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TORRES perdue dans une salle immense…

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Richard Ashcroft

Un Richard très en verve...

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Plus ou moins 800 personnes s'étaient déplacées pour assister au set de l'ex chanteur du groupe mythique The Verve. Des conditions idéales pour bien entendre et surtout pour bien voir la prestation d'un tel artiste. Pas de supporting act. Juste un DJ dont le grand mérite fut de passer inaperçu.

Richard Ashcroft monte sur scène entouré de sept musiciens. Un violoncelliste/claviériste préposé aux samples, un percussionniste, un drummer, un saxophoniste/flûtiste, un bassiste, un guitariste et enfin l'épouse de Richard, encore et toujours aux claviers. Richard s'accompagne également à la guitare, dont il en change comme de chemise (NDR : pardon la panoplie !). Et dès le premier morceau, nous pénétrons dans le monde de la big music. Oui, oui, la big music comme la concevait Mike Scott des Waterboys. C'est à dire maximaliste et avec beaucoup de punch. Et parfois quelques touches de hip hop ou plus exactement de house. Et dans ce style, les chansons de son dernier opus prennent une toute autre dimension. Mieux encore, lorsque Richard aborde le psychédélisme, on est totalement subjugués. A l'instar du très intense New York, dont l'interprétation est de toute beauté. Digne des deux premiers elpees de The Verve. Pour calmer l'atmosphère, Richard nous accorde quelques compositions acoustiques. En solo. Epinglant au passage son tube, « The drugs don't work ». La voix de Richard est superbe. Même en live ; et lorsqu'elle se fait crooner, elle me fait de plus en plus penser à celle de Neil Diamond. Pour le rappel, après un « The signs of silence » prémonitoire ( ?!?!?), le groupe nous a gratifié d'une adaptation alternative et exceptionnelle du célébrissime « Bitter sweet symphony ». Mais sans les samples de violons du « Last time » des Stones (NDR : faut croire que Richard en a un peu marre de payer des royalties à la bande à Mick Jagger). Une version sauvage, intense, électrique, puissante. Tout le public était littéralement sur le cul. Etincelant !

 

 

 

 

Richard Ashcroft

Keys to the world

Écrit par

Après avoir commis “Alone with everybody” en 2000 et “Human conditions” en 2002, Richard Aschcroft nous propose son troisième album solo. Richard y aborde encore et toujours des thèmes qui l’obsèdent : l’amour, le bonheur, la dépression, la religion et la mort. Faut dire qu’il éprouve toujours le même désenchantement vis-à-vis du monde contemporain. Un sentiment qu’il a transformé en mélancolie douce et qui sied parfaitement à son timbre vocal remarquable. Tout au long de « Keys to the world », cette voix est d’ailleurs irréprochable, empreinte d’une grande sensibilité et évoque de plus en plus souvent celle d’un célèbre crooner : Neil Diamond. Passons maintenant à l’aspect musical. Soyons honnêtes, découpé en 10 fragments, cet opus m’a laissé mi-figue mi-raisin. En fait on peut diviser ce disque en deux parties distinctes. Quatre des cinq premières chansons sont absolument superbes. Depuis la big music de « Why not nothing ? » (Mike Scott ?) à l’envoûtant « Keys to the world » et ses chœurs féminins soul, en passant par le très ‘phillysoundesque’ « Music is power » et son sample de Curtis Mayfield (NDR : qu’il co-crédite d’ailleurs), plage interprétée dans l’esprit d’un Todd Rundgren, en passant par le single mid tempo « Break the night with colour », magnifique ballade conduite par un clavecin. Le reste ne manque pourtant pas de raffinement ni de sophistication. A cause des somptueux arrangements orchestraux dont il est coutumier, bien sûr. Mais l’accumulation de ballades concentrées en deuxième partie d’elpee, finit par lasser. A cet instant, davantage de dépouillement aurait sans doute permis de donner une autre dimension à des morceaux trop mielleux pour mériter une quelconque référence à Dylan, auquel l’artiste semble pourtant vouloir rendre hommage…

