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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Rolling Blackouts Coastal Fever

Endless rooms

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Les lyrics des compos du nouvel opus de Rolling Blackouts Coastal Fever traitent de la destruction de l’environnement consécutif au changement climatique, et tout particulièrement celui dont l’Australie, en proie à des feux de forêts destructeurs, a souffert entre 2019 et 2020. Et c’est notamment sur ces thématiques que le quintet a construit les 12 nouvelles chansons de son album. Le troisième.

Hormis trois morceaux plus pop, dont le titre maître et le plus doux « Caught low », tramé sur des cordes de gratte acoustiques et traversé de sonorités de pedal steel, on retrouve les caractéristiques essentielles de sa musique : des guitares chatoyantes, carillonnantes, duales, fluctuantes, joyeusement discordantes, en cascades, ce groove uptempo, ces mélodies accrocheuses, dynamiques, cette ligne de basse bavarde, fluide, et ce drumming fédérateur. Sans oublier les trois voix (Fran Keaney, Tom Russo, Joe White) qui alternent le lead vocal.

Du changement ? Oui, circonstanciellement du clavier. A l’instar de l’excellent « The way it shatters », une compo au cours de laquelle, les sonorités de gratte suivent les vocaux, une technique très souvent utilisée chez les groupes de blues. Et dans l’esprit des 70’s, « Blue eye lake » et « Saw you at the eastern beach » semblent s’inspirer du Blue Oyster Cult originel, à travers l’attaque des trois guitares. Riffs funkysants et solos acérés font bon ménage, tout au long de la berceuse électrique, « Dive deep ».

Bref, bien que cherchant à explorer de nouveaux horizons, Rolling Blackouts Coastal Fever est parvenu à conserver ce son si singulier, qui fait tout son charme… et c’est une bonne nouvelle !

En concert ce 21 juin 2022 au Botanique de Bruxelles.

Rolling Blackouts Coastal Fever

Sideways to new Italy

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Le titre du deuxième opus de ce quintet issu de Melbourne est emprunté au village New Italy, sis dans la Nouvelle-Galles, au sud de l’Australie, tout en rendant hommage au passé des migrants italiens du siècle dernier. Lors des sessions, et pour la première fois, le band a reçu le concours d’un producteur externe, en l’occurrence Burke Reid (Courtney Barnett, The Drones, Julia Jacklin, …)

Si le remarquable « Hope downs » s’inscrivait dans la lignée de la scène ‘Dunedin sound’ du label néo-zélandais Flying Nun, dont les artistes ont marqué la scène indie des 80’s (NDR : pensez à JPS Experience, The Chills, The Verlaines, Bailter Space ou encore Able Tasman), tout en intégrant quelques références puisées chez Go-Betweens, « Sideways to new Italy » s’ouvre de nouveaux horizons sonores. Plus pop et à la mélodie aussi soignée qu’accrocheuse. Un peu dans l’esprit de Big Star et parfois de Felt. A l’instar de « Falling thunder » ainsi et des ensoleillés « Play » et « Beautiful steven », ce dernier se distinguant par sa ligne de basse particulièrement mélodique. Une ligne de basse qui se met à palpiter sur le délicat « Sunglasses at the wedding », un morceau qui lorgne carrément vers Belle & Sebastian ; la présence d’un synthé et surtout les harmonies vocales, accentuant cette impression. Mais ce sont les plages plus enlevées (ou post punk, si vous préférez), caractérisées par les conjugaisons de guitares savoureusement discordantes, tintinnabulantes, chatoyantes, carillonnantes ou même turbulentes qui font la différence. Depuis le swinguant, chargé d’électricité cinétique, « The second of the first », une piste propulsée par la section rythmique, au percutant et dépouillé « Cameo », en passant par le sémillant « The only one », un titre imprimé sur un tempo new wave, l’ondoyant « Cars in space », hanté par Paul Westerberg » ainsi que le single « She’s there ». Enfin, romantique, tramé sur une guitare sèche jouée en picking », « Not tonight » aurait pu figurer au répertoire des Go-Betweens. On y revient. Bref, un chouette album, même s’il n’atteint pas l’excellence de « Hope downs ». Mais il est fort à parier que R.B.C.F. est en marche vers la gloire…

