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Bertram Wooster

Shake Pears

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Contrairement à ce que laisserait imaginer l’artwork un rien psyché de la pochette, Bertram Wooster (NDR : nom d’un dandy maladroit issu de l’œuvre de l’américain P.G. Wodehouse) n’est pas un excentrique musicien débarqué d’une île paradisiaque quelconque, mais un combo rennais réunissant quelques artistes locaux amoureux de la pop ‘high quality’ ; une expression sonore qui véhicule des textes poétiques inspirés de Lord Byron, le Dr. Seuss ou Lewis Caroll.

« Shake Pears » constitue le second essai de ce groupe aux biens nobles ambitions. Il fait suite à « Popetry », paru en 2011 et un Ep, publié trois ans plus tard. Ces quelques années de réflexion ont permis au combo français de torcher 10 charmantes vignettes de pop à tiroirs, naviguant entre l’univers de Belle and Sebastian (« The Lobster »), de Jude (« Haddock’s Eyes ») ou de la formation classieuse anglaise, The Leisure Society (« Stars »). Les arrangement sont riches (piano, flûte, cordes). Ce qui permet à la musique de Bertram Wooster de louvoyer entre les méandres de la pop sophistiquée dans un esprit résolument british ! Very fine découverte, indeed !

 

Bertram Wooster

Popetry

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La pochette est à l’image de ce projet original. Bertram Wooster revisite des poèmes anglo-saxons (Byron, Keats, Lear, Carroll, Frost, Yeats) à la sauce folk à l’aide d’instruments comme le ukulélé, le mini piano, le tambourin et l’accordéon. Le groupe s’articule autour d’Olivier le Blouch, qui définit ce premier opus comme une accumulation de coïncidences.

Belle harmonie pour une suite de hasards ! Si on parvient à passer au-dessus de son accent anglais, l’auteur nous propose un premier album cohérent et agréable à écouter, malgré ce qui peut parfois apparaître comme un manque de relief. On pense parfois à Charlotte Gainsbourg et son album « IRM », tant la voix est douce voire fluette. Les parties plus instrumentales évoquent quant à elles Yann Tiersen.

Il faut plusieurs écoutes pour adhérer à cet univers particulier. Le disque s’ouvre sur une ballade.  Puis « The Owl and the Pussycat » est plus sautillant, et marque vite les esprits.

« Into my own », limité uniquement au piano et à la voix, est fort joli même si les ivoires prennent souvent le dessus et empêchent la bonne compréhension du texte.

« The Walrus and the Carpenter » débute un peu mollement par une intervention à la flûte ; puis au bout de 2 minutes, on vire dans un son plus rock : surprenant et enjoué.

« When we two parted » s’accompagne d’un air de piano que l’on retient. Mais à nouveau, on passe à côté de la poésie des textes en raison de l’accent. Mais aussi parce que les instruments couvrent la voix. « To time » est plus jazzy jazzy, plus mélancolique.

« The Duck and the Kangaroo » s’inscrit dans une lignée plus pop et se clôture par une petite dose de dérision caractérisée par des cris à la Donald Duck. Les deux derniers titres clôturent le tout en douceur.

Un petit album qui se défend donc bien et trouvera aisément sa place dans votre compactothèque, lors d’une soirée tranquille.

 

Woost

Rumour. Open your ears

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Ce quintet batave compte trois guitaristes dans son line up. Dont un excellent chanteur (Koen-Willem Toering) qui possède une voix particulièrement ample, diaphane, capable d'inflexions à la Eddie Vedder ou Anthony Kiedis (Red Hot Chili Peppers). Là où le bât blesse, c'est au niveau d'un des trois gratteurs. Probablement un ancien soliste de groupe de hard rock vouant une grande admiration à Alvin Lee (NDR : les accents métalliques peuplant « The less I eat » en sont la plus belle illustration). Heureusement, toutes les interventions de cet excellent technicien ne sont pas nombrilistes. Et il lui arrive de s'inspirer de Carlos Santana (NDR : c'est mieux !) sur le semi acoustique « Warrior » ou lors de la plage finale, « Holy man », un slow finalement assez complexe et plutôt bien réussi. Pourtant, c'est lorsque la formation joue en équipe qu'elle est la plus efficace. Et je pense tout particulièrement à la plage d'ouverture « Deliverer », plus proche d'un House of Love que des Chameleons, au ténébreux « Something beautiful » ou encore au très puissant « Inten ». Mention spéciale à « Speak », dont la guitare acoustique est jouée en picking, à la manière des Beatles sur le « Double blanc ». Beaucoup de potentiel, donc, pour cet ensemble néerlandais que les spécialistes comparent déjà à Saybia. Suffira donc de le travailler, en vue de le rendre le plus cohérent possible? Allez Woost !