Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Fujiya & Miyagi

Light bulbs

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Fujiya & Miyagi martèle toujours avec autant de classe. La lumière est tamisée ; David Best scande ses murmures sur un rythme battu avec la rigueur du métronome. Sans aucun doute, le krautrock se porte bien, même si les fidèles héritiers de Can et Neu! ne peuvent cacher leur vice electro. L’influence Kraftwerk plane constamment. Sur Lightbulbs, l’analogique est encore plus décomplexé que sur leur splendide Transparent Things (2006), notamment grâce à l’arrivée des synthés Moog et Korg. De quoi faire pâlir les catégories musicales inflexibles. Le quatuor de Brighton ne s’encombre que d’un seul invariable : la section rythmique. Méthodique et intransigeante. A partir de là, tout reste à expérimenter. Du groove vintage à l’électro contemplative, de la pop pimpante au synthé hanté. « Sore Thumb's gentle » s’essaie même à l’Italo-disco funk. Certes, la formule aura tardé à séduire et le groupe se débattra jusqu’aux chroniques élogieuses de NME et Pitchfork en 2003. Mais dès la « krautpop » parcimonieusement glissée dans les mœurs, il en faudra peu pour reconnaître le génie des expérimentations Fujiya & Miyagi. Cette propulsion grisante, pour soigner définitivement les indécis. Cette scansion hypnotique, pour sombrer dans l’addiction. Ce son d’illuminés pour garantir l’envoûtement. Jamais évasion n’avait été aussi cadencée.

 

Fujiya & Miyagi

Transparent things

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‘Je regarde à travers ces choses transparentes et je me sens bien !’ Déclaration philosophique ou simple affirmation hédoniste ? Peu importe : cette phrase résume (le corps) et l’esprit de « Transparent things », enregistrement compilant tous les singles publiés en vinyle par le trio depuis ses débuts. En neuf titres, David Best (le fils de George ?), Steve Lewis et Matt Hainsby robotisent le krautrock et lui collent un sourire sur le minois. Acclamé par Erol Alkan, James Murphy et autres Tiga, le projet Fujiya & Miyagi sort de sa réserve et balance un mélange extrêmement cool (le terme s’applique ici parfaitement) de guitare, de basse, de claviers, de beats limpides comme ces choses transparentes qui nous traversent.

Disponibles pour la première fois en cd, ces titres nous invitent à la danse du lombric. On se tortille, on glisse sur le mobilier en pirouette cambrée, avant de repartir pour un trip(le) loop contrôlé sur la rambarde des escaliers. Comme Surya Bonaly dans ses plus belles années ! Fujiya & Miyagi trouve son patronyme au carrefour de déconnes folichonnes. D’un côté, un lecteur de disques (bonjour Fujiya !) et, de l’autre, un coup de pupilles dilatées ou du moins, un clin d’œil appuyé à l’univers de Karaté Kid (enchanté Miyagi !) On s’amuse et on danse. Comme sur « Ankle Injuries », ce titre un peu fou, au cours duquel le trio de Brighton évoque l’histoire d’un bambin marchant, inconscient, sur le chemin de l’école et trouvant, sur sa route, un magazine porno. Sans emprunter la voie éphémère du single tapageur, Fujiya & Miyaki tire son épingle du jeu. Facile, beau et transparent de surcroît.