Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Pitbull

Global Warming

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Le titre du nouvel opus d’Armando Christian Pérez colle à l’actualité. Il s’intitule « Global warming », autrement dit ‘Réchauffement climatique’. Pourquoi pas, juste à quelques jours de la fin du monde…

Si Pitbull soulève cette question écologique, son album souffle trop le chaud et le froid pour stabiliser l’atmosphère. Un départ franchement glacial lors de cette intro sur fond de « Macarena », meublé par un texte sans grand intérêt. De quoi se poser des questions sur la suite… « Don’t stop the party » décrète heureusement la fonte des glaces. Un titre légèrement rétro, bercé de sonorités latino, et bien rythmé, susceptible de cartonner dans les boites les plus branchées. Et dans un style aussi entraînant, on épinglera également la BO de ‘Men in Black 3’, «  Back in time », ainsi que l’inévitable tube « Feel this moment », qu’il interprète en duo, en compagnie de Christina Aguilera.

A partir de cet instant, on est bien réchauffé, et on en redemande. Sauf que Pitbull prend un malin plaisir à varier les climats, oscillant d’un morceau excitant à un plus calme, en passant par un plus expérimental ou en techno-pour-dire-de-faire-quelque-chose. Bref, ça part dans tous les sens. Et c’est frustrant !

Né à Miami, Pitbull est un ‘rappeur’ originaire de Miami, dont le style ensoleillé, mais commercial, est le plus souvent, issu d’un mélange de hip-hop, de reggaeton. Une musique essentiellement destinée à la bande FM et aux dancefloors. Et ce nouvel opus, quoiqu’inégal recèle toute une série de hits. Déjà publiés ou à venir. Néanmoins on n’accusera pas Pitbull, malgré ce « Global Warming », d’avoir accéléré le réchauffement climatique…

 

Pitbull

Planet Pit

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Il y a de ces disques qui, à peine atterris sur votre bureau, vous incitent à grimacer. Alors lorsqu’il s’agit d’une œuvre de Pitbull, la grimace est d’autant plus accentuée. Le responsable d’une ribambelle de hits aseptisés dont les insupportables « I Know You Want Me (Calle Ocho) » et « Hotel Room Service » revient pour sa –déjà– cinquième livraison. Armando Christian Pérez, découvert lors de la sortie du second LP intitulé « El Mariel », pourtant relativement respectable, est très rapidement tombé dans le mercantilisme pur jus en publiant coup sur coup des œuvres vidées de toute subtilité et d’âme. « Planet Pit » s’inscrit directement dans cette catégorie. Mais il y a un ‘mais’. Parce qu’à force de camper sur ces positions, votre serviteur s’est bien fait avoir. D’abord récalcitrant, c’est douloureusement que le disque a été glissé dans la platine. Après quelques écoutes partielles, j’ai commencé à fredonner certaines mélodies tirées de la galette jusque dans mon sommeil. Et avant même de m’en rendre compte, j’étais pris dans les filets du bonhomme et envoyé à vitesse grand V sur la ‘Planet Pit’.

Car même si ses morceaux sont certes dignes d’une bande-son de séance d’aérobic ou du Carrefour Express du coin, le gars sait exactement comment s’y prendre pour faire mouche. Des inévitables singles « Give Me Everything » et « Rain Over Me » à « Something For The DJ’s » en passant par les remuants « Took My Love », « Come N Go » et un « Shake Senora » estival (morceau basé sur un sample d’un morceau d’Henry Bellafonte), Pitbull s’avère être un véritable roi des pistes de danse ‘grand public’. Et ce public, le rappeur originaire de Floride le met dans la poche grâce à une large palette d’invités (Marc Anthony, T-Pain, Kelly Rowland, Enrique Iglesias, Afrojack, Chris Brown, Jamie Foxx, etc.). Sans ces derniers, le Pitbull ne serait d’ailleurs qu’un toutou inoffensif auquel personne ne prêterait vraiment attention. « Planet Pit » est certainement le disque le plus représentatif de la scène commerciale du moment. Mais bien qu’on se laisse prendre au jeu assez facilement, l’euphorie n’est que purement passagère. 

 

Pitbull

El Mariel

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Originaire de Miami, cet emcee aux racines cubaines avait écoulé 600 000 exemplaires de son premier opus « M.I.A.M.I. ». Rappé en espagnol et en anglais, ce disque risque fort d’en faire autant. Une œuvre dont le patronyme a été emprunté au bateau qui amena des milliers de réfugiés cubains sur les côtes américaines, en 1980. Le même navire qui embarqua Tony Montana jusqu’aux USA lors du sanglant « Scarface » de Brian De Palma. « El Mariel » porte à son bord les productions musicales chères à Lil Jon, le roi du crunk, les inévitables Neptunes, le revenant Wyclef Jean et même le Jamaïcain Don « Vendetta » Bennet (Sean Paul, Sizzla, etc.). Pitbull possède un flow tout terrain capable de surfer -et à merveille- sur les rythmiques très électros qui composent ce disque, habile recyclage des sonorités d’Afrika Bambaata en beaucoup plus dansant. L’essentiel d’ « El Mariel » a été taillé pour les pistes de danse ou les clubs de fitness ; et il faut avouer que la mission est largement accomplie. Ce disque recèle une sacrée fournée de tubes, et même si la médiocrité des paroles (biatches, gangsters) révèle la vacuité grandissante du rap U.S., on ne peut que s’incliner face à cette machine de guerre alliant reggaeton, hip hop et crunk.

 

 

 

Peace Love And Pitbulls

Red Sonic Underwear

Résultat des élucubrations de Joakim Thaström, personnage dont la matière grise semble avoir été endommagée lors de l'explosion post industrielle de la moitié des eighties, Peace Love and Pitbulls mord dans le hardcore (ça rime !) de My Life With The Thrill Kill Kult avec une férocité et une froideur thermonucléaire. Cependant, ni les jappements vocaux, ni le tempo obsessionnel, ni les sonorités impitoyables ne valent les quatre fers d'un chien…