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L’amour étrange de Coilguns…

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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

vendredi, 08 juillet 2016 03:00

Mons Summer 2016 : vendredi 8 juillet

Et de quatre ! Baptisées Summer Project Festival, les trois premières éditions s’étaient déroulées sous le dôme métallique et froid de Mons Expo. En outre, les premières moutures s’étaient révélées plutôt bricolées...

Désormais, les organisateurs ont décidé de prendre exemple sur les structures professionnelles et puis de caser leur événement entre ceux de ses deux grands frères, Dour et Ronquières ! Le festival a donc opté pour une nouvelle dénomination, mais pas seulement. Il se déroule en plein air, dure deux jours, compte quatre podiums, et propose une programmation éclectique. Sans oublier le camping. Cerise sur le gâteau, le soleil a étrangement inondé le site de ses rayons !

Mais malgré une météo idéale, on ne peut pas dire que le public se soit déplacé en masse. Il faut dire qu’en Belgique, les festivals sont légion, au cours de l’été. Ainsi, aux premières heures, la plaine était aussi clairsemée que les cheveux d’un quinqua !

Pourtant, le zoning Geothermia accueille du beau monde ! Quentin Mosimann, Doc Gyneco et Fritz Kalkbrenner, notamment.

Malgré une évidente bonne volonté, l’organisation doit encore faire ses maladies de jeunesse et remédier à l’absence d’indication permettant d’accéder au site, aux nombreux retards dans la programmation, aux problèmes techniques, etc.

En tirant le bilan de cette édition, les frères Vanderhaeghen devraient donc se forger une expérience nouvelle.

La première journée de ce Mons Summer Festival était surtout focalisée sur la mouvance électro. Les nombreux DJ’s se sont succédés dans une ambiance quasi monocorde. Les beats rageurs font cependant le bonheur des quelques rares initiés présents !

Autrefois, il fallait être un musicien chevronné pour séduire le mélomane ; aujourd’hui, il suffit de s’improviser (médiocre) bidouilleur pour contenter tout au plus le peuple… Triste monde !

Si l’ennui était bel et bien au rendez-vous durant une bonne partie de cette première moitié (f)estivale, les prestations de Benny B et de Quentin Mosimann ont constitué les deux bonnes surprises du vendredi !

Abdel Hamid Gharbaoui, alias Benny B, s’est véritablement fait connaître dans les années 80, en compagnie de son ami d'enfance Perfect ainsi que de DJ Daddy K, pionnier du mouvement hip-hop belge, en publiant des morceaux que les jeunes de moins de vingt ans ne peuvent connaître comme « Vous êtes fous ! », « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? », « Parce qu'on est jeune » ou encore « Dis-moi bébé »

Véritable troubadour de la mise en scène, il n’a cessé de faire le pitre entre deux mix afin de sortir le public d’une léthargie profonde. Il est même parvenu à l’entraîner dans ses délires fantasques ! Pari réussi !

C’est vers 22 heures 30 que QM prend place sur la main stage ! D’un naturel plutôt mollasson dans l’excellentissime ‘D6bels on Stage’, il s’est montré sous angulaire différente durant cette prestation ! La métamorphose est appréciable !

Plus qu’une déferlante de tubes, c’est véritable show visuel et sonore auquel le Sieur s’est livré !

Hautement perché derrière une table de mixage dernier cri, Quentin Mosimann n’a cessé de monter (parfois très haut et incliné dangereusement vers le sol) et descendre suivant le flot des titres diffusés avec en filigrane une projection d’images à son effigie ! Signe d’un égo surdimensionné ?

Etonnant aussi, lorsqu’il troque vinyles et autres bardas électroniques pour une batterie acoustique placée à droite du podium afin d’appuyer la rythmique et de dynamiter le groove (NDR : notamment lors d’une version revisitée de « Smells like teen spririt ») ou encore lorsqu’il s’empare d’un clavier midi pour renforcer les nappes de synthés !

Kid Noize lui emboîte le pas à 23 heures. Dj et compositeur electro-pop belge, il constitue une des pièces maîtresse de ‘Joshua’.

Reconnaissable entre mille, son visage est dissimulé derrière une prothèse faciale de singe. Un peu à l’image de Cascadeur !

Bénéficiant d’une renommée internationale, il a assuré tout récemment les premières parties des concerts de Stromae et de Prodigy.

Le Carolo d’adoption balance un son qu’il qualifie himself de ‘synthpop’. Durant plus d’une heure, les plus jeunes ont pu découvrir (et les plus âgés redécouvrir) des tubes venus d’ailleurs tels que ce bon vieux « Eisbaer » de Grauzone, groupe suisse fondé au début des années 1980 par Stephan Eicher et son frère Martin.