Rolling Blackouts Coastal Fever

Hope downs

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Après avoir commis deux superbes Eps, ce quintet australien nous propose son premier opus. Un disque remarquable, qui s’inscrit dans la lignée de la scène ‘Dunedin sound’ du label néo-zélandais Flying Nun, dont les artistes ont marqué la scène indie des 80’s. Pensez à JPS Experience, The Chills, The Verlaines, Bailter Space ou encore Able Tasmans. Tout en intégrant quelques références puisées chez Go-Betweens, il faut le souligner ! Vous vous en doutez, la musique du band fait la part belle aux guitares (deux grattes électriques et une sèche), mais aussi aux superbes mélodies qui peuvent se révéler contagieuses, un peu comme chez REM (« Talking straight »). Drums métronomiques et basse caoutchouteuse communiquent un feeling post punk à certaines compos. Les trois gratteurs se consacrent aux vocaux, et leurs voix sont totalement complémentaires. Parfois elles se colorent subtilement de hip hop quand elles n’adoptent pas des inflexions empruntées à Robin Proper-Sheppard (Sophia) et tout particulièrement sur « Exclusive grave ». Dans le style, c’est un des albums de l’année !

 

Rolling Blackouts Coastal Fever

Tôt ou tard, ce sera le retour de la Guitare…

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Considéré comme un des groupes les plus prometteurs sur la scène indie antipodale, Rolling Blackouts Coastal Fever a choisi un patronyme à rallonge. Votre serviteur avait déjà flashé sur son Ep, « Talk tight », et a de nouveau été séduit par son tout premier album, « Hope downs ». La formation implique deux frères et deux cousins, mais surtout trois chanteurs/guitaristes (NDR : deux grattes électriques et une acoustique !). Et pratique une musique qui rappelle les Go-Betweens ainsi que la scène néo-zélandaise du label Flying Nun (NDR : pensez à The Bats, The Chills ou encore Jean-Paul Sartre Experience). On reviendra plus tard sur ce nouvel opus, mais place au compte-rendu du concert…

En débarquant dans l’AB Club, Stella Donnelly est encore sur les planches. Très jolie, portant un pantalon aux motifs probablement empruntés aux aborigènes, elle est armée d’une six cordes électrique et possède une superbe voix, dont les tremolos sont très susceptibles d’évoquer Jeff Buckley. Elle a beaucoup d’humour et déclenche régulièrement des rires dans un auditoire, constitué alors d’une cinquantaine d’âmes. Quand elle gratte ses cordes, les compos sont plutôt arides. A contrario, en picking, elles passent beaucoup mieux la rampe. Elle s’autorise une reprise de la chanson la plus insipide des Beatles, « Across the universe ». Ce qui ne va pas l’empêcher de recueillir, avant de quitter l’estrade, de chaleureux applaudissements. A revoir en compagnie d’un véritable groupe…

