RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

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Shivaree

Tainted Love : Mating calls and fight songs

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Le nouvel album de Shivaree « Tainted Love : Mating calls and fight songs » aligne onze reprises de compos partageant un même thème : les blessures de l’amour. La chanteuse de Virginie a adapté ici des chansons d’artistes aussi divers et variés que Chuck Berry (« I wanna be your driver »), R.Kelly (« Half on a Baby ») ou encore Gary Glitter (« Hello Hello I’m back again ») et même Michael Jackson (« Don’t Stop Till You Get Enough »). En outre, Benjamin Biolay a participé à la production de quelques morceaux. Ambrosia Parkley nous pond ici un album parenthèse plutôt fade, dont on ne comprend pas l’utilité. Quand on sait que la belle a accouché de chefs d’œuvre aussi intemporels que « Goodnight Moon » (NDR : final de la compile « Kill Bill 2 »), on ne comprend pas comment elle a pu se fourvoyer dans une telle entreprise ? On pourrait faire preuve d’indulgence car l’album a été conçu pendant la grossesse de la chanteuse. Impossible de dire s’il y a une corrélation entre l’un et l’autre mais le résultat est en tout cas une grosse déception.

Shivaree

Who´s Got Trouble

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Aaaah, Ambrosia… Révélé au grand public grâce à « Goodnight Moon », son tube planétaire, Shivaree est aussi et surtout le groupe d’Ambrosia Parsley, chanteuse dont la voix et les déhanchements délicieusement mutins suffiraient à déformer la toge de Ratzinger lui-même… Pour le reste, le combo n’est plus jamais arrivé à produire de morceaux atteignant la qualité de leur hit et il faut bien admettre qu’on les avait un peu oubliés malgré un album (« Rough Dreams ») paru en 2002. Il a donc fallu attendre un peu plus de trois ans pour que les Californiens nous reviennent avec « Who’s Got Trouble ? ». Troisième opus de leur discographie, celui-ci peut être accrédité de la mention ‘bien’, sans pour autant péter des flammes. On retrouve en effet, au détour des 11 morceaux proposés, les qualités et défauts qui font que Shivaree est et restera une formation attachante, mais à la production assez inégale. Bonnes ambiances, parfums d’Amérique déjantée, compos country mélodiques et de caractère, voix dont nous n’avons déjà que trop parlé ; l’ensemble pourrait sembler tout à fait séduisant s’il ne manquait ce petit quelque chose, cette petite étincelle qui, parfois, transforme l’argent en or…

Shivaree

Le charme sème le trouble

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Quelle joie de découvrir le nouvel album de Shivaree ! Qui ne se souvient pas de " I Oughta Give You A Shot In The Head For Making Live In This Dump " ? Ce premier disque à l'intitulé longuet renfermait l'un des tubes les plus efficaces et romantiques de cette fin de siècle. Un titre ? " Goodnight Moon ", une chanson faite pour rêver. Et la chanteuse de Shivaree ? Ambrosia Parsley, une frimousse parfaite pour nous obliger à céder aux charmes de cette formation californienne. En Europe, l'intitulé à rallonge s'écoulera à plus de 500 000 exemplaires. Une moitié de décennie après ce succès populaire, Shivaree livre " Who's Got The Trouble ? ", nouveau recueil de comptines atypiques coulées dans un moule de revendications. L'engagement politique constitue indéniablement une petite révolution dans l'univers envoûtant de Shivaree. Résumé d'un entretien séduisant en compagnie de cette perdante des élections américaines… La beauté effraie énormément les hommes. Le genre masculin craint l'éclat, la douceur et la perfection pragmatique de son contraire. Les femmes impressionnent les hommes, c'est un fait. Cette affirmation explique en grande partie la panique qui nous envahit quelques minutes avant de rencontrer Ambrosia Parsley, la voix cristalline de Shivaree. Pourtant, la jolie brune qui nous fait face respire la gentillesse. Naturellement, elle nous propose de nous asseoir. Gêné, les joues rougies, nous acceptons cette rassurante invitation…

Le premier album de Shivaree fut un succès. Quelle drôle d'idée de choisir un titre d'album aussi long !

En fait, nous n'avions jamais songé au rapport entre nos choix artistiques et les vues de l'industrie du disque. Nous faisions notre boulot pour sortir de bonnes chansons et aboutir à un album honorable. Nous recherchons toujours le plaisir dans notre travail sans vraiment réfléchir à la façon dont il travail va être perçu et interprété. Personne ne peut contrôler ce que les gens pensent.

Malgré l'important succès populaire de " I Oughta Give You A Shot In The Head For Making Live In This Dump ", votre deuxième album n'est pas sorti aux USA. Peut-on connaître les raisons qui expliquent cette décision ?

Les personnes avec lesquelles nous avons travaillé sur " Rough Dreams " en 2002 se foutaient pas mal de notre musique… Ce genre de situation se produit relativement souvent chez les compagnies 'Major'. Nous nous sommes retirés afin d'éviter ces hommes d'affaires. Personne ne pouvait nous empêcher de jouer notre musique et c'est la principale raison pour laquelle nous avons décidé de les zapper…

L'explication de cette non-parution aux USA n'est donc pas à chercher dans les conséquences des attaques terroristes du 11 septembre ?

Oh Non … le masque de repos sur la pochette (NDR : ce genre de masque que l'on porte sur le visage pour s'endormir dans les avions) n'est pas du tout une allusion aux attaques terroristes. Tout le monde peut mettre un masque de sommeil ailleurs que dans un avion, non ? Mais cette remarque est très positive car elle démontre que toute chose peut-être interprétée. Un même fait, un même objet sera différent d'une personne à l'autre, d'une interprétation à l'autre. C'est quelque chose de vraiment formidable !

