Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Stereo Grand

Somewhere A Silver Bullet Lies

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Le premier essai de Stereo Grand remonte à 2010. Un Ep, intitulé « I’m coming home ». Il est suivi par l’album « The invisible Wall », un disque paru en 2012. Il aura donc fallu quatre longues années avant la sortie du second LP. Dès le départ, il était évident que le groupe jouissait d’un énorme potentiel. Déchiré entre Glasgow et Bruxelles, le combo s’est, en outre, souvent illustré par des concerts détonants.

Lors des sessions d’enregistrement de ce dernier opus, les musicos ont pris leur temps et ont reçu le concours de Jean Lamoot (Alain Bashung, Noir Désir, Girls in Hawaii, Absynthe Minded, Salif Keita...), à la production.

La richesse musicale de ce « Somewhere A Silver Bullet Lies » est indéniable. Et les orchestrations variées (harmonica, guitares, ensemble de cordes,...) en constituent une belle illustration. Les harmonies vocales sont limpides. Les mélodies, efficaces. Les compositions, le résultat d’un subtil travail d'écriture. Le long playing recèle quelques tubes potentiels. Et tout particulièrement "Final Act", qui rappelle un certain U2. Ouvrant la plaque, "Bottle in the dust" se nourrit de psyché rock et réalise en même temps sa synthèse. Entre rock moelleux ("As it Sounds"), mélancolique ("Never Accept its Gone"), sensuel ("Beautiful Mind") ou sauvage ("The Leech"), Stero Grand varie les plaisirs.  

Tout n’est cependant pas parfait ; d’ailleurs le groupe se révèle le plus à l’aise sur les plages mid tempo. Un peu moins, lorsqu’il cherche à montrer les dents. Néanmoins, jamais l’écoute de cet elpee ne suscite l’ennui. A mon humble avis, le combo est prêt à jouer dans la cour des (Stereo) Grand(s)…

 

Stereo Grand

I’m Coming Home (Ep)

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Premier Ep pour ce groupe belge réunissant des musiciens qui ont déjà de la bouteille. Stereo Grand voit le jour en 2003, lorsque Jean-Philippe Risse, vivant alors à Glasgow, rencontre Rodger Hugues. Rapidement, le courant passe entre les deux hommes. Ils bossent ensemble pendant cinq longues années sur leur projet, mais se rendent compte, après cette longue période, qu’un élargissement de leur line up s’impose. Ils recrutent alors des musicos issus d’horizons divers : Yves Daloze (guitare), Lionel Walrant (basse) et Stefan ‘Butch’ Boucher (batterie). Stereo Grand est alors au complet. Progressivement, le combo s’illustre en Belgique. Il a ainsi l’opportunité de participer, entre autres, au Concours-Circuit, au Festival Nouvelle Vague ainsi qu’au Verdur Rock. Il n’en fallait pas plus à Stereo Grand pour attirer l’attention du label belge Fatko (Pixel Race, Rhinestone Lives) qui lui permet d’enregistrer son premier Ep, sous la houlette du producteur De Schutter (Ghinzu, Ozark Henry mais aussi Kyo, …).

« I’m Coming Home » s’ouvre par le single « Yeah Yeah », morceau entraînant à la mélodie facilement mémorisable. Dans les grandes lignes, la pop de Stereo Grand s’inscrit dans la lignée de formations bien de chez nous comme Girls In Hawaii ou Sharko, y injectant même certains éléments plus dansants, qui rappellent davantage Zita Swoon, à l’instar de « Dance Floor ». En outre, la voix du chanteur, évoque parfois celle de Stef Kamil Carlens.

Ce disque ne risque pas de révolutionner la scène belge, mais les 6 morceaux qui le composent demeurent fort agréables à écouter. Que demander de plus ? Maintenant on attend une suite plus conséquente à ce premier essai ; et donc un véritable album, pour se faire une idée plus exacte de leur potentiel…