Les haut-parleurs diffusent le « Rock you baby » de George McRae. Puis les musicos de Rolling Blackouts Coastal Fever montent sur l’estrade. Il doit y avoir maintenant plus ou moins 120 personnes dans la salle. Les trois chanteurs/guitaristes se posent en front de scène. Joe White (NDR : il est roux !) à gauche. Fran Keany (NDR : un hybride entre Jim Morrison et Bryan Ferry), au milieu (NDR : c’est lui qui joue de la sèche électrifiée) et Tom Russo, à droite. Son frère, Joe Russo, le préposé à la basse, tourne régulièrement le dos au public. Il se tient près du drummer, un peu comme pour faire bloc avec son partenaire. Bien post/punk voire cold wave, ses interventions sont aussi ténébreuses et vibrantes que celles des bassistes de ce style tellement prisé au cours des eighties. Episodiquement, il s’autorise un petit pas de danse. Mais le chef d’orchestre, c’est le drummer, Marcel Tussie. Il donne le départ des compos, de deux coups de sticks et achève en catimini, chaque morceau, avec un soin particulier. Son drumming est à la fois ample et fédérateur. Le show s’ouvre par « Clean Slate ». Le son est parfait. Les voix sont extrêmement complémentaires, et le plus souvent se répondent comme dans l’univers du hip hop (NDR : du hip hop pareil, je veux bien en écouter toute la journée !), mais se conjuguent également en harmonies. Et le drumming talonne judicieusement ces harmonies sur « The Hammer » et tout au long du ‘byrdsien’ « Sick Bug », une chanson qui relate l’histoire d’un gars qui se sent comme un insecte infectieux à la vue de son amant. Chargées d’intensité, les sonorités de guitares sont tour à tour carillonnantes, cristallines, savoureusement discordantes, vertigineuses ou enchanteresses. Elles deviennent même orgiaques pendant « Mainland » et lors du titre qui clôt le set, « French press ». Ensoleillées, presque californiennes, les mélodies ondulent comme des vagues qui s’abattent sur les récifs coralliens. Pendant « Colours run », Tom casse une corde de sa Gretsch. Stella Donnelly se mue en roadie. Elle lui branche une autre guitare, mais les tonalités ne semblent pas plaire au musicien. La Miss fonce alors en coulisses pour remplacer cette corde et la repose sur le rack. Pendant ce temps, les autres musicos se lancent dans une jam débridée. Et lorsque l’instrument est à nouveau au point, le band reprend le morceau en cours. Manifestement, il y a une parfaite osmose chez ce quintet. Le tempo est constamment enlevé ; il est même rapide tout au long de « Wide eyes ». Les mélodies sont soignées, parfois même contagieuses, à l’instar de « Talking Straight ». Le public jubile. Il est chaud. Remue, danse ou dodeline de la tête, et surtout savoure ce concert exceptionnel qui libère un doux feeling. On n’a pas envie de regarder sa montre. Ou alors on oublie d’y jeter un coup d’œil. On voudrait que le concert se poursuive encore pendant des heures. Mais vers 22h15, il s’achève. La formation revient quand même accorder un rappel. Un seul titre. En vitesse ! Puis elle s’éclipse. Avant de réapparaître quelques minutes plus tard, dans la salle, pour démonter son matos, écouler son stock de merchandising, signer pochettes ou tickets du concert, faire des selfies, mais aussi discuter avec les spectateurs, parfois pendant de longues minutes. Des gars talentueux et vraiment sympathiques. Mais surtout impressionnants sur les planches ! Un grand groupe vient probablement de naître…

Rolling Blackouts Coastal Fever se produira dans le cadre du Pukkelpop, ce samedi 18 août (voir aussi notre section photos ici)

Setlist

Clean Slate
Talking Straight
Julie’s place
Wither with you
Carreer
The H
ammer
Sick bug
Colours run
A/C Man
Bellarine
Mainland
Fo
untain of good fortune
Wide eyes
French press

(Organisation : Ancienne Belgique)

Rolling Blackouts Coastal Fever

Talk Tight (Ep)

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Rolling Blackouts Coastal Fever, en raccourci Running Blackout C.F., est un quintet australien, issu de Melbourne, très exactement, dont la particularité est de compter trois chanteurs/guitaristes. « Talk tight » constitue son premier Ep. Généreux quand même, puisqu’il recèle 7 pistes. Sa musique puise ses sources au cœur des eighties, et tout particulièrement chez les Go-Betwwens, The Clean, The Lemonheads et les Feelies. Parfois Pulp, à l’instar de « Head you’re moving ». Et parmi les formations les plus contemporaines, Wilco. Les sonorités de grattes sont chatoyantes, tintinnabulantes, carillonnantes, surf, joyeusement discordantes (« Write back ») ou carrément fuzz. La ligne de basse est propulsive ou assure la contre-mélodie. Les vocaux sont très souvent semi-déclamatoires, lorsqu’ils ne se conjuguent pas en harmonies hymniques (« Wide eyes »). Et quand elles ne sont pas enlevées, les compos sont imprimées sur un mid tempo. Les mélodies sont, tantôt empreintes de mélancolie, douces ou ensoleillées, un peu comme chez Allah-Las. Un Ep vraiment rafraîchissant ! Rolling Blackouts Coastal Fever se produira ce 31 mai à l’AB de Bruxelles.