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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

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Mclusky

The difference between me and you is that I´m on fire

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2 ans après la claque de “mc lusky do Dallas” (les traces de doigts sont toujours visibles), revoici notre trio gallois aux commandes de 13 titres (presque tous) imparables. Car autant le dire tout de go, ce nouvel album n’atteint pas l’intensité de son prédécesseur. Auparavant clairement orienté vers la scène rock alternative américaine tendance punk (les labels Trance Syndicate, Alternative Tentacles, Amphetamine Reptile), Mclusky puise aujourd’hui ça et là dans des influences plus “british” (pop voire “cuivrées”). Autrement dit et de manière presque objective et systématique, tous les titres qui dépassent la barre des 3 minutes perdent de leur force de frappe. Avec au final des cassures de rythme et un cruel manque de cohérence. Même si sur les 13 titres, Mclusky conserve tout son mordant et sa rage (politique et sociale), force est de constater que lorsque l’album se termine, on se sent plus dans la peau d’un coureur de fond satisfait que d’un sprinter épuisé. Ces quelques réserves n’enlèvent heureusement rien à l’intégrité du trio et à la profonde conviction de tenir là une digne continuité d’un genre qui traverse irrémédiablement les années, à l’abri des tendances revivalistes : à savoir le rock suintant pur et dur.

Mclusky

Mclusky do Dallas (b)

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"Mclusky do Dallas" constitue le deuxième opus de ce trio gallois responsable d'une musique féroce, sauvage, furieuse et terriblement excitante. Une musique directement inspirée par les Pixies. Et en particulier par l'album " Surfer Rosa ". Coïncidence, mais les deux elpees ont été mixés et produits par Steve Albini. En outre, les titres dépassent rarement les 2'30. Et les lyrics sont aussi humoristiques et malicieux. Seule différence, les vocaux. Si les Pixies pouvaient compter sur l'équilibre entre la voix de Black Francis et celle de Kim Deal, chez Mclusky, nonobstant certaines inflexions empruntées à John Lydon, le timbre d'Andy Falkous manque cruellement d'amplitude ; ce qui muscle encore davantage les compositions. Dommage, car ce Mclusky a vraiment la pêche !…

 

Mclusky

My pain and sadness is more sad and painful than yours

Écrit par

Ceci n'est pas un nouvel album de Mclusky, mais une réédition de leur premier elpee paru chez 'Fuzzbox', en novembre 2000. Faut dire que le deuxième elpee, " Mclusky goes to Dallas ", avait récolté un joli succès. Des conditions qui ont donc décidé 'Too Pure' à le rééditer. Un disque sur lequel on retrouve les singles " Joy " et " River is mine ", mais surtout des compositions sauvages, furieuses et incendiaires. Rien n'est sacré chez ce trio Gallois, de Cardiff très exactement, sauf le rock expérimental américain, et en particulier sa scène hardcore (NDR : pensez à Hüsker Dü, Shellac et aux Pixies), ainsi que le post punk de Fall ou le funk blanc de Gang Of Four. Une formation dont la principale ambition est de devenir le groupe le plus bruyant du monde. Ce qui vous donne une petite idée de l'intensité qui hante les 15 fragments de ce morceau de plastique. Une intensité accentuée par les textes composés par Andy Faulkner. Des textes contestataires, provocateurs, qui démontrent tout son art à manier l'ironie comme une arme sauvage et anticonformiste. A cet égard, des titres tels que " Whiteliberalonwhiteliberalaction " ou " Rock vs. single parents " sont suffisamment évocateurs.