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Les Vedettes

Disque N°1

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C’est une ‘success story’ à la belge. Fausses majorettes mais vraies déconneuses, les Vedettes ont tapé dans l’œil de Philippe Katerine. L’atypique chanteur français a d’abord invité les huit donzelles à exécuter leurs chorégraphies délirantes pendant la tournée de ‘Robots Après Tout’, il y a déjà deux ans. Il a ensuite décidé de leur concocter un album en compagnie de la Secte Humaine (les anciens Little Rabbits), Renaud Létang et Gonzales. Un casting plutôt impressionnant pour ce collectif d’artistes bruxelloises qui ne s’attendaient pas à autant d’attention.

Les quatorze très efficaces titres de « Disque N°1 » oscillent de l’électro au punk rock en passant par le disco et les ballades surannées. Des morceaux inventifs et bien produits qui risquent d’enflammer quelques pistes de danse. Côté paroles le ton est drôle et irrévérencieux, à l’image de « Vive Papa ! » Sur cette plage très Beach Boys, les donzelles chantent d’un ton insouciant que ‘Papa est mort ! Regarde-le il est tout bleu touche-le là il est tout froid !’ L’ensemble de l’elpee ne se cantonne heureusement pas aux plaisanteries. A l’instar de « New York City » et « MDMA », dignes des meilleurs moments de Katerine. On ignore si les Vedettes envisagent de donner une suite à ce projet (NDR : « Disque N°2 » ?), mais en tout cas, celles et ceux qui aiment l’humour en musique devraient apprécier ce petit recueil de poésie trash… Bouge ton pet !

 

Vedette

Vedette

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La patience est une qualité. Elle est surtout indispensable pour écouter les 16 plages composant la larmoyante et plaintive combinaison musicale de cet album. Vedette, artiste signé chez Stilll, apporte la sensation, dès l'ouverture du premier morceau, d'avoir peint au goudron sur un panneau signalétique : `Vous écoutez ceci à vos risques et périls !' Périls, il en est question plus d'une fois tout au long de cette succession de bruits `électros' proche de la techno et de `breakbeats' inconsistants, mal placés. Volontairement dérangeant comme la menthe dans l'After-Eight, les premiers fragments forts courts -heureusement- et forts lourds -malheureusement- ressemblent à des battements de coeur qui s'arrêteraient net, comme pour en rajouter au malaise. La noirceur dégouline de chaque plage et la témérité est recommandée pour l'apprécier. On éprouve la pluie, le froid et le vent ; ce qui en cette période hivernale ne fait pas partie de mes ambitions. De temps à autre des voix amicales et l'apparition furtive de sons chaleureux donnent l'impression de n'être là que pour terrifier, tel un appel à l'aide face auquel on se sent impuissant. La volonté de vouloir s'immerger à l'intérieur de ce conduit chaotique se mue en peur et oblige nos émotions exacerbées à garder leurs distances. Le label Stilll, habitué à quelques douceurs, surprend en accrochant au clou cet opus peint en noir lugubre et fragmenté façon puzzle. Puzzle dont l'assemblage des pièces ne forme pas, au final, un beau paysage, mais plutôt un conglomérat d'expériences sonores indigestes. Vedette ? Bof !... sans paillettes alors.