OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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La Jungle

Blurry Landcsapes

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Le dernier album de La Jungle est né des circonstances très particulières liées au confinement. Le duo a en effet –au lieu de se lamenter son sort– décidé de composer de nouveaux titres afin d’enregistrer un 6ème essai, très peu de temps après le précédent, afin de profiter, en quelque sorte, de cette pause forcée et de la créativité du moment. Les Montois ont, en outre, proposé des collaborations visuelles avec des artistes issus de l’’Art Brut’ afin d’illustrer chacune des 11 plages réalisées pour « Blurry Landscape ». Musicalement, La Jungle ralentit parfois le rythme entre ses velléités techno-kraut-rock comme sur le break du très bon et quasi-free-jazz « The Marvelous Forest Of Our Dreams » ou sur le plus pop « La Compagnie de la Chanson ». On retrouve toutefois du ‘La Jungle’ pur jus sur « Tomorrow » et « Le Chemin Rapide » ! Encore une petite pépite offerte par un groupe unique, cohérent et aventureux à la fois !

La Jungle

Les paysages flous de La Jungle…

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Le sixième elpee de La Jungle, « Blurry landscapes » paraîtra ce 23 juin 2023.

L'idée de ce disque est née à un moment très particulier. Les concerts n'existaient plus. Les tournées étaient annulées les unes après les autres. Tout s'est arrêté d'un coup. Deux options s'offraient alors à La Jungle : arrêter tout net ou profiter de cette pause forcée pour écrire la suite. Ils ont choisi la seconde option et ont composé deux albums en l'espace de quelques mois, dont celui-ci.

Avec l'aide précieuse du musée Art et Marges de Bruxelles, ils ont recueilli les noms de dix artistes actifs dans l'art brut et l'art outsider, à qui ils ont proposé une collaboration. Dans la foulée, ils se sont attelés à l'écriture de dix nouvelles chansons...

Pour en savoir davantage, cliquez sur le nom du groupe dans le cadre ‘Informations complémentaires’…

La Jungle

Ephemeral Feast

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A peine un an après gravé le très réussi « Fall Off The Apex », le diablement remuant duo montois La Jungle est de retour. Il nous propose « Ephemerals Feast », un 5ème elpee issu des méandres secrets qui hantent les cerveaux de cet étrange hydre bicéphale. Composés au Rockerill à Charleroi mais enregistrés à Honfleur (en Normandie) sous la houlette de Hugo-Alexandre Pernot pendant les confinements, les 10 morceaux dévoilent toujours cette identité rock définitivement chamanique et tribale teintée de noir pour le coup, adoptant comme toile de fond, de légitimes préoccupations liées au climat ou à la droitisation de la société en général. Les compositions démontrent toujours autant ce savoir-faire unique pour la répétition de mantras entre krautrock puissant et énergie noise débordante (« The Lake »). La Jungle parvient toujours à nous surprendre et nous livre son meilleur album d’une pourtant déjà presque parfaite discographie !

La Jungle

Fall Off the Apex

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La musique de La Jungle libère une énergie phénoménale. Que ce soit sur disque ou en ‘live’. Et ce depuis ses débuts… le tout avec des moyens qui pourraient être qualifiés de ‘limités’ : une guitare bien distordue, un casio et un kit de batterie. Ce qui n’empêche pas le duo montois, mais alors le moins du monde, d’explorer de multiples univers et de se faire plaisir... En effet, les cerveaux en ébullition de Mathieu Flasse et Rémy Venant ne se refusent rien : entre noise bien crasse, techno primitive, math-rock ou réminiscence krautrock…

Les idées se bousculent au portillon tout au long de ce 4ème elpee enregistré à Honfleur, en Normandie. « Fall Off the Apex » propage des incantations amérindiennes sur l‘hypnotique « Marimba », des rythmes technos mutants sur « Du Sang Du Singe », de la noise psyché sur « Le Jour du Cobra » ou déflagrent nos tympans sur les 14 minutes bien barrées du bien nommé et final « The End The Score » …

Un album bien jouissif !

