La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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In The Country

Losing Stones, Collecting Bones

Membre fondateur des turbulents Jaga Jazzist, des Shining et du Magic Orchestra de la belle Susanna, Morten Qvenild n’est pas ce qu’on appelle un tâcheron : il imprime de son malicieux doigté bon nombre des meilleurs disques issus de la scène néo-jazz norvégienne, pour la plupart sortis sur les excellents Rune Grammofon et Smalltown Supersound. Pour le deuxième album de son trio In The Country, le pianiste ravive la flemme d’une musique environnementale, qui s’appuie davantage sur les atmosphères que sur des mélodies trop apprêtées. Comme colonne vertébrale il y a donc ce piano, qui donne le ‘la’ avant que ne suive le reste, à l’avenant (une batterie modeste, quelques riffs, signés Marc Ribot à deux reprises). Si les rares incursions vocales rappellent Bed, Archer Prewitt et The White Birch (le joli « Don’t Walk Another Mile » en clôture, fredonné par Qvenild himself), c’est à E.S.T. et F.S. Blumm qu’on pense - même quand nos pensées divaguent ailleurs, dans un autre espace-temps où ces harmonies n’ont finalement qu’un poids moyen, mais au diable la lourdeur. ‘Everyone live their life/Everyone’s going to die’, alors à quoi bon s’escrimer ? Voilà un bon disque de jazz qu’on pourrait dire ‘contemporain’, autrement dit qui marie les genres avec beaucoup de bonheur (le très pop « Kung Fu Boys »). De l’art de l’‘hybridation’ en somme ? On peut l’écrire, mais au final tout ça n’est que snobisme… Si quelqu’un cite Satie, je sors mon revolver.