasick Steve - Ancienne Belgique - 23/10/2024

Joe Jackson - Cirque Royal - 22/09/2024

BlackBerry Smoke - Ancienne Belgique - 15/09/2024

Lauren Daigle - Ancienne Belgique - 08/07/2024

Billy Talent-Ancienne - Belgique - 03/06/2024

Elbow - Cirque Royal - 10/09/2024

MC Solaar - Ancienne Belgique - 25/04/2024

Hollow Coves - Ancienne Belgique - 13/04/2024

Top 5 Concerts (groupes et artistes belges)

Julie Rains - Théâtre Marni - 13/09/2024

Portland - Cirque Royal - 14/11/2024

Puggy - Ancienne Belgique - 28/09/2024

Ada Oda - AB Club - 14/02/2024

Mingawash - La Verrerie - 05/09/2024

Top 5 Albums 2024 :

Julien Doré - Imposteur

Angus & Julia Stone - Cape Forestier

The Black Keys - Ohio Players

Joe BeL- Family Tree

Liam Gallagher & John Squire - Liam Gallagher & John Squire

 

Ludovic Vandenweghege

Top 5 concerts

Sprints - L’Aéro Club Lille (FR)

Crows - L’Aéro Club f Lille (FR)

The Smile - Forest National (BE)

Slowdive - L’Aéronef Lille (FR)

Folly Group - Les Nuits Botanique (BE)

Top 10 albums

Girl and Girl - Call A Doctor

DEADLETTER - Hysterical Strength

Bibi Club - Feu de garde

The Smile - Cutouts

Crows - Reason Enough

SPRINTS - Letter to Self

Fontaines D.C. - Romance

Bright Eyes - Five Dive, All Threes

The Cure - Songs Of A Lost World

Morgan Harper-Jones - Up To the Glas

 

Guy Dagnies

Top albums 2024

Painted Vein - Dripping Only Black - 15/11/2024

Darksoft – Relativism - 31/05/2024

Mo Dotti - Opaque - 20/09/2024

Ghost Frog - Galactic Mini Golf - 5/11/2024

Sun Mahshene - A Place We've Never Been - 23/08/2024

A Shoreline Dream - Whitelined - 19/007/2024

Purs - Surr - 17/07/2024

So Totally - Double Your Relaxation - 17/05/2024

Supercaan - A Tiger Walks The Streets - 04/2024

Third Sound - Most Perfect Solitude – 26/04/2024

Deadletter - Hysterical Strengh - 13/09/2024

Crows - Reason Enough - 27/09/2024

Fontaine DC - Romance - 23/08/2024

Black Doldrums - In Limerence - 18/10/2024

Diffident Daffodils - Indifferent - 6/12/2024

 

Romain Ballez

Top 10 albums

 Julie Christmas - Ridiculous And Full Of Blood

 Dvne - Voidkind

 Múr - Múr

 Oranssi Pazuzu - Muuntautuja

 Ulcerate - Cutting The Throat Of God

Chat Pile - Cool World

Chelsea Wolfe - She Reaches Out To She Reaches Out To She

Insect Ark - Raw Blood Singing

Hippotraktor - Stasis

Thou - Umbilical

Top 10 concerts

Julie Christmas - Hellfest

The Ocean - Pelagic Fest

Botch - Botanique

Amenra - Paradiso

Opeth - 13 Poppodium Tilburg

Pothamus - Motocultor

Barones - Motocultor

Five The Hierophant - Soulcrusher

Russian Circles - Desertfest Antwerp

Chelsea Wolfe - Trix

 

Bernard Dagnies

Top 25 albums

Deadletter - Hysterical Strengh - 13/09/2024

Crows - Reason Enough - 27/09/2024

Bibi Club - Feu de garde

Feeling Figures - Everything Around You

Wishy - Triple Seven

Gift - Illuminator

Jack White - No name

Thus Love - All plesure

Trauma Ray - Chameleon

Clarence - Smudge

Third Sound - Most perfect solitude

Bodega Our brand could be yr life

Omni - Souvenir 

Black Market Karma - Wobble

Topsy Turvy - Butt sore

Black Doldrums - In limerence

Orbiter - Distorted folklore

High Vis - Guided tour

Helluvah - Fire Architecture

Bryan’s Magic Tears - Smoke and mirrors

Fontaines DC - Romance

Silverbacks - Easy Being A Winner

The Jesus and Mary Chain - Glasgow Eyes

And Also The Trees - Mother-of-Pearl Moon

JuJu - Apocalypse Is God’s Spoiler

Top 5 albums Belgique

Delwood - Dis-location

Dead High Wire - Wasteland shadows

Green Crow Collective - Hard drive error

Lovelorn Dolls - Deadtime stories

Itches - Two flies in one clap

Top 3 Concerts

Sprints - Aéronef, Lille

Crows - Aéronef, Lille

Slowdive - Aéronef, Lille

 

 

 

Mondaze

Linger

Écrit par

Fondé en 2016, à Faenza, près de Ravenne, Mondaze est une formation italienne qui définit sa musique comme une aquarelle shoegaze robuste, voire musclée, sorte de heavy shoegaze s'inspirant de légendes des 90’s comme Slowdive, Ride ou My Bloody Valentine.

