Jasper Steverlinck inspiré par Roy Orbison ?

Jasper Steverlinck vient de sortir un nouveau single. Il en parle : ‘« Nashville Tears » est l'une de ces chansons qui m'est venue à moi, instinctivement. Elle a coulé d'un seul jet, comme si la chanson s'était écrite toute seule. Elle évoque un moment très…

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Little Scream

Cult following

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Laurel Sprengelmeyer est originaire de l’Iowa. Elle a grandi au sein d’une famille de témoins de Jéhovah, avant de prendre ses distances, pour embrasser une carrière artistique, que ce soit à travers la peinture ou la musique. Elle choisit alors pour patronyme de son projet, Little Scream. Aujourd’hui, elle réside à Montréal. Ce qui lui permet de rencontrer le petit mais particulièrement productif univers musical montréalais. Elle fait notamment la connaissance de Richard Reed Parry (membre d’Arcade Fire) dont elle devient la compagne. C’est notamment lui qui produira son premier album, paru en 2011, sur Secretly Canadian.

Cinq ans plus tard, Laurel Sprengelmeyer nous propose son nouvel opus ; un disque publié sur le label Merge. Lors des sessions d’enregistrement de ce « Cult Following », elle a reçu le concours de la fine fleur de l’indie-pop. Outre son compagnon Sharon Van Etten, elle a aussi bénéficié de la participation des frangins Dressner (The National), d’Owen Pallett ainsi que de membres du Silver Mount Zion. Mais également de Sufjan Stevens. Pour une seule plage, « Goodbye Every Body ». Mais son empreinte est marquante tout au long de ce titre atmosphérique, d’une durée de 30 secondes, qui clôt l’elpee. Et encore Kip Malone (TV On The Radio). Il est venu poser sa voix sur l’excellent « The Kissing ». Cette excellente plage de folk/rock constitue également le premier single extrait de cet LP.

Baignant au sein d’un folk/pop/rock réminiscent d’Arcade Fire, l’instrumentation est particulièrement riche. Et tient parfaitement la route. « Cult following » alterne morceaux entraînants (à l’instar du disco/rock « Lova as a Weapon ») et pistes plus paisibles. Et si Sprengelmeyer dérape parfois dans le lyrisme, c’est sans conséquence. Faut dire que sa voix hantée colle parfaitement à ces véritables pépites. Chaque morceau nous pousse au cœur d’un univers spécifique, auxquels on finit tôt ou tard par se laisser emporter…

A découvrir d’urgence !

 

Little Scream

The Golden Record

Écrit par

Little Scream, alias Laurel Sprengelmeyer, enrobe ses morceaux d’une ambiance légèrement embrumée. Sa douce voix mélodieuse est comme le vent qui agite ce brouillard et lui donne des formes étranges et intrigantes. Mais on avance dans cette vapeur relativement confiant. La brise nous glisse à l’oreille des courants d’air qui nous envoûtent et nous poussent à poursuivre cette traversée. Mais ces souffles sont trop volatils et éphémères ; ils s’envolent en un rien de temps sans graver quelque marque que ce soit dans notre esprit. D’où la comparaison brumeuse : « The Golden Record » n’est pas très solide. Il est principalement caractérisé par l’absence d’une piste référence. LA chanson citée unanimement dès qu’on parle de cet album ne se manifeste jamais. Et les mélodies ne sont pas suffisamment pimpantes et fortes que pour compenser cette carence. Ce qui était au départ l’annonce d’une agréable ballade se transforme en un ennui assommant. On en oublie presque que « The Golden Record » recèle une certaine dose d’originalité qui mérite d’être signalée. Mais pour beaucoup, me semble-t-il, cette mention risque fort d’être insuffisante.