Après le succès de " Goodnight Moon " et du premier album, penses-tu que votre public soit dans l'attente d'un nouveau " Goodnight Moon " ?

Pas vraiment… (hésitations)… En fait, je crois que nous ne pouvons pas penser ainsi. Tu ne peux pas faire quelque chose juste en essayant de reproduire une particularité vocale, en essayant de manipuler le public en quelque sorte. C'est très étrange… Personnellement, j'adore cette chanson. Nous la jouons toujours en concert. Mais comment expliquer son succès ? Je ne sais pas… C'était une très bonne surprise ! Il est très bizarre de composer une chanson que les gens apprécient à ce point.

Votre premier album offrait des images du rêve américain. Pour nous Européens, cet album véhiculait le rêve d'une Amérique inconnue. Sur le nouvel album, c'est différent. On retrouve davantage un travail d'écriture et de composition. Comment expliques-tu cette évolution ?

Tout ce que nous avons réalisé à ce jour constitue une évolution dans notre vie mais aussi dans notre carrière. J'ose d'ailleurs espérer que notre nouvel album ne sonne pas exactement comme notre premier disque ! Aujourd'hui, quand nous réécoutons notre premier disque, c'est un peu comme si nous regardions la photo de notre bébé. Ce premier album a grandi. Si notre nouvel album pouvait parler ou nous écouter, nous pourrions lui faire écouter notre enregistrement initial en lui disant : 'Ecoute ! Ecoute, c'est toi il y a cinq ans…Tu as bien changé, n'est-ce pas ?' En réalité, je pense que tout le monde change. Ce n'est pas quelque chose d'inconcevable pour moi de changer et d'évoluer. Nous rencontrons des gens, nous apprenons des choses et nous grandissons. Nous évoluons sans cesse. Cette notion d'évolution est une des choses les plus fascinantes et fabuleuses dans la musique. Il y aura toujours quelque chose à apprendre et la musique ne cessera jamais d'évoluer, de grandir.

Si un de tes fans vient te voir et t'avoue que pour lui, le rêve américain… c'est toi ! Que lui répondras-tu ?

Je ne sais pas ce que les gens s'imaginent à mon propos. Personnellement, je n'essaie pas 'd'être' ou de représenter qui que ce soit. Mais que peut-on faire contre ces représentations ? Sans le savoir, tout le monde véhicule l'imaginaire du petit monde visuel attaché à son lieu d'origine. Mais personne n'y peut rien…

Sur le titre " I Close My Eyes " du nouvel album, tu chantes quelques mots en français. Que représente la langue française à tes yeux ?

Sur le nouvel album, la politique rencontre la poésie des textes de mes chansons. " I Close My eyes " s'inspire d'un de mes rêves. Dans cette aventure inconsciente, j'imaginais que l'on torturait le président Bush. C'était très étrange… Le lendemain, j'ai écrit cette chanson contestataire. A nos yeux, ces mots que je fredonne en français représentent un affront à notre président. Depuis quelques mois, les relations entre la France et les USA sont tendues. Pour nous, " I Close My Eyes " est symptomatique de ces tensions. Je ne parle pas très bien le français mais si ces paroles permettaient de changer de président, je serais bilingue ! Je suis né à Los Angeles… En Californie, on enseigne l'espagnol à l'école. Ben oui, nous sommes juste à côté de la frontière mexicaine… Alors, les quelques mots de français que je connais, je les ai trouvés dans les livres les disques ! (rires…)

Une des chansons de " Who's Got Trouble ? " s'intitule " The Fat Lady Of Limbourg ". Savais-tu que le Limbourg était une province belge?

Oui, je le savais (NDR : un journaliste perspicace vient de la renseigner). Mais pour moi, avant d'être une province belge, c'est surtout une chanson de Brian Eno, une chanson tirée de l'album "Taking Tiger Mountain…". Mais peut-être qu'un jour j'enregistrerai un disque de reprises, qui sait ? C'est possible… Par contre, il faudra vraiment que je demande à Brian Eno s'il connaît la province du Limbourg en Belgique ! (rires…)

Pour toi, le plus important réside-t-il dans l'écriture ou l'interprétation de la chanson ?

C'est impossible de séparer ces deux choses. Ecrire une chanson et la chanter demeure une chose tout à fait normale, liée à la nature humaine. Je pense réellement que tout le monde est capable de réaliser ce genre de dessein artistique !

 

Shivaree

Rough Dreams

Ambrosia Parsley est charmante : son joli minois, malheureusement caché sur la pochette par un masque aux allures SM, nous ferait presque oublier sa musique, aguicheuse, et sa voix, sensible et sensuelle. On aimerait bien l'enlever, ce masque, pour plonger dans les yeux de la belle, comme on se love dans les airs délicats de ses chansons douillettes. Il y deux ans, elle se révélait à nous avec son premier album au titre interminable, " I Oughta Give You a Shot in the Head for Making Me Live in this Dump ", un CD bric à brac rempli de jolis morceaux à fredonner au coin du feu, le tube " Goodbye Moon " comme charpente un peu branque. Ce " Rough Dreams " mêle encore toutes les musiques les plus troublantes, preuve qu'Ambrosia et ses deux compagnons de route (le guitariste Duke McVinnie et l'organiste Danny McGough) n'aiment pas les chapelles : jazz, blues, rock (" Thundercats ", aux envolées de riffs à la Garbage), swing (" John, 2/14 ", ou la rencontre entre Goldfrapp et Phil Spector), pop (" Reseda Casino "),… Riche et voluptueux, " Rough Dreams " ravira les fans et convaincra les autres. Ambrosia, quand tu nous tiens !