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Pain Of Salvation

Road Salt One

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En 2010, le style progressif de Pain Of Salvation n’a plus grand-chose de métallique. Croyez-le si vous le voulez, mais j’ai presque envie de dire que c’est tant mieux. Jusqu’ici, j’avais toujours eu un peu de mal à comprendre l’engouement de la presse pour le combo de Daniel Gildenlöw. En 1997, suite à la lecture d’élogieuses chroniques, je m’étais rué sur « Entropia » qui, après de nombreuses écoutes, ne m’avait guère impressionné. L’album « Be », acheté sept ans plus tard m’avait lui aussi laissé sur ma faim. Depuis, j’avais carrément perdu de vue leur parcours…

Pourquoi, dans ces conditions, suis-je totalement scotché à « Road Salt One », le nouvel opus du combo suédois ? Pain Of Salvation aurait-il tellement changé en treize ans ? Ou, plus simplement, suis-je finalement assez subtil pour piger leur démarche ? Un peu des deux à vrai dire. Il est exact qu’au fil de l’âge, ma perception de la musique évolue. Et puis, il faut avouer que le rock progressif, largement influencé par le son des seventies de ce « Road Salt One », est tout à fait jubilatoire.

Exit les arrangements compliqués et les compositions à tiroirs, pour « Road Salt One », Pain Of Salvation va à l’essentiel. Et se montre aussi à l’aise en agrégeant rock à la Queen et Bowie période « Space Oddity » (« No Way ») que dans l’univers du blues (« She Likes To Hide », « Tell me you don’t know »). Cet elpee nous réserve également de superbes ballades mélancoliques (« Sisters », « Where it Hurts », « Road Salt »), mais aussi des titres tout à fait inclassables (« Sleeping Under The Stars », « Curiosity »). Une chose est sûre, nous sommes replongés directement dans l’ambiance enfumée des seventies. Libéré de son carcan métal progressif, Gildenlöw est devenu un électron libre. Il donne ici le meilleur de lui-même. Essayer « Road Salt One », c’est se condamner à l’adopter. Vous être prévenus.

Pour les collectionneurs, une édition limitée leur est réservée. En version digipack, elle sera enrichie d’un titre supplémentaire et deux versions étendues de chansons figurant sur la version classique. Comme son nom l’indique, « Road Salt One » n’est que la première partie d’un double album. Vivement « Road Salt Two » !

 

Pain Of Salvation

Scarsick

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Pain Of Salvation est tout, sauf un groupe fédérateur. Il faut bien avouer qu’on ne rencontre pas à chaque coin de rues un combo de progressif n’hésitant pas à inclure dans ses compositions des influences néo-métal, world, emo et même disco ! (Le titre « Disco queen », parodie des Scissors Sisters, fera dresser les quelques cheveux qui restent sur les crânes des fans de Yes et du Roi cramoisi!)

Exit les concepts complexes teintés de funk, « Scarsick » démarre sur les chapeaux de roues sur un riff limite industriel, aromatisé d’effluves arabisantes et de couplets chantés à la Korn ! Et la suite confirme la nouvelle orientation empruntée par le concepteur d’un « Be », œuvre préludant une nouvelle orientation sonore. On se demande ainsi parfois si la totale remise en question du groupe n’a pas été planifiée pour séduire les jeunes générations chez qui Pink Floyd et Porcupine Tree riment avec ‘ringard’ et ‘pétard’. Plus atypique, le titre « America » permet de goûter au jeu du nouveau bassiste de Pain of Salvation. Chargé de groove et d’accents ‘humoristiques’, le skeud dévoile encore une autre facette de la formation qui ne craint pas les retours de manivelle des ‘intégristes prog’ du genre : ‘Nous on écrit ce qu’on veut car la liberté artistique est notre credo, un peu comme les rédacteurs de Musiczine !!’ Des morceaux comme « Kingdom of Loss » et « Idiocracy » apportent sans nul doute le pain quotidien aux fans habituels de POS. Plus classiques dans leur construction, parcourus de solos de guitares aériens voire floydiens, ils s’inscrivent dans la lignée de « The Perfect Element Pt.1 ». Mais « Enter Rain », (NDR : une conclusion de près de onze minutes) révèle des musiciens unis, talentueux et diablement anticonformistes ! Pain Of Salvation a peut-être, sans le vouloir vraiment, créé un nouveau style musical : le métal sans frontières. Avant de digérer cette aventure d’un genre nouveau, plusieurs écoutes s’avèrent indispensables. Du ‘space’ de chez ‘space’ !