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Hollie Cook

Tropical pop !

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Hollie Cook est née d’un père batteur et d'une mère vocaliste. Et ils sont loin d’être des inconnus. Paul Cook, le paternel, était le drummer des Sex Pistols, alors que Jennie Mathias, la maman, choriste chez Culture Club. Boy George est d’ailleurs le parrain d’Hollie. L’artiste londonienne assurait déjà les chœurs au sein du groupe féministe punk, The Slits, avant de se lancer en solo. Elle invente alors son propre genre musical : la tropical pop, une musique ensoleillée rappelant ses origines caribéennes mêlant orchestrations pop, dub, reggae et r’n’b. Son quatrième elpee, « Happy hour », est paru en juin dernier ; et dans la foulée, elle a gravé un Ep 4 titres, « Move my way »

Elle se produisait ce samedi 29 octobre à la Rotonde du Botanique. Une centaine de personnes avaient répondu à l’appel. Par ailleurs, un public multiculturel.

Pas de supporting act, mais un ingé-son qui embaume la salle et la scène à l’aide d’un brûleur de ganga, 10’ avant le début du concert, répandant ainsi des fragrances d’herbe pour mettre l’auditoire en condition.   

Après une petite intro, Hollie Cook, vêtue d’une longue robe, entame le set par le titre maître du dernier elpee, « Happy Hour », un morceau au mid tempo syncopé. Elle est soutenue par un guitariste rythmique, un drummer, un claviériste et surtout un bassiste, dont les interventions dub sont particulièrement percutantes. Les instruments sont décorés de guirlandes led de couleur blanche (NDR : c’est bientôt Christmas !)

Hollie va nous présenter de très larges extraits de son dernier opus, entrecoupé de quelques tubes.  

Très interactive, elle s’exprime aussi bien en anglais qu’en français (impeccable). Cristalline, angélique, à coloration trip hop et si loin de l’univers jamaïcain, sa voix colle à merveilles aux rythmes et aux mélodies reggae. « Tiger Balm » opère une petite incursion dans l’album « Twice ». Sans jamais s’éloigner de ce style, Mrs. Cook parvient à nous faire oublier qu’on est occupé d’en écouter…

On ferme les yeux et on s’imagine au bord d'une piscine ou sur la plage, à siroter une Piña Colada, les yeux mi-clos, un vent lourd et chaud sur le visage. Les oiseaux chantent, il y a des palmiers, des bruits étranges et des vibes tropicales. Les jambes suivent la cadence et on se surprend à danser.

Parfois l’expression sonore s’ouvre vers des horizons sonores fréquentés par Groundation et inévitablement Harrison Stafford (The Professor et le leader du band californien) ainsi que Black Roots, UB 40, les Marley ou encore Linton Kwesi Johnson. Et puis à une reprise, elle va s’accompagner à la guitare semi-acoustique.

« Kush Kween » promeut les herbes médicinales (NDR : la diva jamaïcaine Jah9 a participé à la version studio). Elle incite à l’amour et à la bamboche sur « Move My Way », un morceau rappelant les ambiances de carnaval de Notting Hill.

Elle n’en n’oublie pas ses autres hits, dont « Vessel Of Love » (2018) et « Hollie Cook in Dub (Prince Fatty Presents) » (2012).

Elle nous enivre par sa douceur infinie tout au long de « Unkind Love » et récidive pendant le rappel, pendant « Gold Girl ».

Une excellente soirée propice à la danse qui nous a permis d’oublier les tracas de l’existence...

Setlist : « Happy Hour » (Intro), « Happy Hour », « Tiger Balm », « Shadow Kissing », « Superstar », « Sugar Water Bam Bam », « Unkind Love », « Toghether », « Win Or Lose », « Love In To Dark », « Moving On », « 99 », « Milk And Honey », « Praying », « Kush Kween », « Move My Way », « Stay Alive », « Postman »

Rappel : « Angel Fire », « Gold Girl », « Outro »

(Organisation : Le Botanique)

 

Hollie Cook

Sur disque ça passe, en live, ça casse…

Écrit par

Le paternel de Hollie, Paul Cook, se chargeait des drums au sein du mythique Sex Pistols, un groupe légendaire (?!?!?) que votre serviteur avait eu l’opportunité de revoir à Lokeren, Il y a plus de 12 ans, lors d’une reformation éphémère, consécutive à une sombre histoire de pognon. Boy George est son parrain et sa mère, Jennie Matthias, était choriste chez Culture Club. Elle a entamé sa carrière musicale, en 2006, alors qu'elle est encore au lycée, en assurant les chœurs pour les Slits. Mais en 2010, Ari Up, sa chanteuse, décède des suites d’un cancer, disparition qui met un terme à l’histoire de ce band féminin.

A ce jour, Hollie a publié 4 elpees, dont un remix du premier, produit par Prince Fatty. Gravé en 2011, son premier opus recelait les hits « Body Beat » et « Shadow Kissing ». Son dernier, « Vessel of Love », est paru l’an dernier. Ce soir elle va largement puiser dans cet LP pour forger sa setlist.

Pas de supporting act. Le show débute à 20h30 précise. Il y a du peuple à l’AB Club ! Sur les planches, Hollie Cook est soutenue par un claviériste, un drummer et un guitariste. Vêtue d’une robe à fleurs assez ample, elle a la danse dans la peau. Sa musique est moelleuse, chaude et sucrée, une forme de reggae fortement teintée de dub et de rock steady, qu’elle qualifie elle-même de Tropical Pop.

Le début de set est prometteur : « Postman », « Body Beat » et « That Very Night » passent plus ou moins bien la rampe. Mais il y a quelque chose qui cloche. On n’entend pas trop ce qu’elle raconte. Le son est gâché par les infrabasses. Et le préposé aux manettes est probablement sourd pour ne pas se rendre compte que le décibelmètre dépasse allègrement les 100 db. D’ailleurs pas mal de spectateurs vident les lieux au bout de quelques titres. Et sans bouchons dans les oreilles, c’est insoutenable

Avant le rappel, votre serviteur tire sa révérence, déçu de na pas avoir pu savourer en live, les compos de son excellent dernier long playing…  

Setlist : « Intro SFX », « Postman », « Body Beat », « That Very Night », « Shadow Kissing Pull », « Shadow Kissing », « Sugar Water », « Ghostly Fading », « Used To Be », « Turn It Around », » Lunar Addiction », « Survive », « Sweet Little Chocolate », « Angel Fire », « Together », « 99 ».

Rappel : « Milk And Honey », « Stay Alive ».

(Organisation : Ancienne Belgique)