Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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David Crosby

Décès de David Crosby : de son nom l’histoire du rock se souviendra…

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Né à Los Angeles, en 1941, David Crosby est décédé à l’âge de 81 ans. Il est surtout connu pour avoir milité au sein des supergroupes Crosby, Stills and Nash et surtout Crosby, Stills, Nash and Young, le quatuor ayant publié, au faîte de sa gloire, l’hymne au festival de Woodstock, auquel il avait participé en 1969. Déjà, alors qu'il n'a pas 25 ans, il cofonde les Byrds en compagnie de Roger McGuinn, Gene Clark, Chris Hillman et Michael Clarke. Dans leur musique, il introduit les premiers riffs de guitare qui s’inspirent à la fois du rock britannique et du folk. Nous sommes alors en 1964. C’est aussi à cette époque qu’il s’intéresse au raga indien et transmet cette passion à George Harrison. Après la séparation de CSN&Y, le rocker californien entame une carrière solo. Et dès 1971, il grave l’indispensable « If I only could remember my name », tout en poursuivant ses collaborations avec Stephen Stills et surtout Graham Nash. Le trio CS&N va cependant continuer à sortir des albums et même se produire en concert, revenant régulièrement en Belgique et tout particulièrement au Kursaal à Ostende. Quant au quatuor CSN&Y il se réunira en 1999 pour enregistrer un troisième opus, intitulé « Looking forward ». Une tournée mondiale est alors envisagée, mais le projet ne se concrétisera jamais.

Outre ses multiples collaborations, il tente une nouvelle aventure au sein d’un groupe fin 1998. Il y est rejoint par Jeff Pevar et de son fils naturel James Raymond.

Reconnaissable entre mille, à cause de sa longue chevelure en broussaille et sa grosse moustache de couleur blanche, David Crosby a été intronisé, à deux reprises, au Rock and Roll Hall of Fame, grâce à CS&N et CSN&Y, alors que cinq albums auxquels il a contribué sont classés par Rolling Stone dans le top 500 des plus grands albums de tous les temps.

Janvier 2021, en pleine pandémie de la Covid-19, il avait confié à l’AFP son envie de continuer à écrire, chanter, se produire sur scène et dialoguer avec son public via les réseaux sociaux.

Emblème de son époque et symbole de la contre-culture, David Crosby a multiplié les excès tout au long de son existence, que ce soit la drogue dure ou l’alcool. La santé de David Crosby s’est alors progressivement détériorée. Atteint de diabète et victime de plusieurs crises cardiaques, il va subir une transplantation du foie, en 1994. Il devra peut-être son salut à son bref séjour en prison qui l'avait contraint à une désintoxication. L’artiste assurait ne plus jamais avoir touché aux substances illicites depuis sa sortie. Lors de son retour en 2014, il semblait avoir repris son destin en main, recommençant à tourner avec Stills et Nash, enregistrer et sortir des elpees solos. « For free », son dernier, était d’ailleurs paru en 2021.

Pourtant, selon la famille, c'est une ‘longue maladie’ qui l’aurait emporté…

A l’instar de Stephen Stills, Graham Nash et Neil Young, David Crosby est considéré comme un des musiciens les plus illustres de sa génération. Ses accords en open tuning, semblables à ceux du jazz, sur sa guitare et son art à sublimer les harmonies vocales atonales resteront, à jamais, gravés dans l’histoire de la musique rock…

RIP

David Crosby

Croz

Écrit par

David Crosby est surtout connu pour avoir participé à l’aventure des Byrds et du supergroupe Crosby, Stills, Nash avec ou sans Young. Il a également publié l’un ou l’autre opus en duo, soit en compagnie de Stills ou Nash, puis milité au sein de CPR, à partir de 1996, un projet impliquant son fils, James Raymond ; mais en solo, il n’a gravé que quatre albums à ce jour. Et encore le précédent remonte à vingt longues années. Mais il est surtout responsable d’un long playing intemporel, « If I Could Only Remember My Name », une oeuvre incontournable pour laquelle il avait reçu le concours de toute la crème de la scène West Coast de l’époque.

Agé de 73 balais, David n’a pas eu une existence tranquille. Toxicomane, alcoolique, dépressif et paranoïaque, il a moisi quelques mois en taule pour détention d’arme prohibée. Il a également subi une transplantation du foie, financée par un certain Phil Collins, et plus récemment, une opération du cœur, qui l’a forcé à repousser sa tournée…

Pour enregistrer « Coz », il a de nouveau bénéficié du soutien de son fils, James Raymond. Mais également de quelques grosses pointures. A l’instar de Mark Knopfler, sur le titre maître. Et ses interventions sophistiquées, sculptées dans le blues, font merveille. Puis de Wynton Marsalis. A la trompette. Sur « Holding on to nothing ». Une plage empreinte de nostalgie, finalement assez proche de CS&N. Et enfin, Steve Tavaglione. Au saxophone, lors du final particulièrement élaboré, « Find a heart ». Des cuivres, qui entretiennent un climat jazzyfiant, sur ces deux morceaux. Un climat jazzyfiant finalement très présent sur l’opus, que ce soit à travers les ivoires ou la ligne de basse, même si ce feeling peut se révéler très subtil.

La voix de David Crosby est toujours aussi claire et atmosphérique, et les harmonies vocales (NDR : ces contre-voix !) sont d’une limpidité inégalable. Les cordes, acoustiques, semi-acoustiques ou électriques conjuguent élégance et sensibilité. Et le backing group est particulièrement solide. On aurait pu décerner un prix d’excellence à ce long playing, si à partir du 8ème morceau, le ton n’était pas devenu aussi mollasson. Pas que le reste soit de mauvaise facture, la dernière piste, s’abandonnant même au jazz rock, mais il finit par nous plonger dans un ennui certain.