(Organisation : Mons Summer Festival)

 

 

 

lundi, 27 juin 2016 19:49

A la vie, à la mort

Nicolas Michaux, c’est tout simplement l’ex-chanteur d’Eté 67, une formation qui a sévi de 1998 à 2002. A son actif deux Eps et deux elpees ; mais surtout quelques tubes dont « Dis-moi encore » ou « Tu n’es pas là », qui ont littéralement squatté les ondes radiophoniques, à cette époque.

Une aventure d’adolescents qui a conduit Nico et son team à fouler les planches des plus grandes salles de Belgique. Ce qui lui a permis de se forger une solide expérience. 

Son exil au Danemark, durant une année, par amour pour sa dulcinée, va lui insuffler une inspiration fulgurante. Ce qui va lui permettre de revenir chargé d’une matière première au sein de laquelle il se dévoile presque timidement.

Enregistré à Bruxelles, « A la vie, à la mort » est le fruit du ‘do it yourself’ ! Une guitare acoustique, un clavier Casiotone et un matos minimaliste alimentent ce premier essai solo introspectif. Qui a quand même bénéficié du concours d’une fine équipe composée de Ted Clark (bassiste écossais), Morgan Vigilante (drummer), Pierre Van Braekel (manager de Girls in Hawaï), Grégoire Maus (éditeur des disques de Stanley Brinks) et Julien Rauïs (ingénieur du son et DJ bruxellois).

Les arrangements sont subtils. Interprétées tantôt en français, tantôt dans un ‘franglais’ parfait et amusant (à l’instar du titre éponyme), les chansons oscillent entre pop et folk, des chansons empreintes de candeur, de douceur et de fraîcheur.

D’une voix timorée, le singer survole des thématiques personnelles, singulières, fragiles et positives. En y injectant parfois une teinte d’ironie voire de cynisme (« A la vie, à la mort », « Croire en ma chance », « Avec vous ») sur fond de déclinaisons dichotomiques de la vie (l’amour, le déchirement, etc.)

L’univers auquel le Sieur avait habitué les fans de la première heure a disparu ! Plus qu’une évolution, c’est une vraie révolution !

A toutes celles et tous ceux qui exigent une musique de qualité et une finesse dans l’écriture, cet album à la nonchalance rapidement addictive, deviendra naturellement le leur !

 

jeudi, 09 juin 2016 00:37

GiedRé chantonne un "Lalala" !

Véritable ovni dans le paysage musical francophone, GiedRé fait partie de ces artistes qui parviennent à remplir des salles sans véritable promotion, grâce au bouche à oreille, mais aussi parce qu'elle est portée par un public fidèle toujours plus nombreux.

Invitée dans "On est pas couché", "Taratata" ou encore "Salut les Terriens", ses prestations sont toujours très remarquées.

Que ce soit en France (Printemps de Bourges, Olympia complet) ou chez nous (Francofolies de Spa), GiedRé, seule sur scène, retourne tout sur son passage.

Avec son nouvel album "Lalala", GiedRé navigue toujours entre premier, second, voire troisième degré, offrant de nombreuses lectures possibles. Ses chansons abordent des sujets sérieux avec humour et cynisme.

C'est un vrai phénomène, une artiste hors norme que l'on aime ou que l'on déteste.

Le lien pour écouter son nouvel album est disponible ici .
 

 

 

Les gaillards de Baden Baden reviennent en force. Découvrez le nouveau clip "L'échappée", extrait de l'album "Mille Eclairs", en cliquant ici .

Le nouvel album de Monsieur Toto est enfin disponible !

Le premier clip issu de "Le coeur en joie" s'intitule "Le corps"; et il està voir ici .

 

jeudi, 09 juin 2016 00:10

Mathilde les aime tous !

Mathilde avait ému la France entière lors de sa participation à 'The Voice 2015', grâce à son interprétation magistrale de "Dis, Quand Reviendras-Tu ?" de Barbara. Puis elle a enchanté l’Olympia en juin dernier lors du concert de Jacky Terrasson.

Aujourd'hui, elle sort "Je Les Aime Tous", un album qui réunit des reprises (Piaf, Trénet, Barbara, Ferré, Gainsbourg, Salvador) et ses propres chansons co-écrites avec le pianiste et compositeur Alexis Pivot.

"Je Les Aime Tous" est un album que Mathilde a enregistré avec la complicité amicale de Jacky Terrasson à la direction musicale. En outre, elle a bénéficié du concours de la fine fleur du Jazz (Stephane Belmondo à la trompette et au bugle, Thomas Bramerie à la contrebasse), de la génération montante du Jazz (Vladimir Medail à la guitare, Philippe Maniez à la batterie) et du formidable guitariste et chanteur brésilien Marcio Faraco.