La Jungle

Lorsqu’on lâche les fauves avant le plat de résistance, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent…

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Double affiche ce soir en compagnie de Föllakzoid et La Jungle. La première formation est chilienne, la seconde belge, montoise pour être plus précis. Föllakzoid est devenu un des groupes phares de la scène psychédélique contemporaine. Il a même signé chez le label new-yorkais, Sacred Bones. Il s’agit, en outre, des premiers concerts de la rentrée pour votre serviteur. Et ils vont se dérouler au sein d’une Rotonde, sold out.

La Jungle est un duo réunissant le drummer Rémy Vernant et le gratteur Mathieu Flasse. Il est venu défendre son dernier elpee, « Past/Middle Age/Future », paru en avril dernier. De petite taille, Rémy est terriblement efficace derrière ses fûts. Des fûts minimalistes, qu’il frappe à une cadence autant métronomique que frénétique, martyrisant son kit de batterie, un peu comme Greg Saunier de Deerhof. Mathieu est impressionnant à la guitare dont il triture constamment les sonorités en écrasant ses pédales placées à ses pieds. La paire est de mieux en mieux rôdée sur les planches ; en outre, elle peut compter sur un expert à la régie-son, car il faut énormément de concentration et de dextérité pour suivre les envolées expérimentales et sauvages du tandem. Les fauves sont lâchés et mettent le souk dans l’auditoire, en dévorant math rock et électro. De nombreux mouvement se déclenchent dans la foule, des mouvements qui vont s’accentuer au fil d’un set de toute bonne facture…

Inspirée par le krautrock (NDR : tout particulièrement Neu ! et Can) et la culture précolombienne, la musique de Föllakzoid est hypnotique et ses mélodies tournent en boucle. Elle se trame lentement, à travers des rythmes denses et pulsants, des guitares saturées de delays, une ligne de basse profonde et des claviers grisants. Parfois lorsque les compos s’étirent sur de plus de dix minutes, la transe devient totale. C’est ce qu’on a ressenti à l’écoute de son dernier elpee…

Après le changement de matos, Föllakzoid grimpe sur l’estrade. Bien que réduit à un duo, le line up originel est épaulé par deux autres musicos, mais ils semblent perdus dans la pénombre, à l’arrière-plan. Le duo de base se partage également les drums et la guitare, ce dernier se consacrant également au chant. Domingo Garcia-Huidobro, entre look androgyne et gothique, se comporte comme un pantin désarticulé. Sa six cordes libère des sons monocordes. Son regard se focalise sur une bougie allumée dans un genre de bocal, quand il ne rallume pas son pétard (NDR : n’est-il pas interdit de fumer dans un lieu public ?) On est loin de ce que la formation propose sur disque. Trop puissante, la ligne de basse asphyxie toute velléité expérimentale ou rythmique. Pas convaincu par la musique proposée, votre serviteur tire sa révérence au bout de quelques minutes. Et suivant les échos recueillis auprès de ceux qui sont parvenus à rester, la salle s’est vidée progressivement de son auditoire. Finalement, c’est La Jungle, le supporting act, qui aurait dû servir de plat de résistance.

Pour votre info sachez qu’il se produira ce 26 octobre au Cultuurcentrum de Malines…

(Organisation : Botanique)

La Jungle

Past // Middle Age // Future

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Qui a vu la furieuse bête bicéphale en live, connaît la puissance phénoménale dégagée par le duo belge. Mais ces énervés montois allaient-il parvenir à la retranscrire sur un 3ème album énigmatiquement baptisé « Past // Middle Age // Future » ? La réponse est en tout point positive tant son écoute se révèle euphorisante ! Après une introduction quasi-atmosphérique (« You Say Amen I Say Sword »), le ton est donné par l’épileptique « The Invisible Child » et ne baissera jamais d’intensité jusqu’aux soubresauts finaux. Le groupe décrit sa musique comme un cocktail électrique entre techno, krautrock, transe et noise… Difficile, en effet, de mieux définir le style de La Jungle, un style unique en son genre et diablement chamanique (« The Knight Doom ») ! Un pied dans le passé et un pied dans le futur, sa furie bestiale est ici toute médiévale…

La Jungle

Une course-poursuite entre musique et physique

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La Jungle est de sortie, ce soir, au Salon de Silly, dans le cadre des Nuits Plasma. En tournée, le duo revient de Dijon pour assurer une des dernières dates de l’année 2018. Pas trop le temps de réaliser des balances parfaites. No prob, ces pros sont capables de les régler dès les premières minutes du set. Qui va se dérouler au sein du bistrot, en formule club. Et il y a du peuple pour accueillir la paire montoise…

Screaming Use Of Bass assure le supporting act, un quatuor atypique impliquant deux bassistes, dont Joris Oster (Yel, Organic, Silver Riot) et Michaël Colart, mais également le chanteur Jairo Alvarez Garcia et le drummer Olivier Justin (Organic,Yel).