« Linger » constitue son second elpee. Il fait suite à « Late bloom », paru en 2021.

A travers sa frustration et de sa colère, Mondaze accentue l’aspect mélancolique de son expression sonore, explorant l'aliénation à travers un son mature, tout en cherchant l’équilibre entre les mélodies éthérées et les murs de bruit intenses.

Au sujet de ce long playing, le quatuor a déclaré :

‘Cet album parle de contemplation... Mais il y a aussi une part d'action, une sorte de non-action qui vient de la prise de conscience acquise par la réflexion. Il vous met en pause, observant la vie de l'extérieur de votre propre corps, en attendant cette chute d'aiguille nous plongeant dans un état de rêve. Un monde où trouver des moments de calme dans la vie quotidienne est devenu rare’.

Issu de cet album, « Lines of you » est disponible sous forme de clip ici

Podcast # 63 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Clinic Stars

Only Hinting

Notoire pour avoir donné naissance à des groupes et artistes de rock purs et durs comme les Stooges d'Iggy Pop, MC5 et The Frost, qui ont surtout sévi au cours des 60’s, puis Alice Cooper, Ted Nugent et Grand Funk Railroad, des 70’s, Détroit (NDR : baptisée alors la Motor City) servait de toile de fond idéale pour cette scène, à cause de son environnement industriel.

Et puis, en 2019, Christian Molik et Giovanna Lenski se sont rencontrés, ont fondé Clinic Stars, gravé deux Eps, et monté leur propre studio. Oui, mais de musique inspirée par le label 4AD, et plus exactement de ses formations britanniques du milieu des années 80 et du début des années 90, alors que la ville y héberge une nouvelle sphère punk. Paradoxal quand même.

« Only Hinting » constitue le premier elpee du duo. Quelque part entre dream pop, shoegaze et slowcore, la musique lente et atmosphérique se marie superbement à la voix angélique et douce de Giovanna pour former une sélection de chansons fragiles, obsédantes et chargées d’émotion.

Une expression sonore à l’instrumentation dense et finement tissée qui nous entraîne dans un univers parallèle, flottant, paisible et mystérieux à la fois, mais surtout propice à l’évasion.  

Issu de ce long playing, « Kissing Through the Veil » est en écoute

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Marathon (Netherlands)

Out of Depth (Single)

Écrit par

Né de l'intensité brute de la scène underground d’Amsterdam, Marathon est une formation batave, dont le premier album, « Fading image », paraîtra le 11 avril 2025.

Combinant les forces vives du post-punk avec l'atmosphère rêveuse du shoegaze, l'introspection de l'indie et la rugosité du grunge, Marathon est surtout réputé pour ses prestations ‘live’.

La chanteuse/guitariste Kay Koopmans a un jour déclaré : ‘Dans la presse, on nous compare parfois à Fontaines D.C. ou à IDLES et même à des groupes des 80’s comme The Sound, les Chameleons ou Joy Division’.

Afin de nous faire patienter, le groupe a sorti un single extrait de ce futur elpee, « Out of Depth ».

La compo baigne au sein d’un climat sombre, mais en même temps séduisant, qui se décharge dans une explosion sonore impressionnante. Cette intensité musicale reflète le thème de la découverte de soi et de l’insécurité qui l’accompagne – une explosion qui décrit le moment où l’on se libère de ces sentiments.

« Out of Depth » est en écoute ici

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Painted Vein

Dripping Only Black

Écrit par

Musicien, producteur et ingénieur du son, Andrea Fox Volpato a passé la dernière décennie à collaborer à l'écriture, l'enregistrement ou faire le tour du monde, en compagnie de différents artistes ou formations.

Parmi ses coopérations les plus notoires, de 2017 à 2022, il a été le ‘lead’ guitariste et choriste chez New Candys, formation vénitienne qui vient d’être signée par Fuzzclub, et pour laquelle il a enregistré, mixé et co-produit les deux derniers long playings, « Bleeding Magenta » et « Vyvyd », dans son studio. Il a également apporté son concours MOAA, une artiste issue de Seattle, pour laquelle il a produit un album en 2023 et assuré les parties de guitare lors de ses prestations ‘live’.

Désormais établi à Seattle, il a donc décidé de créer son propre projet, Painted Vein. Et « Dripping only black », son premier elpee, reflète tout ce qu'il a acquis lors de ses rencontres réalisées au cours des dix dernières années de sa carrière et constitue l'aboutissement de son parcours musical diversifié, mettant en valeur ses prouesses en écriture et en production.

