Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Toro Y Moi

Les collines sablonneuses de Toro y Moi…

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Toro y Moi a sorti son nouvel Ep, « Sandhills », ce 25 août 2023. Steve Daniels lui a consacré un court-métrage.

Cet Ep et ce film marquent un retour aux sources pour Toro y Moi, car le projet le ramène dans le Sud et explore sa relation avec la Caroline du Sud. Le film qui l’accompagne donne vie à la perspective autobiographique de ce retour.

La productrice Katherine Perry était la professeure de photographie de Chaz Bear au lycée, le réalisateur Steve Daniels - accessoirement mari de Katherine Perry - a travaillé en compagnie de Bear sur une vidéo pour son groupe de lycée, et l'équipe de football présentée dans le film est composée des membres réels de l'équipe de football de son lycée d'origine.

Au-delà de ses thèmes lyriques, Sandhills marque aussi un retour sonore pour Chaz Bear. Après avoir été un pionnier du son connu sous le nom de chillwave à la fin des années 2000, il a ensuite manié la pop, le disco, le psyché, le yacht rock, l'ambient et plus encore dans ses différents projets (Toro y Moi, Les Sins et Plum) au cours de ces 10 dernières années. Le nouvel Ep le voit explorer l'Americana d'une manière qu'il n'avait que suggérée jusqu’à présent, un genre approprié pour analyser son éducation dans le Sud.

Sandhills marque un nouveau chapitre dans l'évolution sonore continue de Bear, présentant un Toro y Moi qui se réinvente à chaque nouvelle œuvre. C'est en quelque sorte un retour à ses racines après avoir collaboré avec certaines des plus grandes figures de la pop, comme Flume, Blood Orange ou encore Tyler, The Creator.

Toro y Moi est désormais une icône de l'indie-pop mondialement reconnue. Mais ses touches de banjo et son émerveillement candide démontrent que l'on ne se débarrasse jamais complètement de ces blues d'adolescent. On peut simplement, si on a de la chance, développer de meilleurs mécanismes pour les gérer.

Le court métrage consacré à « Sandhills » est à découvrir ici

 

 

Toro Y Moi

Mahal

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Chaz Bear, le projet de Toro Y Moi, vogue sur les eaux de l’indie pop depuis plusieurs années ; mais au fil du temps, sa musique se bonifie…

Depuis sa chillwave originale (genre qu’il a popularisé, tout comme Neon Indian et Washed Out), il a évolué, pour aujourd’hui composer des pop songs psyché d’une grande élégance. Et il nous les réserve tout au long de « Mahal », son 7ème  album. Toutes guitares dehors, le Californien lorgne tour à tour vers Tame Impala, Panda Bear ou encore Khrunagbin. Bénéficiant des interventions funky de Ruban Nielson, le guitariste d’Unknown Mortal Orchestra, sur l’instrumental « The Medium », et de la Californienne Salami Rose Joe Louis (NDR : une compositrice, multi-instrumentiste, productrice hébergée sur le label Brainfeeder) pour le très ‘laidback’ « Magazine », cet opus libère un groove permanent et subtil très susceptible d’animer vos soirées cocktails les plus endiablées….

Toro Y Moi

What For?

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Aurai-je découvert Bradley Bundick, aka Toro Y moi, avec une guerre de retard ? La réponse est manifestement affirmative, « What For ? » constitue déjà le 4ème opus de ce jeune musicien américain (NDR : il est issu de Columbia, en Caroline du Sud)… et les quelques premières lignes glanées au hasard sur le net soulignent surtout une éventuelle baisse de régime pour le petit prince américano-philippin de la ‘chillwave’ –genre musical éphémère, privilégiant les claviers, évoluant entre entre pop et ambient ; et qu’il a exploré en compagnie de son ami Washed Out– et d’un son malheureusement gonflé… Pas la moindre note de ‘Taureau et Moi’ n’était donc parvenue à mes oreilles jusque-là et pas davantage de baisse de régime perceptible à mes oreilles pour le coup… mais plutôt la découverte d’un artiste remarquable dont la voix rappelle quelque peu celle d’Elliott Smith (si, si… écoutez « Ratcliff » ou « Run Baby Run ») voire celle de Thomas Mars, le chanteur de Phoenix (« Buffalo ») dans un style euphorisant et solaire, qui navigue entre la power pop des seconds (« Empty Nesters ») et un funk blanc parfois irrésistible (« Spell It Out »). Aucune trace d’éventuelle ‘chillwave’ à l’horizon mais plutôt une indie-pop lumineuse, marquée par les années 90 et de très bonne facture. « What for? », pas de réponse toute faite mais définitivement bonne pour le moral !

 

Toro Y Moi

Underneath The Pine

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Chaz Bundick n’a perdu son temps. A peine après avoir créé le buzz autour de son premier LP, « Causers Of This », le surnommé Toro Y Moi s’est attelé à la confection de son second recueil. Toujours plus transat que pistes de danses, « Underneath The Pine » délivre onze couches de crème glacée à dévorer d’une traite sous le soleil. A chaque cuillérée sa saveur unique. Ainsi, on virevolte entre « New Beat » et ses pépites funky, « Go With You » et sa nappe d’electronica concassée, « Divina » ou « Good Hold » et leurs délicieuses nappes de piano, « Still Sound » et son beat en loop bien proportionné… Bundick dose le tout avec une telle subtilité, que la perspective d’indigestion n’est envisageable qu’en cas de surconsommation. « Underneath The Pine » permet à Toro Y Moi d’élargir son champ de vision. Celui-là même qui semblait légèrement limité sur « Causers Of This ». Un disque à consommer au dessert, en observant une modération toute relative. Reste que l’on est toujours à quelques lieues des parfaites petites galettes de son pote Washed Out, tellement savoureuses que la concurrence peut aller gentiment se rhabiller…

 

Toro Y Moi

Causers Of This

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L’heure de gloire de la chillwave a sonné. Vu le succès d’artistes comme Neon Indian, Small Black, Memoryhouse, Memory Tapes ou encore de l’excellent Washed Out, la ‘chillwave’ est devenu le genre émergent de l’année. Ce courant musical, qui tire sa substance de l’ambient et du shoegaze, privilégie les sons synthétiques downtempo aux couleurs estivales. Et le premier ouvrage de Chazwick Bundick alias Toro Y Moi se classe plus que joyeusement dans cette catégorie. Ici, c’est plutôt le transat que le dancefloor. « Causers Of This » envoie une courte mais bonne dose de beats antalgiques. Des beats qui ne cassent pas forcément la baraque. A contrario de ceux de son talentueux pote Ernest Greene, alias Washed Out, qui, lui, illustre à merveille le courant.

L’élément qui distingue Toro Y Moi de ses pairs, réside essentiellement en ses influences hip-hop que l’on retrouve disséminées de manière assez éparse mais cohérente sur l’ensemble de « Causers Of This ». Des morceaux comme « Low Shoulder », « Lissoms », « Causers Of This » ou « Fax Shadow » sont d’ailleurs les porte-drapeaux de ces influences. Pour son premier essai, Toro Y Moi s’en sort plutôt bien mais a encore du pain sur la planche s'il veut tirer son épingle d’un jeu dont la popularité ne cesse de s’étendre.

A découvrir en live au Pukkelpop le 21 août.