Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Archers of Loaf

La raison du déclin d’Archers of Loaf

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Le premier elpee d’Archers of Loaf, « Icky Mettle », remonte déjà à 1993 ! A l’époque, sa musique était parfois comparée à celle de Pavement, à cause des structures de chansons peu académiques, des paroles abstraites, de la production lo-fi et des guitares dissonantes. Le groupe s’était cependant séparé en 98 avant de se reformer en 2011.

Son nouvel album, (NDR : ce sera seulement son 5ème), « Reason in decline », paraîtra ce 21/10/2022. Et il devrait proposer un style totalement différent.  Les guitaristes Eric Bachmann et Eric Johnson forment désormais une unité fluide et complémentaire. Les lignes aiguës de Johnson s’élèvent clairement au-dessus du vacarme au lieu de se battre pour être entendues. Aujourd’hui, les textes de Bachmann, auteur-compositeur-interprète, équilibrent la colère avec un enchevêtrement complexe de perspectives adultes. Bachmann déclare : ‘Ce que je pense de ce retour ? Les trois autres membres sont géniaux. Il ne s’agit pas de répondre au passé ou à un quelconque héritage de merde. Je voulais retravailler avec ces gars parce que je sais quelle alchimie nous avons. Je sais que c’est rare.’

Un premier extrait est disponible sous forme de clip, et il est à écouter et regarder ici

 

 

Archers of Loaf

All the nations airports (réédition)

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Archers of Loaf est une formation étasunienne (Chapell Hill) qui a sévi de 1991 à 1998. Après 4 albums, une poignée de singles et d’Eps, elle a décidé de se séparer, pour se reformer en 2011. Sous le même line up ! Et première conséquence à ce come-back, le label Merge a décidé de ressortir leurs quatre elpees. Dont cet « All the nations aiports », publié à l’origine en 1996, chez Elektra. Après leur split, Eric Bachmann avait participé à différents projets. Tout d’abord au sein de Barry Black, et puis surtout Crooked Fingers.

Archers of Loaf appartient à la scène lo-fi, tout comme Guided By Voices, Build To Spill et Pavement. Mais il n’a jamais eu la reconnaissance escomptée. La voix de Bachmann est aussi écorchée que celle Stephen Malkmus ; et manifestement il existe quelques corrélations entre les deux groupes, notamment dans cette recherche constante de la dissonance mélodique, le plus souvent alimentée par les guitares duales. Chez AoL, elles sont dispensées par les cordes des deux Eric, Bachmann et Johnson.

Le disque est enrichi d’un bonus disc, sur lequel figure 19 pistes, dont 17 démos qui ont servi de base de travail à l’album. Deux d’entre-elles avaient été éliminées à l’époque, et la première mouture du titre maître est imprimée sur une boîte à rythmes. L’intérêt de ce cd permet surtout de constater l’évolution entre le brouillon et le produit fini. Enregistrés à l’aide d’un 4 pistes, ces essais souffrent, vous vous en doutez, d’une qualité de son médiocre. Reste deux titres qui tiennent mieux la route, soit la version 7inches de « Density » et un morceau qui aurait dû figurer sur la flip side d’un single (« Little jets »).

Découpé en 14 plages, « All the nations airports » propose néanmoins quelques compos balisées par le piano. Dont la finale « Bombs away », qui aurait pu servir de B.O. à un film muet romantique. Un instrumental. Le long playing recèle d’ailleurs plusieurs instrumentaux.

Dont le cinématique « Bumps », caractérisé par sa guitare surf. Puis le remarquable « Acromegaly », titre post rock qui aurait pu naître de la rencontre entre Durutti Column et Mogwai ; et enfin l’excellent « Attack of the killer bees », typique de cette discordance mélodique que l’on retrouve sur les autres morceaux de l’elpee. Venons-en maintenant aux pistes chantées. Elles impliquent parfois des changements impromptus voire capricieux de rythmes. Des compos sauvages ou paisibles. Plus ou moins pop. Enlevées, contagieuses ou mimimalistes. Saupoudrées épisodiquement d’un synthé singulier. Mais toujours abrasées par la voix de Bachmann, aussi rauque que celle de Will Johnson (Centro-Matic) voire de Kevin Weatherill (Immaculate Fools).

Excellent lyriciste, mais personnage paranoïaque, Bachmann aborde le thème du complot, de la menace, et même du terrorisme (NDR : ce qui explique aussi le titre de l’album), cinq années avant les événements du 11 septembre 2001. Vous avait dit (mauvais) prophète ?