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Death Cab For Cutie

Death Cab For Cutie combat l’urbanisation à outrance…

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Death Cab For Cutie célèbre son 25ème anniversaire en publiant son 10ème album studio "Asphalt Meadows". Produit par John Congleton (St Vincent, Sharon Van Etten, Wallows), l’elpee inclut le nouveau single "Asphalt Meadows", ainsi que les précédents "Here To Forever" et "Roman Candles". Aux États-Unis, la tournée ‘Asphalt Meadows’ démarre cet automne et s'arrêtera à De Roma, à Anvers, le 14 mars 2023.

Le clip d’"Asphalt Meadows" est disponible ici

 

 

Death Cab For Cutie

Narrow Stairs

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« Narrow Stairs » est déjà le 8ème album enregistré par la formation de Bellingham. Succédant aux très réussi « Plans » (2005) et surtout au superbe « Transatlanticism » (2003) –il faut dire difficilement égalable– il ne possède pas leur évidence mélodique. En effet difficile de croire que cette fois encore Death Cab for Cutie arrivera à placer 5 singles dans le Top 100 US comme en 2005 lors de la sortie de « Plans », leur premier album pour une major.

Tout au long de ce nouvel opus, DCFC revient opte pour des structures plus complexes et un son bien plus musclé. A croire que le groupe a décidé de composer un disque directement taillé pour la scène. Les guitares puissantes de « Bixby Canyon Bridge » et de « Pity and fear » ainsi que les 4 minutes d’intro en boucle de « I will posses you heart » devraient faire des ravages le 22 décembre à Bruxelles aux Halles de Schaerbeek.

Le reste de l’album contient les ingrédients habituels d’un bon album de DCFC : la voix mélancolique de Ben Gibbard (leader du projet electro-pop The Postal Service), les basses omniprésentes et la facilité mélodique du quatuor. Le tout proprement produit par leur guitariste Chris Walla tout juste revenu de son escapade solo.

Il en résulte donc un bon album de pop-rock indie mais certainement pas au –très haut– niveau des livraisons précédentes.

 

Death Cab For Cutie

Plans

Ben Gibbard est un bon mélodiste, on l’a sans doute assez répété : qui se souvient de son side-project The Postal Service n’osera dire le contraire, et versera même peut-être une larme, tellement c’est beau. Désormais signés sur une major, Ben Gibbard et ses potes avaient donc intérêt à sortir un disque plein de tubes, si possible ‘radio friendly’… « Plans », sans verser dans le FM putassier, réussit la gageure d’être à la fois plaisant, consensuel et subtil. Ce n’est pas une insulte d’être fan, en 2005-06, de Death Cab For Cutie, et c’est tant mieux pour l’amour propre. La voix toujours aussi câline, comme celle d’un ami cher, Ben Gibbard pianote et tricote joliment, des chansons du dimanche qui plairont aux sensibles. La mélancolie, ce sentiment propice à la belle musique pop : ça ne mange pas de pain, mais ça coule lentement comme du miel dans l’oreille. Un baiser ? « I Will Follow You into the Dark » (guitare-voix-miracle), ou bien, quand ça déprime entre quatre murs, « Your Heart Is an Empty Room ». A l’instar de Nada Surf ou de Styrofoam, Death Cab For Cutie s’avère la BO parfaite de vos prochaines Cuddle Party. On se câline, on se caresse, sans sexe ni arrière-pensée. Il paraît que ça existe. On n’arrête pas le progrès.

Death Cab For Cutie

Transatlanticism

Benjamin Gibbard n'a même pas 25 ans, et déjà une belle carrière derrière lui : après l'excellent album de son side-project électro-pop The Postal Service (" Give Up ", une perle), voici qu'il récidive la même année en compagnie de son groupe plus " indie-rock ", Death Cab For Cutie. Mais cette fois, le jeune prodige a calmé ses ardeurs et nous propose un joli recueil de 11 chansons douces-amères, portées par sa voix toujours si caressante, des riffs parfois rebelles et du piano aux notes légères. S'il inaugure le bal par un titre taillé pour les ondes (" The New Year ", de la pop sophistiquée mais pas vaniteuse), Gibbard ne se prend pas la tête : à choisir, mieux vaut rester dans l'ombre que d'être grillé par les spotlights. Parce que DCFC, malgré son évidence mélodique qui rappelle Papas Fritas, Bright Eyes et les Pet Shop Boys de " Being Boring " (ben oui), n'est pas vraiment taillé pour le succès de masse. Exposer ces vignettes pop à la lumière aveuglante des diktats FM équivaudrait à les dénaturer et les détruire. Pour apprécier justement ces chansons raffinées, mieux vaut donc les écouter tout seul dans sa chambre, les écouteurs sur les oreilles. La démarche est égoïste, mais le bonheur, ici, est à ce prix. Une fois apprivoisées, peut-être alors pourront-elles être partagées. Liée par une indéfectible joie, la petite communauté réunie autour de Gibbard pourra dès lors reprendre en chœur les " pa pa pa " de rigueur, et s'extasier devant ces compos aux charmes vénéneux. Jusqu'à se perdre et se fondre dans l'allégresse collective d'un grand moment pop devenu trop rare.