Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (1 Items)

Ital Tek

Control

Écrit par

C’est en 2006, qu’Alan Myson aka Ital Tek laisse ses premières traces. Sur le label Net Lab. A partir de 2008, on le retrouve parmi les artistes signés par le label Planet Mu, alors en pleine mutation. Epoque bénie où ses collègues Boxcutter, Distance, Vex'd, Pinch ou MRK1 inventent une dubstep sombre mâtinée de sonorités indus et de mélodies IDM. Le premier album d'Ital Tek, "cYCLiCAL", est d'ailleurs un monument du genre. Alan Myson va ensuite coller à l'évolution du label. Il incorpore des synthés et des influences garage dans les compositions de "Midnight Colour" (2010) puis s'engouffre dans la vague Bass Music qui saisit Planet Mu sur "Nebula Dance" (2012). Cet album ne manque pas de qualité mais est alors un peu occulté par les succès de ceux de Kuedo et Machinedrum.

"Control", le présent Ep est la suite logique de "Nebula Dance". Ital Tek continue à nous proposer sa vision de la musique à la mode. Une vision qui reste influencée par l’IDM des années 90. C'est sans doute pourquoi votre serviteur éprouve toujours un grand plaisir à écouter les productions de ce jeune Anglais. Il existe un réel talent derrière cette fusion de différentes époques.

Un jeune chroniqueur branché vous parlerait de ‘Trap futuriste’, de ‘tornade de juke’ ou de ce ‘bon exemple de la déferlante footwork qui s'abat sur les productions électroniques et va réhabiliter la jungle et la Drum & Bass’. Mais plutôt que de vous abreuver de néologismes musicaux, disons sobrement qu'il s'agit d'un mini-album assez réussi de drum-break-bass, tantôt rythmé tantôt plus méditatif.

Deux titres s'imposent. Le tournoyant "Fireflies" qui pose des voix angéliques sur des breakbeats agressifs. Puis "Jupiter Ascent". Il dépoussière la plus inventive D&B des nineties. "Violet" nous laisse imaginer ce qu’offrirait le "Moments in Love" d'Art of Noise s'il était produit aujourd'hui. Très agréables aussi, les oniriques "Zero" et "Doom/Dream clôturent chacune des faces. On attend donc impatiemment la suite des aventures ‘rétro futuristes’ d’Alan Myson. Un Ep est prévu pour avril sur Civil Music et le quatrième album devrait sortir un peu plus tard dans l'année.