Richard Ashcroft

Human conditions

Écrit par

Richard Ashcroft a beaucoup de choses à raconter. Sur la religion, Dieu, l'amour et la nature. Des thèmes spirituels et visionnaires qu'il communique en y injectant des sentiments de douleur, de passion et de désir. Et tout au long de " Human conditions ", il s'efforce de nous faire passer ses messages. De sa voix expressive, crépusculaire, profonde qu'il épanche sur une musique majestueuse, somptueuse, mais parfois aussi un peu pompeuse. Faut dire que pour les arrangements, il n'y pas été avec le dos de la cuiller. Orchestrations de cuivres et de cordes, piano, guitares et tout le Saint Tremblement participent à l'élaboration de cette trame sonore maximaliste (NDR : par opposition au minimalisme). Et sous la houlette de Wil Melone. C'est souvent remarquable. A l'instar du très beau et légèrement jazzyfiant (pour la six cordes !) " Check the meaning ", de " Bright lights ", fragment déchiré entre psychédélisme, métal et orientalisme, qui bénéficie du concours de Talvin Singh au tabla. Du crépusculaire " Paradise ", rappelant " Lucky man " de l'elpee " Urban hymns ". Du tourmenté, bluesy et confessionnel " Lord I've been trying ". Et du très pop et contagieux " Science of silence ". C'est moins évident sur le mystérieux " God in the numbers ", même si en fin de parcours, on retrouve le délire opulent des débuts de The Verve. Même remarque pour " Man on a mission ". Par contre le trop glacé " Running away " marche un peu trop sur les plates bandes du dernier Spiritualized, alors que " Buy it in bottles " s'abandonne dans le slow. Enfin, " Nature in the law ", qui bénéficie pourtant du concours de Brian Wilson des Beach Boys et de chœurs gospel, tombe presque dans l'easy listening ; un peu comme si on assistait à une interprétation de Neil Diamond sous mogadon… Pas un mauvais album donc, mais un peu trop mou à mon goût. Faudrait peut-être que Richard réapprenne à se faire violence, un peu comme à l'époque des premier pas de The Verve…

Richard Ashcroft

Alone with everybody

Écrit par

Avec le recul, il faut admettre que la séparation de The Verve était inéluctable. Parce que si la conception des deux premiers opus était essentiellement le fruit des élucubrations menées conjointement par le chanteur et le guitariste (en l'occurrence Nick McCabe), " Urban hymns " répondait davantage aux aspirations profondes d'un seul homme : Richard Ashcroft. Et on s'en rend vraiment compte en écoutant les onze chansons de son premier album solo. Un disque qui bénéficie encore et toujours du concours de Chris Potter à la coproduction et surtout de Wil Malone à la mise en forme des arrangements. Des arrangements somptueux, régulièrement symphoniques qui servent à merveille de véritables chansons d'amour, dédiées à son épouse, Kate Radley. Des chansons qu'il interprète d'un timbre vocal, intimiste, profond, légèrement nicotiné, en s'accompagnant de la six cordes. Acoustique ou électrique. Si pas les deux. Ce qui n'est pas un exploit lorsqu'on connaît les vertus de la technologie contemporaine. Si Richard assure seul les parties de guitares, il s'est entouré d'une solide équipe de collaborateurs. En l'occurrence l'ex drummer de The Verve, Peter Salisbury, le vétéran de la steel guitar, BJ Cole, le pianiste d'Allman Brothers Band, Chuck Leavell et Pino Palladino, bassiste de studio qui participe régulièrement aux sessions d'enregistrement des Stones. Le seul hic, c'est que Richard se complait un peu trop facilement dans les exercices de style mélancoliques. Hormis le single hispanisant " A song for the lovers ", le countryfiant et cosmique (Gram Parsons ?) " Money to burn ", l'atmosphérique, psychédélique et jazzyfiant " New York ", probable héritage de l'indispensable " A northern soul "; ainsi que les allègres "Crazy world" et "C'mon people (we're making it now)", le reste nage en eaux paisibles, un peu trop paisibles à mon goût. Avec un peu plus d'audace, Ashcroft aurait pu réaliser un des albums de l'année. C'est loupé !