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Matmatah

Miscellanées bissextiles

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Six années déjà que la formation brestoise n’avait plus sorti de nouvel opus. Le précédent, « Plates coutures », remonte donc à 2017 ! Et « Miscellanées bissextiles » constitue son sixième. ‘Miscellanées’ a beau signifier ‘recueil sur des sujets divers de sciences et de littérature’, en y ajoutant bissextiles, le combo a voulu jouer sur les mots.

Le combo s’était séparé en 2008 et s’était reformé en 2018 ; mais depuis, le guitariste Emmanuel Baroux a cédé le relais au jeune Léopold Riou.

Double album, « Miscellanées bissextiles » recèle 14 plages, dont la première, « Enlenmeyer », découpée en 8 sections, dépasse les 19 minutes. Une piste ténébreuse, complexe, avec pour seul fil conducteur, le piano. Tristan ‘Stan’ Nihouarn y déclame ou chante des textes torturés voire mystiques. On est d’ailleurs ici, carrément dans le concept prog. Tout comme lors du morceau d’ouverture du second volume, « Trenkenn Fisel », dont les interventions d’orgue rognées nous replongent carrément dans les 70’s. Également partagé en plusieurs parties, il véhicule cependant des accents celtiques parfois électro. La collaboration de David Pasquet et la Kevrenn Alre n’y est certainement pas étrangère.

Le long playing propose deux morceaux interprétés en anglais, « Bet you and I », enrichi de chœurs, et la ballade « Let’s say it’s alright », un hymne à la ville d’origine des musiciens (« Brest »), et puis une ballade mélancolique, cinématographique, « Hypnagogia », dont les arrangements de cordes relèvent plutôt de la symphonie classique.

Le reste de cet LP nous réserve quelques plages plus légères, dont le festif « De l’aventure » ou l’allègre « Populaire », du rock bien 80’s (« Fière allure ») et en guise de clôture, l’acerbe « Coupette ? ».

Une œuvre agréable, mais dont deux compos sortent manifestement du lot : « Erlenmeyer » et « Trenkenn Fisel ».

Matmatah

Un bon divertissement...

Écrit par

Difficile de se faire une opinion sur Matmatah :

1) groupe pop monté de toutes pièces par les médias (depuis leurs passages à répétition sur la chaîne musicale MCM) ou

2) 4 Bretons ayant réellement démarré comme groupe alternatif et révélés par leur unique talent ?

Une chose est sûre, leur succès actuel tient en partie de l'effet de mode celtique récemment instauré par des formations telles que Manau ou Louise Attaque. Seul moyen de vérifier si leur qualité intrinsèque était à la hauteur de leur succès médiatique : se rendre au Botanique ce lundi 8 mars 1999. Premier point positif : le prix des places : 350 FB nonobstant la taille de la salle (Orangerie), pour un concert rapidement sold out. Tempérons cependant notre enthousiasme, lorsqu'on sait qu'ils ont augmenté le prix de leur cachet pour un seul concert en festival : 100.000FF. La présence de nombreux "teenagers" allait-elle nous permettre de vivre un concert mémorable comme seul la Mano Negra ou d'autres groupes de rock alternatif français pouvaient nous délivrer début des années 90? Les fans de ce style ont d'ailleurs dû se contenter de ce concert, car dans le programme tendu et éclectique de ce 'Parcours chant' du Botanique, les Shériffs allaient faire faux bond laissant nos amis les Binamé seuls à contempler leur triste sort. Après une première partie franchement médiocre assumée ( ?!) par le groupe Meaulnes, nos 4 Bretons ont donc débarqué à Bruxelles, pour ce qu'ils appelèrent plus tard leur 'dépucelage' ; soit leur premier concert en dehors de leurs frontières françaises. Face à un public jeune et déjà acquis à sa cause, leur entrée en matière était facilitée, mais le début du concert m'a laissé perplexe et m'a fait pencher vers la première hypothèse développée au début de cet article. En effet, en entamant le set par des titres tels que "La Ouache", "Kerfautras" et "Emma", nos 4 gaillards sont restés très proche des versions studios de leur album, un peu comme si on devait se farcir un podium 'Radio Contact' lors d'une manifestation populaire. Heureusement, la suite du concert m'a quelque peu rassuré. Et en particulier le morceau "L'apologie", soit l'hymne … la libéralisation du cannabis, drôle et éloquente à la fois, à l'instar du "Marie-Jeanne" des Slugs (NDR : l'un a-t-il plagié l'autre ?). Le groupe a osé également interpréter 2 nouveaux morceaux : si "Archimède" m'a laissé plutôt de marbre, le second, toujours sans titre, était un peu plus 'buscant'. Ce morceau, ainsi que le look du chanteur ajoute d'ailleurs une note 'hippie' au groupe à la manière ; un peu dans l'esprit de Guided By Voices. J'ai beaucoup apprécié l'excellente reprise de "L'évadé" de Gainsbourg (repris de B.Vian). Ni vraiment énergique ni vraiment folk/celtique, c'est ce que j'ai le plus déploré : un manque d'originalité du groupe et certaines limites actuelles. L'instrumentalisation reste simple, seuls quelques airs de flûte traditionnelle sortent du lot. Ce qui a un peu sauvé le concert ? D'abord un public déchaîné 'pogottant', 'slamant', 'stage divant', nonobstant le service d'ordre rigoureux. Ensuite, 2 titres enchaînés : le tube "Viens faire un tour … Lamb‚" lorsque le groupe s'est laissé un peu aller sur une reprise d'Abba en plein milieu et "Ribette's" jouée à fond de caisse. Je reste donc sceptique quand à l'évolution de ce groupe mais je leur souhaite toutefois bonne chance car il convient de dire, pour terminer, qu'ils étaient au départ un peu coincés sur scène mais finalement très sympa et que leur concert, à défaut d'être aussi époustouflant que l'explosion de leur vente d'albums, est resté un bon divertissement. (N.D.R. : et encore merci à Carlo Di Antonio pour le lift retour vers Mons !)