Cliquez ici pour découvrir un extrait qui met en exergue sa palette vocale.

 

mercredi, 08 juin 2016 23:53

Un maginifique lever de soleil ...

Message à tous ceux qui recherchent le bonheur : « Arrêtez de regarder au loin, il existe et il est juste sous nos yeux! ».  Voilà comment on pourrait résumer la pensée d’Anwar.

Cet auteur-compositeur et interprète belgo-marocain est un esprit nomade, en quête de rencontres et de découvertes. Anwar s’est construit sur les routes du fin fond du Maroc, d'Espagne, Italie, Indonésie, Angleterre et France.

Lorsqu’on parle des influences musicales d’Anwar, on comprend mieux d’où lui vient cette ouverture d’esprit et pourquoi ce polyglotte a décidé de chanter en anglais : « J’aime la Motown, La Soul Funk de James Brown et l'afrobeat de Fela Kuti mais aussi Jack Johnson et Charlie Winston »  (…) « J’ai beaucoup écouté Bob Marley et le reggae engagé mais avec un son pop ».

Son premier album s’intitule « Beautiful Sunrise ». En 13 titres,  celui qui a été découvert par le grand public en assurant les premières parties de ZAZ, raconte l’amour, la désillusion, la solitude, l’introspection et le bonheur : « Beautiful Sunrise est un résumé de toutes les étapes différentes  de ma vie. (…) Je me suis inspiré des gens que j’ai croisés sur ma route et des sentiments que j’ai eus à leur égard. Il y a un fond de vécu et de l’imaginaire pur. Cet album c’est une photographie du monde à travers mes yeux ».

Pour voir le clip de "Let's get along", cliquez ici .

mercredi, 08 juin 2016 01:02

"Tant de temps" et puis s'en va ...

Pour fêter les 10 ans de la sortie du dernier album studio de Jacno, Gonzaï Records édite pour la première fois en double vinyle l’album "Tant de temps" (Warner Music, mai 2006).

Punk à 19 ans avec les Stinky Toys, novö-visionnaire en 1979 grâce à son hit "Rectangle", membre de l'un des duos les plus chaotiques du rock français (Elli & Jacno) et petit frère spirituel de Dutronc et Bowie, Jacno est l’ombre qui plane sur le rock français des 40 dernières années.

Disparu le 6 novembre 2009, il laisse une discographie à la fois lointaine et proche dont ‘’Tant de temps’’, initialement sorti en CD en 2006, reste la dernière pierre.

Producteur pour les uns (Daho, Lio, Mathématiques Modernes, …) parolier pour d’autres (Helena Noguerra, Les Valentins) et champagne pour tout le monde ; ainsi allait la vie selon Jacno.

Tantôt nocturne et insaisissable ("L’homme de l’ombre"), tantôt alcoolisée ("T’es mon château") ou silencieuse (Avec les yeux), sa vie était faite de débauche, de provocation et recueillement. Ce que reflète cet album à la fois caustique et dépouillé qui devrait réconcilier Jacno avec les temps présents.

Celui qui doit son nom à un paquet de Gauloises crache sa haine du ballon rond sur le single "Le sport". Guitares, piano et textes décochés comme des uppercuts se mélangent 'comme la vodka et l’orange' et l’album sonne comme le moment des retrouvailles grâce aux participations d’Etienne Daho, Stereo Total, Paul Personne ou encore Thomas Dutronc.   

Acclamé à sa sortie par les puristes pour la qualité des morceaux intemporels, ‘’Tant de Temps’’ sera le dernier album de Jacno.

Plus qu’un testament, un disque de réincarnation aux multiples symboles ; tout sauf un hasard pour le passionné d’Egypte ancienne.

Dix ans après sa sortie, il était temps de rendre hommage au marquis destroy du rock français.

Les voix envoûtantes de Julianne et Dozzy Njava constituent la trame du magnifique projet Julianne D.
 
Mais le tout est parfumé par un savant mélange entre tradition musicale malgache, influences européennes et américaines. 

Pour en savoir davantage, savourez "Something strange", en cliquant ici .
 


mercredi, 08 juin 2016 00:37

Soan clame sa nouvelle colocation !

Soan revient avec "Retourné Vivre", son nouvel album très attendu.

"Retourné Vivre" est à la fois urgent, révolté, tendre, mordant et vivant. C'est un disque décomplexé, libéré de toute contrainte et qui délimite le vaste territoire de chasse de ce fauve indompté.

Soan ne chante pas pour passer le temps, mais pour comprendre, ressentir, ouvrir les yeux, sauver sa peau.

On peut déjà découvrir le nouveau single "Colocation" en écoute ici !