« Just Shine » ouvre les hostilités. Et, bien évidemment, c’est la combinaison entre les deux basses qui forge la singularité de l’expression sonore. L’une libère des sonorités distinctes, incisives et mécaniques ; et l’autre, caoutchouteuses. Saccadé, le tempo finit par envoûter. La voix est limpide, atmosphérique ou enflammée. Et la musique navigue quelque part entre cold wave, rock, indus, post punk, psyché, stoner, électro et prog. Parfois, le spectre d’Archive se met à planer. Mais également, et sans trop savoir pourquoi, celui de Pearl Jam. Le groupe n’en oublie pas « Agora », son single percutant. « Plastic Dream » met en exergue des percussions paradoxalement sauvages ou métronomiques. A limite de la saturation, une des basses claque littéralement, tout au long de « Perfect Profile ». La formation a prévu de graver un album en 2019. Mais si vous souhaitez en connaître davantage sur ce combo, cliquez ici.

Setlist : « Just Shine », « Emergencia », « Breackdown », « Cinnamon Light », « Perfect Profile », « Sliding Doors », « Plastic Dream », « Agora », « Utopia ».

Mathieu Flasse et Rémy Venant appliquent la fameuse équation ‘1 + 1 = 3’ à leur math/kraut/noisy/funk rock transique et débridé. Une six cordes, un casio et un kit de batterie : après deux breaks et trois accords, ils font déjà péter le mercure, alors que les yeux s’irritent de sueur. Au sein de cette jungle équatoriale, peuplée de bêtes sauvages, dangereuses et venimeuses, la température devient rapidement torride et humide.

Structurées en crescendo, parfois même s’ébrouant sur un tempo lent, les compos giclent de riffs métalliques, d’éclats de noise, alors que les assauts de toms et cymbales sont guidés par les oscillations du stroboscope. Les loops sont créés en ‘live’, à partir de la guitare ou de la voix. Rien n’est préenregistré, et pourtant le résultat est rigoureux. Un peu dans l’esprit de Métroland voire de Kraftwerk. Et des morceaux comme « Hahehiho », « Ape In A Python » ou « Thylacine » en sont de parfaites illustrations. Un concert de La Jungle est considéré comme une expérience unique à découvrir. L’énergie est omniprésente. On a l’impression d’assister à une course-poursuite entre musique et physique. A l’issue du show, les t-shirts des musicos sont trempés de sueur, comme s’ils sortaient de la machine à laver, sans avoir été essorés…

(Organisation : Silly Concerts ASBL)

La Jungle

II

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Depuis plus de deux ans maintenant, le duo montois enfièvre les publics des bars et salles de concerts un peu partout en Belgique et en France. Fort de cette expérience scénique, La Jungle est parvenue à affiner ses compos et surtout à se forger un nom sur la scène noir-jaune-rouge. Une reconnaissance par ailleurs amplement méritée. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on a pu les voir à l’AB, au Botanique et qu’ils se produiront bientôt dans le cadre des Eurosonics, à Groningen. 

Simplement et logiquement intitulé « II », ce second elpee est partagé en 5 pistes, toutes dépassant les cinq minutes. En atteignant même parfois neuf. Sur le fond, rien n’a réellement changé. Les Montois pratiquent toujours le même genre de math/noise/synth/rock. Les riffs hypnotiques et les touches funky (sacrément entraînantes) sont au rendez-vous, notamment sur l’excellent « Cold » et « Helizona », deux plages qui rappellent une version minimaliste de Maserati. La Jungle n’oublie cependant ses racines les plus sauvages, à l’instar de « Technically you’re dead », titre particulièrement agressif.

Parfaitement équilibré, cet LP ne suscite jamais l’ennui. Mieux encore, il séduit par ses constructions, le plus souvent en crescendo, démarrant même parfois sur un tempo plus lent. Une prouesse, quand on sait que chez certains groupes, deux minutes suffisent à nous dégoûter de l’ensemble…