Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Saturday Looks Good To Me

Fill Up The Room

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Rescapé de la formation initiale de 2000, Fred Thomas (ex Flashpapr et Lovestick) est le moteur indéniable qui hante les studios depuis sept ans et cinq elpees pour les bienfaits de Saturday Looks Good To Me. Passionné par la recherche sonore, cet aventurier de l’indie rock découpe en fragments nets et précis la douceur et l’éventuelle platitude d’une composition pop/rock pour la recomposer exsangue de morosité et indéniablement bourrée d’énergie revitalisante. Croisement improbable entre Unkle Bob et Bloc Party, le groupe entraîne l’auditeur et l’hypnotise pour le confronter ensuite à un riff de guitare bien lourd comme sur “When I Loose My Eyes”, par exemple. S’enchaîne ensuite “Make A Plan” ballade tranchée par la disto électronisée d’une guitare volante. Piégée par la sensibilité et le sarcasme de certains textes, “Fill Up The Room” parvient à se sortir du tourbillon de la crainte par un pied de nez salutaire. A l’instar d’“Edison Girl”, plage légère et intimiste de l’album. La voix candide et enveloppante de Betty Marie Barnes apparaît sur “Hands In The Snow”, une compo dont la formule pop nous communique un frisson. Il nous parcourt même rapidement l’échine. Elle confirme les émotions que nous pressentions pour l’album. Dommage que cette vocaliste ne fasse son apparition qu’à ce moment. Mais peut-être est-ce là une démarche tout à fait consciente. Une démarche qui nous éviterait de nous contenter juste de l’écoute de l’album, alors que c’est de charme dont il est ici question.

Saturday Looks Good To Me

Every Night

Écrit par

Pour situer nos nouveaux amis, il convient de les ‘contextualiser’, de les replacer dans leur milieu naturel : sur scène. Celle des bars austères de la Motor City. Saturday Looks Good To Me (ce nom !) est le compagnon de route d’autres formations régionales, toutes prêtes à faire péter la banque mondiale des hits : The Avatars, The Greenhornes, Blanche, Ko & the Knockouts, The Sights, The Dollfaces, Terror At The Opera, etc. A l’analyse, ils sont nombreux à croupir dans l’ombre de la cape dorée de Jack White. Enregistré fin 2004 sur les rives du lac Michigan, ce troisième album de Saturday Looks Good To Me parvient enfin aux portes de notre continent par la magie de l’import. Ainsi disponible dans toutes les bonnes confiseries, « Every Night » est « le » disque à brandir à la face des lourdauds qui viennent de découvrir les White Stripes. Un disque pour frimer ! Et sans déguisement, s’il vous plaît. Au vestiaire les chemises rouges, à la poubelle les grimpants blancs et sur la tombe de Johnny les sapes noires ! Aujourd’hui, c’est samedi, l’air est léger, tout est merveilleux. Ces douze titres sont en harmonie avec l’essence du rock’n’roll. Une dose maximale de reverb, des chansons nuancées de blues, de soul. Un collectif (ils sont plus d’une quinzaine à avoir participé à la confection de cet album) familial dopé aux stations oldies crachouillées par le transistor. Car, « Every Night » s’inscrit indéniablement dans une mouvance passéiste. Un album enregistré à l’ancienne, à la maison, entre la carrosserie et le moteur. Tout grésille, tout pétille autour de ce scintillement de cordes abrasives. La pop recouvre ses lettres de noblesses le temps d’un disque rétroactif, à glisser précieusement entre The Detroit Cobras et Holly Golithly. A la gouverne de Saturday Looks Good To Me, Fred Thomas se montre courtois, invitant Betty Marie Barnes à dérober le micro pour quelques moments mémorables, enveloppés d’une douce nostalgie. A l’évidence, nos samedis ne seront plus jamais les mêmes.