Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Daan

Concert (Cd+Dvd)

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Parti de Berchem en 1998, Daan Stuyven a parcouru depuis pas mal de chemin. A la lisière des confluents de notre beau pays, et au-delà. Une route sertie de joyaux, comme un soleil perçant la brume en hiver. Car la musique de DAAN est faite d’images, autant que de sons.

Retraçant la tournée accomplie en formule trio l’an dernier (et reconduite encore depuis, notamment lors des PIAS Nites) cette double galette nous offre donc la possibilité de (re)voir et entendre les chansons de cet artiste humble mais terriblement talentueux.

Au passage, on appréciera l’esthétique soignée de la vidéo, du packaging, et on se délectera de ces versions déshabillées, mises en lumière par Isolde Lasoen et Jean François Assy.

Parmi les perles de cet opus, on épinglera « Ashtray », le sombre « Neverland » (qui pourrait être la Belgique), l’incontournable « Simple » repris en chœur par le public (un des moments forts de ses concerts), la chevauchée accomplie tout au long d’« Icon » et le conquérant « Victory ». Et au sein de cette discographie irréprochable, elles sont précieuses…

Quand la musique populaire revêt ses atours de grands soirs et s’élève au rang de beauté céleste.

 

Daan

Manhay

Écrit par

A une certaine époque j’étais un grand fan de Daan. De son Dead Man Ray surtout ; et en particulier lorsque la formation nous avait légué son album, « Cago », un disque produit par Steve Albini. J’avoue que sa carrière en solitaire ne m’a jamais trop enthousiasmé. Pourtant, c’est en affichant un à-priori positif que je me suis lancé à l’écoute de « Manhay », son 5ème elpee solo commis depuis 1999. L’homme m’est, je ne sais pourquoi, sympathique. Le nom de sa nouvelle livraison me rappelle, de plus, son mythique ex-groupe ; même s’il s’agit en fait du nom du village ardennais où a été composé l’album. Il a d’ailleurs pris l’habitude d’intituler ses elpees en fonction de leur lieu d’enregistrement (« Cago » ou « Berchem »).

Caractérisé par son refrain très radiophonique, l’album débute d’élégante manière par le single « Exes ». « Brand New Truth » joue idéalement sur la dualité marquée entre le refrain et le couplet. La voix caverneuse (parfois proche de Leonard Cohen) de Daan est à n’en pas douter l’une des plus intéressantes de la scène musicale belge. Sur ses elpees précédents, Daan avait tendance à abuser de synthés et beats en tout genre. Ce n’est plus le cas pour « Manhay ». Il est moins électro et surtout moins électrotrash ; mais aussi, bien plus consistant à mes yeux et mes oreilles. Son côté plus rock le rapproche (à mon grand plaisir !) de la période Dead Man Ray. Le piano et la voix dominent la plupart des morceaux. On est plongé dans un climat intimiste, même si Daan Stuyven avoue avoir voulu davantage d’intimité. Les deux superbes ballades « Retriever » et « Your Eyes » démontrent le talent de l’auteur pour écrire des chansons au format classique, tout en y injectant une belle dose d’émotion.

Pas de single potentiel de la trempe d’« Addicted » ou de « Housewife » sur « Manhay », mais de solides compositions réunies sous ce qui est probablement le meilleur album de sa discographie, à ce jour. On ne s’y ennuie jamais. L’originalité est constamment au rendez-vous. Ce changement de cap augurerait-il une reformation future de Dead Man Ray ? On peut toujours rêver… Mais où se cache Rudy Trouvé ?

 

Daan

The Player

Écrit par

Hommage balourd au film « The Player » de Robert Altman, le quatrième album studio de Daan déroute. Une fois de plus... Après quelques morceaux de bravoure opérés en compagnie de Dead Man Ray, Daan Stuyven s’en est allé. En solo, ce sera Daan : pour le meilleur et pour le pire. A l’écoute de ce nouvel album, un constat s’impose : l’apogée créative et populaire du musicien est passée. C’était en 2004, les doigts en ‘v’, nous acclamions la sortie de « Victory », une collection de hits disco pop outranciers et réjouissants. Mais depuis, Daan a cherché à métamorphoser sa pop synthétique. Et tout ne s’est pas déroulé comme prévu. « The Player » en témoigne. Pas de tube dance de l’envergure de « Housewife » sur ce disque, pas d’« Eternity » non plus. D’ailleurs, de son propre aveu, Daan commence franchement à trouver cette chanson absurde. Dommage. Cette absurdité nous plaisait...

Après un voyage aux Etats-Unis et quelques coups de sécateur dans le « Jardin secret » d’Axelle Red, Daan a esquissé les bases de « The Player », compilation décevante de titres grandiloquents, souvent énervants. Cette fois, le dandy flamand chante en anglais, en français et en allemand. Après les frasques d’un single éponyme fort léger, le nouvel album se perd dans de bas fonds, souillés de pauvres touches jazzy et de résidus électroniques estampillés eighties. En allemand, ce n’est pas très alléchant. D’entrée de jeu, Daan se risque à chanter dans la langue de Goethe sur « Mirror ». Le résultat est (d)étonnant : un morceau composé pour une collaboration future entre Rammstein et Hooverphonic ? Qui sait... Le reste de l’album creuse cette même veine. On y entend Daan épuiser tout son registre de cyborg d’opérette sur un tapis sonore eurodance de mauvais aloi. Alors, qui dit mieux ?

 

Daan

Bridge Burner

Daan n'a jamais caché son admiration pour les synthés pop eighties de Human League ainsi que les mélodies guimauves de Culture Club et de Duran Duran, groupes de garçons coiffeurs pour midinettes du Top 50 ; mais qui ouvrirent pourtant les portes du succès à l'électro balbutiante. Voilà donc le message de ce " Bridge Burner " : flirter avec les beats les moins avouables (" Sons Of Grey ", hommage à Visage ?, " Sunchild " et ses nappes FM en ouverture), rendre hommage aux grands faiseurs de tubes des années 80, sans pour autant tomber dans la parodie ou le mauvais goût. Car c'est là la force de cet album : réussir l'alliage parfait entre influences électro-pop d'il y a 20 ans et rock ancré dans le présent… Et du rock belge, pour couronner le tout. Daan, chanteur-guitariste chez Dead Man Ray et fan de Duran Duran, cela donne donc " Bridge Burner " en solo, un sacré disque : " Love " sonne comme du Prince passé à la moulinette anversoise, " Angels " présente un Daan reconverti en rappeur du samedi soir, " Swedish Designer Drugs " fait péter le disco dans le salon (tube de l'année), et " Appetite ", comptine rock décalée, met fin en beauté à tout ce beau bordel…. Qu'on déroule (enfin) le tapis rouge pour Daan, car ce " Bridge Burner " mérite tous les honneurs.