OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Dub Pistols

Rum and Coke

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Quatrième album pour ces Londoniens susceptibles de nous réserver le pire comme le meilleur. « Rum and Coke » confirme la capacité du collectif à géométrie variable de dispenser un mélange accompli entre reggae, électro et funk, mais également de sombrer dans la médiocrité en se servant à peu près des mêmes ingrédients. Comme d’habitude, chez les Dub Pistols, les invités sont légion : le fidèle Rodney P, le légendaire chanteur reggae Gregory Isaacs, le vétéran de l’acid house Justin Robertson, Ashley Slater (ancien Freakpower) et Lindy Layton, notoire pour avoir concocté le tube « Dub Be Good To Me ». Passons sur les inévitables et habituels ratés du groupe et concentrons-nous sur ce qui tient la route tout au long de ce « Rum and Coke ». Et en particulier l’archi-efficace « I’m In Love », une reprise du tube électro funk d’Evelyn Champagne King, transformé pour l’occasion en disco reggae de haute tenue. Puis le dansant « Ganja », emporté par le flow de Rodney P. Ce dernier s’acoquine ensuite au reggaeman des Barbades Red Star Lion pour un excellent reggae roots intitulé « Peace of Mind ». « Six Months » est une des meilleures prestations vocales dispensées par Greg Isaacs depuis bien longtemps, sur une production rendant hommage aux sons du reggae digital des années 90. De véritables tueries, qui sont au nombre de quatre sur dix. Ce qui n’est déjà pas si mal. Les autres compos de ce « Rum and Coke » ne sont malheureusement pas de la même trempe…

Dub Pistols

Speakers and tweeters

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Les Dub Pistols sont emmenés par un duo de punk rockers fans de reggae, de hip hop et d’électro. Mais son troisième album oscille entre le futile et l’essentiel. Pour commencer, le casting est pour le moins prestigieux. Terry Hall (Specials) chantait déjà sur le disque précédent et les MC’s anglais Rodney P et Blade sont venus rejoindre l’équipe. Cette tambouille préparée à base de reggae, d’électro et de rap nous réserve quelques bons moments mais aussi quelques sacrés ratés.

On commencera par cette énième et inutile reprise du « Rapure » de Blondie, chantée par Terry Hall comme s’il avait oublié son chien dans le frigo. Aux rayons vieilleries, on préfère oublier cette autre cover du « Gangsters » des Specials. Elle n’apporte rien de plus que la version originale. Et pas davantage à Terry Hall qui a curieusement décidé de réinterpréter le classique de son groupe alors qu’il refuse même d’évoquer celui de Jeffrey Dammers lors de ses interviews… Passé le pire, on peut parler des bons moments. « You’ll never find » campe un sinueux et sombre reggae caractérisé par un sample du légendaire chanteur jamaïcain John Holt. En outre, il recèle le bon flow ragga de Rodney P. Toujours au rayon reggae, « Running from the thoughts » constitue aussi un des sommets de la plaque, un petit tube qui peut se lover dans l’oreille tout en se révélant très susceptible de secouer les dancefloors. Le reste du disque s’avère d’honnête facture (« Stronger », la relecture du « Peaches » des Stranglers) mais souffre d’un manque sérieux d’unité. En diluant un peu trop le son, il marque une volonté trop claire de plaire à tout le monde. Dommage, car un ancrage majeur dans le reggae aurait rendu l’ensemble plus convaincant.