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Coldplay

A rush of blood to the head

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Nonobstant sa candeur un peu gauche et une longueur récurrente, le premier elpee de Coldplay m'avait particulièrement plu. Faut dire que sa pop concise et contagieuse était parvenue à susciter, en mon for intérieur, des émotions à la fois puissantes et intenses.

Afin d'enregistrer son deuxième opus, le quatuor a de nouveau fait confiance à Ken Nelson, pour la coproduction. Un disque qui nécessite, paradoxalement, plusieurs écoutes avant d'être apprécié à sa juste valeur. Et honnêtement, je dois avouer qu'au plus je l'écoute, au plus je l'apprécie. Hormis le titre maître, qui s'inscrit dans la lignée de " Parachutes ", les dix autres fragments de " A rush of blood to the head " explorent des horizons sonores différents. Le plus fréquenté, ayant plus que probablement été défriché par Echo & The Bunnymen. C'est même une certitude sur l'énigmatique, hypnotique, presque vaudou " God put a smile upon your face ", l'incantatoire (" The cutter " ?), " Daylight ", ainsi que le remarquable et bouleversant " Clocks ", imprimé sur un tempo new wave et nimbé de backing vocaux lmpides, falsetto, il constitue plus que probablement la meilleure plage de l'œuvre. L'ombre de Ian Mc Culloch plane également sur trois autres plages. Ben tiens ! Chez les ballades " The scientist " et " Warning song ", cette dernière, bénéficiant même d'arrangements symphoniques, comme à la plus belle époque d'Ocean Rain. Sans oublier le single " In my place. Eclabousse de gouttelettes de guitares rafraîchissantes, ‘ricochantes’, il a été enregistré en la présence de Big Mac en personne ! Mais lorsque les accès de guitare, dispensés par Jan Buckland épousent une forme sauvageonne, davantage bringuebalante, c'est alors à House of Love que je me mets à penser. A l'instar du très élaboré " Amsterdam ", ou encore de l'envoûtant " A whisper ". Pourtant, la trame des mélodies repose essentiellement sur la voix et le piano de Chris Martin. Une voix vulnérable, désarmante, qui parle tout simplement de la vie, de la mort et du temps qui passe, une voix qu'il étaie de son piano spectral… Encore un must !