Sur cet opus, chaque instrument porte sa touche personnelle et ses textes expriment ses sentiments les plus intimes et son empathie pour ceux qui souffrent.

Issu de cet LP, « Where is my soul » est disponible sous forme de clip ici

Podcast # 62 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

ALI

Introverse

Écrit par

ALI est une des étoiles montantes de la scène rock alternative bulgare. C’est aussi le projet d’Ali Abdala. Son premier elpee s’intitule « Introverse ».

Mêlant émotion brute et paysages sonores complexes, il nous entraine au cœur d’un voyage à travers les pensées et les sentiments introspectifs.

Grâce à des mélodies cinématographiques, des moments explosifs et énergiques, des harmonies délicates et des riffs mémorables, sans oublier des textes qui abordent les problèmes sociaux, la musique d’ALI se singularise par ses contrastes qui fluctuent entre douceur et éclats intenses et agressifs, démontrant toute l'étendue des capacités du groupe.

Produit et enregistré par Kaloyan Dimitrov, les touches finales de mastering ont été apportées par Robin Schmidt, connu pour son travail pour des grosses pointures comme Arctic Monkeys, Nothing But Thieves et les Pixies.

Adapté, « Bliss + Blasphemy » a même été choisi pour une campagne mondiale lancée par l'organisation de protection des animaux FOUR PAWS. Et il figure, bien sûr, sur cet opus en version originale. Il est même disponible sous forme de clip ici

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Swooner

Resolved (Ep)

Écrit par

Swooner est né de la collaboration entre le chanteur/guitariste Martin Borsanyi et le producteur house J Ben.

C’est à Chicago qu’ils ont établi leurs quartiers pour concocter une expression sonore qui fusionne punk, new wave, alt rock, indie pop et shoegaze.

 A ce sujet, Martin confesse : ‘Nous avons essayé d'être un groupe shoegaze mais nous ne nous sentions pas rêveurs tout le temps’.

Bref, la musique est onirique, mais pas trop, réalisant un mariage parfait entre les guitares et les sons de synthé, tout en conservant un caractère fortement évocateur et poignant, avec une touche de mélancolie.

Son premier Ep s’intitule « Resolved » et le titre maître est en écoute ici

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Fazerdaze

Soft Power

Écrit par

Née le 19 janvier 1993, à Wellington, en Nouvelle-Zélande, Amelia Murray commence à s’intéresser à la musique et à jouer de la guitare, à l’âge de 13 ans. Son premier groupe, The Tangle, elle le dissout pour partir pour étudier la musique à l’université d’Auckland, où elle lance son projet solo, Fazerdaze.

Co-produit et enregistré par Amelia, « Soft power » constitue son second opus, une œuvre au cours de laquelle elle explore les thèmes de la dévotion, de l'autocompassion, de la conscience de soi et des complexités du genre féminin.

Elle définit sa musique comme un mélange de dream pop, de shoegaze, de bedroom pop et de rock alternatif. Et tout au long des 11 plages de cet LP, elle mêle des synthés rêveurs et des rythmes électroniques avec des éléments rock, pour créer une solution sonore équilibrée qui navigue entre authenticité granuleuse et éclat pop raffiné.

Le titre maître du long playing est en écoute ici

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Hey Calamity

Out of Time (Single)

Hey Calamity était à l’origine un trio originaire de Katoomba, dans les Blue Mountains, juste à l’ouest de Sydney, en Australie. Fondé en 2016, il est drivé par le chanteur/guitariste/auteur/compositeur/producteur Dave Thomas. Nonobstant le style indie rock, on sent alors déjà poindre certaines influences shoegaze qui reviendront, plus tard, à la surface. Sous ce line up, le band sort un Ep 4 titres.

Après s’être produit lors de concerts locaux, Dave met un terme (provisoirement) à l’aventure et déménage à Manille, aux Philippines, où il a décroché un contrat de travail de deux ans.

Mais dès le début de sa mission, l'épidémie de COVID éclate. Pourtant, son employeur lui signifie qu’il doit s’en tenir au plan et rester sur place.

Armé d’une guitare acoustique chinoise bon marché, et enfermé dans un appart au 26ème étage, il écrit un tas de chansons qui deviendront plus tard la base du premier album de Hey Calamity, « Desperation ».

De retour en Australie, en juillet 2021, Dave et son épouse, l’artiste Jane McCumstie, s’établissent à Millicent, un endroit isolé sur la côte sud-australienne, à mi-chemin entre Melbourne et Adélaïde.

C'est là que Dave monte son propre studio et enregistre les morceaux composés au cours de la pandémie.

Après une pluie de singles, il grave un second opus en 2023, « Lulu ».

Au cours du dernier trimestre, il a publié un Ep, « Versions », et deux singles, dont « Out of time », qui est en écoute

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