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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Darcy

Machines De Guerre

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Darcy est une formation rennaise qui implique le chanteur/guitariste Irvin Tollemer, le bassiste Clément Tollemer, le second sixcordiste Vincent Cosson et le drummer Marc Corlett. Une vraie machine de guerre qui pratique un punk rock frénétique. La formule peut paraître incongrue, vu la situation géopolitique actuelle, mais ce quatuor breton mène un combat sonore permanent et écrase tout sur son passage.

Ce second opus fait suite à « Tigre », paru en 2016,

Darcy, c’est le chant de la colère, celui la solidarité face à l’extrême droite, mais aussi un manifeste contre la résignation. A l’instar de « Solution », le premier single sorti en juillet 2021.

« La Force » sonne la révolte. Véritable brûlot, « Notre Hymne » bénéficie du concours du chanteur de Mehrzin, Pierre Le Bourdonnec, le skud ultime « L’Etincelle Au Brasier », de Niko, celui de Tagada Jones, et « Vient Chercher Pogo », de Kemar, le chanteur de No One Is Innocent. « Rediaboliser » aurait ainsi pu figurer au répertoire du band parisien. A cause des textes, qui fustige les fachos, les indécis, les politiciens, les banquiers et les flics. Pourtant, « Police Partout », rappelle qu’elle est là pour maintenir l’ordre établi et garantir la démocratie. Elle faire preuve de discrétion lors des manifs, même s’il y a des cowboys et parfois des fachos qui crachent sur les forces de police.

Titre semi-acoustique, « Eva » achève le long playing en douceur.

Darcy c’est une force de frappe mise au service de combats sociaux aussi vieux que ceux défendus par Trust ou Bérurier Noir. Et qu’est-ce qui a changé depuis ces années de révolte ? Pas grand-chose en vérité. Tout est dit.

En espérant pouvoir les découvrir bientôt el ‘live’ !

Darcy

Tigre

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Après avoir poussé « Le chant de la colère », en première partie de divers groupes, dont Mass Hysteria, Darcy propose son premier album. Intitulé « Tigre », il aligne douze titres qui ne resteront certainement pas gravés dans l’histoire de la chanson. Tout commence par une « Armageddon ». Un morceau qui pourrait sortir des débuts de BB Brunes, mais en plus criard. Les hurlements sont très énervés, mais au final, ne racontent pas grand-chose. Aligner les vulgarités ne sert pas forcément un texte susceptible d’envoyer du lourd. Bien au contraire, Darcy prouve par ces déroutes langagières, sa faiblesse à coucher sur le papier ses idées révoltées. Il vomit presque parfois ses lyrics, en oubliant que chanter, c’est aussi communiquer de l’émotion à celui qui les écoute. Pour mettre des tripes dans une chanson, il ne suffit pas de se casser à la voix en braillant. On trouve parfois l’un ou l’autre rythme sympathique comme sur « Mitraillette ». Mais l’ensemble reste bien fade. La fin de parcours adoucit quelque peu la sévère note accordée à cet LP. Grâce à son aspect mélancolique et plus doux, « La Janais » fait du bien, permet de respirer dans ce disque où l’excès est roi. Mais pour l’écriture, on dirait presque un ersatz de Damien Saez. Reste encore potentiellement « Paris » qui mérite une écoute, bien que le sujet ne soit pas franchement capital…

 

Tim Darcy

Saturday Night

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Le leader du tumultueux quatuor montréalais Ought est de retour en solitaire. Une parenthèse solo temporaire au cours de laquelle, il a publié ce « Saturday Night »… Ce qui lui permet de dévoiler sa fascination pour le Velvet Underground et feu Lou Reed, tout particulièrement. A l’instar du morceau qui ouvre la plaque, le très rock’n’roll « Tall Glass of Water », une piste qui marche pourtant sur les pas des œuvres récentes de Parquet Courts. L’opus recèle d’autres morceaux manifestement influencés par le post punk new-yorkais. Des références, que l’artiste maîtrise parfaitement. Comme le très rock et fuzzy « You Felt Confort » ou le downtempo « Still Waking Up ». Malheureusement, Darcy s’égare, au fil de l’elpee, dans des expérimentations sonores claustrophobes. Et dans ce domaine, il est bien moins convainquant. N’est pas John Cale qui veut, même si l’ensemble ne recèle rien de fondamentalement honteux…

Car de toute évidence, en solo ou chez Ought, Tim Darcy est un fameux songwriter. Et sur sa plume, il va falloir compter…